Soupçons de corruption au Gabon: Pascaline Bongo et une entreprise française jugées à Paris début 2024

Les enfants du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, Ali Ben Bongo (G), Omar Denis Junior, Yacine et Pascaline Bongo (D) sont assis ensemble alors que les dignitaires arrivent pour passer devant le cercueil de leur père à Libreville le 15 juin 2009. (Photo d'archive, AFP)
Les enfants du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, Ali Ben Bongo (G), Omar Denis Junior, Yacine et Pascaline Bongo (D) sont assis ensemble alors que les dignitaires arrivent pour passer devant le cercueil de leur père à Libreville le 15 juin 2009. (Photo d'archive, AFP)
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Publié le Vendredi 06 octobre 2023

Soupçons de corruption au Gabon: Pascaline Bongo et une entreprise française jugées à Paris début 2024

  • Ce procès, révélé par Libération jeudi, se tiendra du 29 janvier au 1er février 2024
  • Pascaline Bongo sera jugée pour corruption passive d'agent public étranger

PARIS: Pascaline Bongo, fille aînée d'Omar Bongo, sera jugée début 2024 à Paris, avec la société Egis Route, filiale du groupe français de construction Egis, et cinq autres personnes, pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics au Gabon en 2010 et 2011, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Ce procès, révélé par Libération jeudi, se tiendra du 29 janvier au 1er février 2024.

Pascaline Bongo, qui a été directrice de cabinet de son père jusqu'à sa mort en 2009 puis a travaillé auprès de son frère Ali Bongo devenu chef d'Etat du Gabon comme l'a révélé Libération jeudi, est soupçonnée d'avoir accepté d'intervenir en faveur d'Egis Route pour l'attribution de marchés publics contre la promesse de 8 millions d'euros.

Elle sera jugée pour corruption passive d'agent public étranger.

Pascaline Bongo, qui conteste les faits, "n'a été en contact avec personne, il n'y a pas de contrat signé et rien dans le dossier ne permet de dire qu'il y a eu une remise d'argent", a affirmé à l'AFP son avocate Corinne Dreyfus-Schmidt.

"Rien ne va dans le dossier, la procédure et dans les qualifications pénales", a-t-elle ajouté.

Selon Libération, Pascaline Bongo, 67 ans, avait accepté un "partenariat fictif" pour qu'Egis participe à la création de l'Agence nationale des grands travaux du Gabon via un marché public de consulting.

Cette structure, créée par Ali Bongo après son arrivée à la tête du Gabon, supervisait les importants chantiers d'infrastructures comme les routes, les stades et les projets immobiliers publics.

Egalement annoncés sur le banc des prévenus, la société Egis Route ainsi que deux anciens cadres de la société et l'actuel directeur commercial, Christian Laugier, anciennement chargé des activités Afrique et directeur général du groupe.

Ces trois hommes sont soupçonnés d'avoir proposé à Mme Bongo une rétrocommission de 8 millions d'euros en échange d'un contrat.

"Nous réservons nos explications pour l'audience mais nous pouvons d'ores et déjà indiquer que nous contestons les faits de corruption avec la plus grande fermeté", a réagi auprès de l'AFP le groupe français spécialisé dans la construction de routes et d'infrastructures dans le monde.


Marine Le Pen appelle à avoir recours au référendum sur les sujets prioritaires

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  • Le Pen a appelé dimanche Emmanuel Macron à avoir recours au référendum pour donner la parole au peuple sur les sujets prioritaires et désamorcer les blocages à l'Assemblée.
  • Le RN "soutiendra sans réserve toute démarche visant à donner au peuple le pouvoir de décider directement"

La cheffe de file des députés Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a appelé dimanche Emmanuel Macron à avoir recours au référendum pour donner la parole au peuple sur les sujets prioritaires et désamorcer les blocages à l'Assemblée.

"Emmanuel Macron lui-même, dans le chaos qu'il a créé, dispose de leviers permettant de faire vivre notre démocratie, à commencer par le référendum, qu'on a complètement oublié", a déclaré Marine Le Pen lors de son discours de rentrée dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

"Nous avons trop souffert depuis 2017 de la multiplication des grands débats, des conventions citoyennes, bref de tous ces gadgets utilisés pour mimer la démocratie directe sans jamais la mettre en oeuvre", a-t-elle moqué.

Le RN "soutiendra sans réserve toute démarche visant à donner au peuple le pouvoir de décider directement", car "cela permettra de désamorcer autant que possible les blocages qui ne manqueront pas de survenir à l'Assemblée nationale et aussi de redonner aux Français après plusieurs décennies de parcimonie référendaire et après le scandale démocratique (...) du référendum bafoué en 2005, l'occasion de se saisir des questions prioritaires", a-t-elle ajouté.

Elle cite le pouvoir d'achat, l'immigration, la sécurité, la santé, parmi les dossiers brûlants.

"Nous n'accorderons pas de blanc-seing" au gouvernement de Michel Barnier, a insisté Mme Le Pen. "Si au fil des semaines les Français devaient à nouveau être oubliés ou maltraités, nous n'hésiterons pas à censurer le gouvernement".


Grenoble: un employé municipal grièvement blessé par balle

Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l'altercation s'est produite sur les lieux de l'accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l'avait percuté. (AFP)
Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l'altercation s'est produite sur les lieux de l'accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l'avait percuté. (AFP)
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  • "Suite à un accident de la circulation à proximité de la mairie de Grenoble ce matin vers 7h30, le responsable de l'accident a tiré deux coups de feu sur un employé municipal qui aurait cherché à l'empêcher de s'enfuir"
  • "La victime a reçu deux balles dans le thorax. Son pronostic vital est engagé"

LYON: Un employé municipal a été grièvement blessé par balle à Grenoble, dimanche matin, après avoir voulu empêché l'auteur d'un accident de la circulation de s'enfuir, a indiqué le procureur Eric Vaillant.

"Suite à un accident de la circulation à proximité de la mairie de Grenoble ce matin vers 7h30, le responsable de l'accident a tiré deux coups de feu sur un employé municipal qui aurait cherché à l'empêcher de s'enfuir", a indiqué le parquet à la presse, confirmant une information du journal le Dauphiné Libéré.

"La victime a reçu deux balles dans le thorax. Son pronostic vital est engagé", a précisé M. Vaillant.

Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l'altercation s'est produite sur les lieux de l'accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l'avait percuté.

Un fonctionnaire communal est intervenu et le conducteur de l'Audi aurait tiré plusieurs coups de feu dans sa direction, selon le journal.

"Le parquet a saisi de l'enquête les policiers du SLPJ de Grenoble, qui recherchent activement le tireur", a indiqué le procureur de Grenoble.


Marine Le Pen dément avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier

Mme Le Pen a estimé qu'il "ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale (de Michel Barnier), dont je pense d'ailleurs qu'il correspondra très certainement sur un nombre de sujets non négligeables aux espérances que nous portons" (AFP)
Mme Le Pen a estimé qu'il "ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale (de Michel Barnier), dont je pense d'ailleurs qu'il correspondra très certainement sur un nombre de sujets non négligeables aux espérances que nous portons" (AFP)
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  • Jeudi, "je n'ai pas eu d'échange avec Emmanuel Macron", a assuré Mme Le Pen
  • "Je ne suis pas DRH d'Emmanuel Macron et par ailleurs je pense que seul un Premier ministre du Rassemblement national peut mettre en œuvre le projet du Rassemblement national"

HENIN-BEAUMONT: La cheffe de file des députés RN Marine Le Pen a démenti dimanche depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier à Matignon, assurant ne pas être la "DRH" du président de la République.

"Je ne suis pas DRH d'Emmanuel Macron et par ailleurs je pense que seul un Premier ministre du Rassemblement national peut mettre en œuvre le projet du Rassemblement national", a déclaré Marine Le Pen devant la presse, alors qu'elle faisait sa rentrée dans son fief, déambulant dans la braderie d'Hénin-Beaumont en enchaînant selfies et poignées de mains.

Marine Le Pen a été interrogée sur un article du JDD affirmant que le président de la République l'avait appelée jeudi pour s'assurer que le RN ne censurerait pas le nouveau Premier ministre avant son discours de politique générale, après des propos très critiques tenus par le député RN Jean-Philippe Tanguy.

Jeudi, "je n'ai pas eu d'échange avec Emmanuel Macron", a assuré Mme Le Pen.

"Nous avons été reçus par Emmanuel Macron, nous avons dit (...) quels étaient pour nous les critères, les conditions qui entraîneraient une non-censure immédiate de la part du Rassemblement national, du Premier ministre qui serait choisi", a-t-elle déclaré.

Mme Le Pen a estimé qu'il "ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale (de Michel Barnier), dont je pense d'ailleurs qu'il correspondra très certainement sur un nombre de sujets non négligeables aux espérances que nous portons". Mais le nouveau gouvernement sera "jugé sur les actes", a-t-elle tempéré.

Tout en qualifiant Michel Barnier d'"homme respectueux", elle a dit ne pas oublier "qu'il a fait l'intégralité de sa carrière dans une famille politique qui n'a fait que décevoir les Français par rapport aux promesses qui ont pu être faites par cette famille politique tout au long des décennies".