Trace d'un peuplement humain vieux de six mille ans dans la région de Haïl, en Arabie saoudite/node/431986/culture
Trace d'un peuplement humain vieux de six mille ans dans la région de Haïl, en Arabie saoudite
Une équipe internationale de chercheurs a trouvé des preuves de ce qui aurait été un important lieu de vie humain préhistorique près du mont Irf, à Haïl. (SPA):
Une équipe internationale de chercheurs a trouvé des preuves de ce qui aurait été un important lieu de vie humain préhistorique près du mont Irf, à Haïl. (SPA)
Une équipe internationale de chercheurs a trouvé des preuves de ce qui aurait été un important lieu de vie humain préhistorique près du mont Irf, à Haïl. (SPA)
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Publié le Vendredi 06 octobre 2023
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Trace d'un peuplement humain vieux de six mille ans dans la région de Haïl, en Arabie saoudite
Le site comprend un abri sous roche, ainsi que des preuves de peuplement et d'activités humaines saisonnières
Parmi les découvertes, des moulins et des pilons en pierre utilisés dans les activités quotidiennes, même après avoir été brisés en raison d'une utilisation fréquente
Publié le Vendredi 06 octobre 2023
Arab News
RIYAD: Une équipe internationale de chercheurs a trouvé des preuves de ce que l'on pense avoir été un important lieu de vie humain préhistorique près de la montagne Irf, dans la région de Haïl, au nord-ouest du Royaume.
La Commission saoudienne du patrimoine, qui travaille en coopération avec l'Institut allemand Max Planck dans le cadre du projet Green Arabia, a révélé ces découvertes dans une étude publiée dans la revue Plos One.
Des chercheurs et des spécialistes d'Arabie saoudite, d'Australie, du Royaume-Uni, d'Italie et des États-Unis étudient du matériel archéologique provenant de plusieurs sites et datant de l'Holocène moyen et tardif, soit entre six mille et quatre mille cinq cents ans.
Le site comprend un abri sous roche, ainsi que des preuves de peuplement et d'activités humaines saisonnières.
Parmi les découvertes, on trouve des moulins et des pilons en pierre utilisés dans les activités quotidiennes, même après avoir été cassés en raison d'une utilisation fréquente.
Certains de ces objets ont été trouvés à l'intérieur de foyers recouverts de petites pierres et de fragments de pilons cassés.
L'examen au microscope de plusieurs objets a permis de déterminer les modes d'utilisation et les habitudes alimentaires des individus de l'époque.
Les chercheurs pensent que les indices trouvés sur le site pourraient révéler le passage de la chasse à la culture et les débuts d'une transformation économique.
Les pilons étaient couramment utilisés pour extraire la moelle des os d'animaux, une source alimentaire importante au Néolithique.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
Beyoncé sera en compétition avec l'autre méga vedette de la musique américaine Taylor Swift, notamment dans la catégorie du meilleur album, ainsi qu'avec les nouvelles stars de la pop Charli XCX, Chappell Roan et Sabrina Carpenter. (AFP)
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Publié le 08 novembre 2024
La chanteuse Beyoncé sera la grande favorite de la prochaine cérémonie des Grammy Awards
Beyoncé sera en compétition avec l'autre méga vedette de la musique américaine Taylor Swift
Publié le Vendredi 08 novembre 2024
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08 novembre 2024
NEW YORK: La chanteuse Beyoncé sera la grande favorite de la prochaine cérémonie des Grammy Awards, le 2 février 2025 à Los Angeles, avec des nominations dans onze catégories pour son album "Cowboy Carter", hommage aux racines afro-américaines de la country, a annoncé vendredi la Recording Academy.
Beyoncé sera en compétition avec l'autre méga vedette de la musique américaine Taylor Swift, notamment dans la catégorie du meilleur album, ainsi qu'avec les nouvelles stars de la pop Charli XCX, Chappell Roan et Sabrina Carpenter.
L'acteur français Romain Duris sourit lors d'un photocall pour le film "Le Regne Animal" lors de la 76e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 18 mai 2023. (AFP)
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Publié le 08 novembre 2024
Romain Duris revient mercredi dans "Une part manquante", drame franco-japonais sur des parents confrontés à l'enlèvement d'un enfant binational par l'autre
Le film est inspiré du parcours, médiatisé ces dernières années, de pères français qui ont eu un enfant avec une femme japonaise, se sont séparés et sont privés de toute visite
Publié le Vendredi 08 novembre 2024
AFP
08 novembre 2024
PARIS: On l'avait quitté père d'un ado mutant dans "Le règne animal", Romain Duris revient mercredi dans "Une part manquante", drame franco-japonais sur des parents confrontés à l'enlèvement d'un enfant binational par l'autre.
Le film est inspiré du parcours, médiatisé ces dernières années, de pères français qui ont eu un enfant avec une femme japonaise, se sont séparés et sont privés de toute visite et de tout lien au nom du principe de continuité du foyer familial, très fort au Japon.
Jay, le personnage joué par Romain Duris, est coincé depuis des années à Tokyo où il est devenu chauffeur de taxi, arpentant les rues dans le vain espoir de croiser un jour son ex-famille et sa fille Lily qu'il n'a plus revue depuis ses trois ans.
Cette dernière, devenue ado, a presque tout oublié de sa vie d'avant, la famille de sa mère ne voulant plus entendre parler de Jay et le menaçant de poursuites judiciaires s'il s'approche.
S'ajoutent à ce décor une série d'âmes errantes, parents isolés confrontés à la même situation qui se retrouvent pour des groupes de parole. Avec un même dilemme: hausser le ton et réclamer ses droits, au risque de finir en prison ou d'être expulsé du Japon, ou faire profil bas au risque que son enfant l'oublie.
Ce petit monde va être bousculé par l'arrivée d'une maman décidée à ne pas se laisser faire, jouée par Judith Chemla, et par la rencontre entre Jay et une jeune lycéenne qu'il doit conduire au lycée et qui fait renaître chez lui l’espoir de retrouver Lily.
Tout en délicatesse, le film est centré sur le seul point de vue du parent privé de son enfant, le plus souvent le père.
Six ans après "Nos Batailles", un film remarqué sur la paternité, lui aussi et déjà avec Romain Duris, le réalisateur Guillaume Senez a emmené l'acteur s'immerger dans le monde de ces parents coincés au Japon qui tentent de soulever des montagnes pour retrouver leur enfant.
"Le phénomène est politique. Le gouvernement ne veut pas que les gens se séparent, divorcent, mais qu'ils restent mariés. C'est la politique de l'autruche", explique-t-il à l'AFP.
La pression internationale est montée depuis des années sur le Japon pour réformer son droit de la famille. L'éloignement total d'un enfant est très courant au Japon lorsqu'un couple se sépare mais est censé se raréfier avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi d'ici à 2026, qui crée la possibilité de la garde partagée.
Fatimah Al-Nemer, artiste saoudienne, dévoile sa passion pour la narration des histoires féminines à travers un art multiforme, mêlant habilement collage, photographie et art textile
L'artiste réside actuellement sur l'île de Tarout, dont l'étymologie rappelle Ishtar, déesse mésopotamienne incarnant l'amour et la guerre
Publié le Vendredi 08 novembre 2024
Rawaa Talass
08 novembre 2024
DUBAI: Fatimah Al-Nemer, artiste saoudienne, dévoile sa passion pour la narration des histoires féminines à travers un art multiforme, mêlant habilement collage, photographie et art textile. Son inspiration puise dans son enfance, profondément marquée par les présences féminines, tant familiales que mythologiques.
Née à Al-Qatif, une des plus anciennes villes de la Province Orientale du Royaume, l'artiste réside actuellement sur l'île de Tarout, dont l'étymologie rappelle Ishtar, déesse mésopotamienne incarnant l'amour et la guerre. "Cette terre respire l'histoire", partage-t-elle, "elle existait déjà six siècles avant notre ère."
Al-Qatif, sa ville natale, vibre d'une intense vie artistique. "Notre héritage culturel nous a façonnés", raconte-t-elle. "C'était un carrefour enchanteur où convergaient les marchands de Perse et d'Anatolie. Ces récits ont bercé notre jeunesse."
Sa première muse fut sa mère, dont la sensibilité artistique s'est manifestée par un soutien indéfectible, lui procurant matériel créatif et encouragements, même lorsqu'elle s'aventurait à peindre sur les murs familiaux. "Elle allait jusqu'à financer mes cours d'art", confie Al-Nemer. "Elle me désignait toujours comme l'artiste de la famille. Sans elle, je n'aurais jamais pu embrasser cette carrière artistique", reconnaît-elle.
Pendant son enfance, l'art représentait son unique exutoire. "J'étais une enfant timide, en proie à l'anxiété sociale. L'art est devenu ma voix", confie-t-elle. "Il m'a donné confiance en moi. Je dessinais partout, sur les murs comme sur le papier. Que je sois triste ou heureuse, je traduisais mes émotions par le dessin. L'art m’a profondément marquée jusqu'à devenir mon véritable langage."
À peine majeure, elle endosse déjà le rôle de professeure d'art tout en exerçant comme créatrice de bijoux. L'année 2009 marque un tournant : elle s'envole pour la Jordanie où elle entreprend des études de design d'intérieur à l'Université de Philadelphie d'Amman.
"La Jordanie était imprégnée de culture. L'environnement artistique y était foisonnant, peuplé d'artistes et de poètes. On ne se limitait pas à étudier l'art, on vivait la culture au quotidien, notamment au théâtre où j'ai même eu l'occasion de me produire", confie-t-elle.
À ses débuts, l'artiste saoudienne explorait différentes techniques, de la peinture à l'huile au fusain, créant des œuvres oscillant entre classicisme, surréalisme et symbolisme. Elle s'est ensuite tournée vers l'autoportrait exclusif, une période qui, selon ses dires, a provoqué certaines tensions familiales et sociales, particulièrement lors de la diffusion de ses œuvres dans la presse.
"Je pense que je cherchais à affirmer : 'Je suis Fatimah. Acceptez-moi comme je suis. Je suis artiste, j'incarne cette identité et ma culture, et j'en suis fière'", révèle-t-elle.
Au fil du temps, son regard s'est porté au-delà d'elle-même, s'ouvrant à d'autres figures féminines. Les histoires intimes de ses compatriotes saoudiennes sont devenues une source d'inspiration majeure. "J'écoutais leurs récits et les vivais intensément, comme si j'étais l'héroïne de leurs histoires", témoigne-t-elle.
Son art a évolué des autoportraits controversés vers des œuvres célébrant les femmes saoudiennes et arabes. Ses créations, semblables à des tapis richement ornementés, rendent hommage aux femmes parées de leurs tenues traditionnelles, tenant des objets emblématiques de leur patrimoine - ici un instrument de musique, là un brûle-encens. À travers cette imagerie riche et complexe, elle affirme son attachement viscéral à ses origines.
"Mon art tente de saisir l'essence de la femme arabe dans toute sa noblesse", explique Al-Nemer. "Elle incarne à la fois le papillon, la mère, la sœur, le médecin. Elle transcende la simple représentation physique; c'est tout un univers qui vit en elle. Mes œuvres sont une forme d'hommage à tout ce qu'elle symbolise et à sa contribution inestimable à notre société."
Ces créations, entamées il y a près de dix ans, constituent un précieux travail d'archiviste, documentant minutieusement les costumes traditionnels saoudiens et leur symbolique culturelle. L'artiste y explore les spécificités de différentes régions du Royaume, en commençant, naturellement, par sa terre natale.
Dans ses portraits, les femmes apparaissent souvent les yeux ou la bouche voilés. Un choix artistique qui, tout en invitant le spectateur à s'attarder sur les détails environnant ces silhouettes féminines, témoigne aussi des restrictions créatives de sa jeunesse, époque où l'art figuratif était peu apprécié dans le Royaume. Aujourd'hui, portée par l'ouverture culturelle de l'Arabie Saoudite, l'artiste jouit d'une liberté d'expression nouvelle.
"Pour nous, artistes, c'est une véritable révolution", confie-t-elle en évoquant l'effervescence culturelle qui anime aujourd'hui l'Arabie Saoudite. "L'art a transcendé sa dimension professionnelle."
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com