Les fresques murales saisissantes de l'artiste saoudienne Noura ben Saidan connaissent un succès international

Noura ben Saidan (Photo fournie)
Noura ben Saidan (Photo fournie)
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Publié le Samedi 07 octobre 2023

Les fresques murales saisissantes de l'artiste saoudienne Noura ben Saidan connaissent un succès international

  • «Dans mon esprit, chaque artiste est un messager - un messager de son pays, de sa culture et de sa perception du monde», déclare Ben Saidan à Arab News
  • «L'art, c’est saisir la beauté, et la culture saoudienne est resplendissante», déclare l'artiste

DUBAÏ : L'Arabie saoudite métamorphosée est bien plus qu’un simple lieu où la prochaine génération d'artistes peut s'épanouir. Le Royaume est devenu une œuvre d'art. La muraliste saoudienne Noura ben Saidan a entamé son périple artistique dans le but de capturer le patrimoine de son pays. Avec une renommée grandissante, ses fresques murales sont devenues un élément emblématique du paysage de Riyad et bien au-delà. Forte de ce succès, sa mission s'est élargie. Aujourd'hui, elle est l'une des voix principales pour transmettre l'âme saoudienne contemporaine, aussi bien à ses compatriotes qu’au monde, tout en inspirant la prochaine génération d'artistes du royaume.

«Dans mon esprit, chaque artiste est un messager - un messager de son pays, de sa culture et de sa perception du monde», déclare Ben Saidan à Arab News. «Je ressens une grande responsabilité à raconter notre histoire à travers l'art. L'un de mes objectifs principaux est de peindre de nombreuses fresques murales non seulement à Riyad, mais dans toutes les régions d'Arabie saoudite - chacune capturant un aspect distinct de notre identité. Je souhaite que cet art révèle aux personnes au-delà de nos frontières notre style, notre patrimoine, notre histoire, et ce que signifie d’être une femme saoudienne. L'art, c’est saisir la beauté, et la culture saoudienne est resplendissante. C’est avec une immense fierté que je contribue à faire découvrir la splendeur de l'Arabie saoudite au monde.»

Si vous avez visité Riyad au cours des cinq dernières années, il est fort probable que vous soyez familier avec le travail de Ben Saidan. Ses œuvres de street art et ses fresques murales font désormais partie intégrante de l’identité de la capitale, tout comme les œuvres d'artistes tels que Jean-Michel Basquiat, Keith Harring, Banksy, Shephard Fairey et Lady Pink ont autrefois contribué à façonner les villes où ils ont vécu. Sa fresque sur le Boulevard Riyad City, surnommée la «Mona Lisa», a été dévoilée dans le cadre de la saison de Riyad 2021. Il s’agit d’une œuvre magnifique et unique représentant le visage d'une jeune Saoudienne, ses cheveux ornés de fleurs roses vives. Cette œuvre a rapidement captivé l'attention, incitant des visiteurs étrangers à faire le déplacement pour la contempler.

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Noura ben Saidan, muraliste saoudienne (Photo fournie)

«Des visiteurs venus de tous horizons prenaient des photos devant mes fresques, ce qui m'a profondément étonnée. Je n'avais jamais imaginé une tel engouement. Habituellement, on entend parler de personnes voyageant à Londres ou à Paris pour visiter des œuvres artistiques qui les ont marquées, mais voir cela se produire à Riyad m'a réellement inspirée», raconte Ben Saidan.

À ses débuts, bien avant ses collaborations avec MDL Beast et sa participation à des campagnes mondiales d'Adidas, devenir une artiste saoudienne, surtout en tant que femme, n'était pas vraiment envisageable. Cependant, lors de ses cours d'histoire à l'école, Ben Saidan a découvert le travail d'un artiste européen qui avait parcouru Riyad pour documenter la ville près d'un siècle plus tôt. Cette découverte l'a poussée à penser pour la première fois qu'elle aussi pourrait faire de même.

«J'étais encore une enfant à l'époque, assise aux côtés de mes sœurs et frères, sans les ressources nécessaires pour ce faire. Pourtant, l'envie de peindre comme cet artiste m'animait. Je ne savais pas comment m'y prendre, alors j'ai commencé par dessiner au crayon. Par la suite, j'ai pu m'initier à la peinture, remportant même un prix parmi mes pairs. J'ai finalement abordé mes professeurs pour savoir si un avenir était envisageable dans cette voie. Ils m'ont informée qu'il existait des écoles d'art, et c'est à ce moment-là que j'ai su que je devais poursuivre cette voie », explique-t-elle.

Ben Saidan cherchait à puiser davantage d'inspiration dans l'histoire saoudienne, mais elle avait initialement eu du mal à trouver des ressources documentaires. Inébranlable, elle s'est tournée vers sa grand-mère pour obtenir des photos du temps de sa jeunesse et de l'ascendance familiale, entamant un voyage à la découverte des racines de sa culture – un parcours qui se poursuit encore aujourd'hui. Ses compétences se sont affinées et elle a gagné en notoriété. Cependant, malgré l'attention croissante que suscitaient ses œuvres au sein de la communauté artistique, elle trouvait le monde de l'art traditionnel insatisfaisant. C’est ainsi qu’en 2017, elle décide de se lancer dans une nouvelle voie.

«Les galeries d'art m'ennuyaient, honnêtement. À chaque visite, je voyais les mêmes personnes, et j'ai réalisé que je ne voulais pas simplement exposer mes toiles et les vendre à ce cercle restreint», explique Ben Saidan. «Je ressentais un appel différent. Je voulais toucher tout le monde, des enfants aux personnes âgées, qu'ils soient locaux ou touristes. Pour moi, l'art devrait être accessible à tous. À quoi bon exposer dans une galerie devant 300 personnes quand des millions d'autres à l'extérieur ne pouvaient y accéder, n'étant pas conviés dans ce monde élitiste? Je voulais atteindre ces gens-là et leur faire découvrir ma vision de l'art.»

Si son travail à Riyad suscitait l’admiration des passants, qui s'arrêtaient souvent en voiture pour observer une jeune femme s’investir inlassablement dans des fresques murales ambitieuses dans leur ville, les fresques murales étaient ancrées depuis fort longtemps dans la tradition artistique internationale. Souhaitant prendre part à cet échange mondial, l’artiste se rend à Barcelone, une ville culturellement vibrante, où l'art de rue et le graffiti sont à la fois chaleureux et exigeants. Là-bas, si une œuvre n'est pas appréciée par la communauté artistique, elle est rapidement recouverte de peinture blanche durant la nuit.

«J'ai décidé de peindre une femme saoudienne entourée de calligraphie arabe, sachant que l’œuvre pouvait être retirée instantanément. À ma grande surprise, même après mon départ, je continuais à recevoir de partout des messages et des notifications me signalant avoir été identifiée sur des photos. Les gens n'avaient jamais vu d'art de notre pays auparavant, et ils étaient enthousiastes à l’idée d’en apprendre davantage. Mon œuvre est finalement restée en place pendant des mois. C'était vraiment incroyable!», raconte Ben Saidan.

À chaque succès, son ambition grandit, tout comme la taille et la portée de ses créations. Elle est désormais entourée d'une communauté d'artistes qu'elle a inspirés. Ensemble, ils travaillent sur des projets minutieusement élaborés, auxquels elle consacre souvent, avec ses collaborateurs, jusqu'à dix-sept heures par jour. Récemment, elle a décroché un master. Son mémoire portait sur la façon de rendre une ville plus belle grâce à l'art. Peu de temps après, elle a entamé une collaboration avec le gouvernement pour embellir certains quartiers de la ville, y compris le premier tunnel de Riyad conçu par des artistes saoudiens.

 «En 2009, Riyad était plutôt terne, pour être honnête», déclare Ben Saidan. «Il n'y avait aucune trace d'art, seulement une mer de gris. Collaborer avec la municipalité afin de changer cette réalité représentait véritablement pour moi l’accomplissement d’un rêve.»

Or, ce n'est pas seulement la ville qui a subi une transformation, mais elle aussi. La jeune fille timide qu'elle était a laissé place à une femme qui a pleinement embrassé le rôle acquis dans la société. Elle accueille avec bonheur les artistes en herbe qui voient en son travail un avenir qu'ils n'auraient jamais imaginé possible.

«Je ressens réellement un changement. Je suis profondément reconnaissante de vivre dans un pays qui valorise désormais l'art autant que moi. Auparavant, les gens ne se souciaient pas de l'art. Aujourd’hui, mes neveux et nièces expriment tous le souhait de devenir comme tante Noura. “Nous voulons être artistes”, disent-ils à leurs parents», confie-t-elle. «Autrefois, l'art n'était qu'une idée lointaine. Désormais, c’est une réalité tangible. L'art a enfin pris tout son sens, revêtant une importance cruciale pour chacun d'entre nous.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« Palestine 36 », soutenu par l’Arabie saoudite, présenté en avant-première au TIFF 2025

Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto. (AFP)
Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto. (AFP)
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  • Le film Palestine 36 d’Annemarie Jacir, présenté au TIFF 2025, revient sur le soulèvement palestinien de 1936 contre le mandat britannique
  • Financé en partie par le Red Sea Film Fund d’Arabie saoudite, le film explore un moment décisif pour la région

DUBAÏ : Le film Palestine 36 de la réalisatrice Annemarie Jacir a été présenté cette semaine en avant-première au Festival international du film de Toronto (TIFF) 2025 lors d’une projection de gala.

Le film a été en partie financé par le Red Sea Film Fund, soutenu par l’Arabie saoudite.

Situé aux abords de Jérusalem, Palestine 36 raconte l’histoire du soulèvement arabe contre le mandat britannique.

Le synopsis officiel indique : « En 1936, alors que les villages de la Palestine mandataire se soulèvent contre la domination coloniale britannique, Yusuf erre entre son village rural et l’énergie bouillonnante de Jérusalem, aspirant à un avenir au-delà des troubles croissants.

Mais l’Histoire est implacable. Avec l’arrivée massive de réfugiés juifs fuyant l’antisémitisme en Europe, et la population palestinienne unie dans le plus vaste et le plus long soulèvement contre les 30 ans de domination britannique, toutes les parties glissent vers une collision inévitable — un moment décisif pour l’Empire britannique et pour l’avenir de toute la région. »

Le film réunit une distribution internationale : l’acteur oscarisé Jeremy Irons, la star de Game of Thrones Liam Cunningham, l’acteur tunisien Dhafer L’Abidine, ainsi que les talents palestiniens Hiam Abbass, Yasmine Al-Massri, Kamel El Basha et Saleh Bakri.

La première a réuni de nombreuses personnalités, dont les acteurs britanniques Billy Howle et Robert Aramayo, l’acteur palestinien Karim Daoud Anaya, le producteur de cinéma palestino-jordanien Ossama Bawardi, ainsi que Jacir, Bakri, Al-Massri et Abbass.

Jacir, à qui l’on doit Salt of the Sea, When I Saw You, Wajib et des épisodes de la série Ramy, a entamé le travail sur ce projet avant la pandémie mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad accueille sa toute première représentation de l’opéra « Carmen »

La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC) a fait venir le célèbre opéra "Carmen" pour la première fois en Arabie saoudite. (Fourni)
La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC) a fait venir le célèbre opéra "Carmen" pour la première fois en Arabie saoudite. (Fourni)
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  • L’événement s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle sino-saoudienne, célébrant le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

RIYAD : La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC), en collaboration avec la China National Opera House (CNOH), a présenté jeudi soir l’opéra mondialement connu de Georges Bizet, « Carmen », au Centre culturel Roi Fahd de Riyad. Il s'agit de la toute première représentation de ce chef-d'œuvre en Arabie saoudite.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle sino-saoudienne, qui célèbre le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Chine. Plus de 2 500 invités et dignitaires étaient présents pour la soirée d’ouverture.

Le public a salué cette représentation historique. Thomas Dang, résident à Riyad, a décrit la soirée comme remarquable :

« C’était extraordinaire — une troupe chinoise jouant une œuvre d’un compositeur français sur une histoire espagnole, ici en Arabie saoudite. Ce mélange culturel était incroyable. »

Mise en scène par l’équipe du CNOH, la production a donné vie à l’histoire intemporelle de passion, de jalousie et de destin de Bizet, à travers des costumes vibrants et une distribution internationale.

Créée à Paris en 1875, « Carmen » est l’un des opéras les plus célèbres de l’histoire. Son début en Arabie saoudite marque une étape importante dans le développement culturel du Royaume, illustrant son ouverture croissante aux arts mondiaux.

Huixian, une résidente chinoise de Riyad, a partagé son enthousiasme :

« C’était ma première fois à l’opéra en Arabie saoudite, et aussi la première fois que je voyais ‘Carmen’ en chinois. La performance était très bonne, même si le chant aurait pu être plus puissant. Une soirée mémorable. »

« Carmen » se poursuivra au Centre culturel Roi Fahd jusqu’au 6 septembre 2025, offrant aux spectateurs une opportunité rare d’assister à l’un des opéras les plus emblématiques sur une scène saoudienne.

Selon la RCRC, cette première historique reflète l’engagement continu de la Commission à enrichir l’offre culturelle de Riyad, à travers des événements de classe mondiale, en cohérence avec la Vision 2030 du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Villa Hegra, où le patrimoine devient moteur d’innovation et de diplomatie culturelle

De gauche à droite, Ingrid Périsset, Hervé Lemoine et Fériel Fodil. (Photo Arlette Khouri)
De gauche à droite, Ingrid Périsset, Hervé Lemoine et Fériel Fodil. (Photo Arlette Khouri)
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  • La Villa Hegra n’est pas seulement un lieu d’exposition ou de résidence : elle s’affirme comme un outil de diplomatie culturelle
  • En réunissant artistes, chercheurs et institutions, elle favorise la circulation des idées et des pratiques entre la France, l’Arabie saoudite et au-delà

PARIS: Dans le cadre de la dixième édition de « Think Culture », un rendez-vous incontournable qui interroge les liens entre culture, innovation et société, une table ronde posait une question centrale : comment préserver l’identité d’un site patrimonial exceptionnel tout en l’inscrivant dans le présent et l’avenir ?

Pour y répondre, les organisateurs ont choisi un exemple emblématique : la Villa Hegra, première institution franco-saoudienne dédiée à la coopération culturelle, implantée au cœur du site d’AlUla, au nord-est de l’Arabie saoudite.

Trois voix se sont relayées pour éclairer les enjeux de ce projet : Ingrid Périsset, directrice de la recherche archéologique et du patrimoine pour l’Agence française de développement d’AlUla (AFALULA) ; Fériel Fodil, directrice générale de la Villa Hegra ; et Hervé Lemoine, président de l’Établissement public des manufactures nationales et du Mobilier national.

En introduction, Ingrid Périsset a rappelé les racines profondes de la coopération franco-saoudienne dans le domaine archéologique, soulignant que, depuis près d’un quart de siècle, des chercheurs français travaillent sur le site d’Hegra, « petite sœur de Pétra », joyau nabatéen classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette présence pionnière, amorcée au début des années 2000, a contribué à révéler la richesse exceptionnelle d’AlUla et à établir un climat de confiance entre les deux pays.

Pour l’archéologue, il n’existe pas de rupture entre passé et présent : « L’histoire de l’art est un continuum, une transmission permanente. Les artistes contemporains se retrouvent souvent bouleversés en découvrant des objets millénaires, comme s’ils partageaient une même mémoire créative avec ceux qui les ont façonnés. »

Cette vision inscrit la Villa Hegra dans une logique de dialogue entre héritage et création, où la préservation patrimoniale nourrit l’innovation culturelle.

Prenant la parole, Fériel Fodil a présenté la genèse et les spécificités de la Villa Hegra. Créée à la suite d’un accord intergouvernemental signé en 2021 et renforcée par un décret royal en 2024, lors de la visite du président Emmanuel Macron en Arabie saoudite, l’institution s’affirme comme un pilier de la diplomatie culturelle.

Sa singularité tient à sa gouvernance bicéphale, à la fois française et saoudienne, qui se traduit par une double direction curatoriale, des équipes mixtes et une programmation ouverte aux artistes francophones et arabophones. « C’est la première villa véritablement binationale du réseau français, souligne-t-elle. Elle incarne une volonté de coopération équilibrée et réciproque. »

La Villa Hegra rejoint ainsi les grandes villas françaises à l’étranger – de la Villa Médicis à Rome à la Casa de Velázquez à Madrid, en passant par la Villa Kujoyama à Kyoto et la Villa Albertine aux États-Unis. Mais, contrairement à ses sœurs, elle s’implante dans un territoire encore en devenir culturel, avec l’ambition d’être ancrée localement tout en restant ouverte sur le monde.

Pour Hervé Lemoine, l’intérêt de la Villa Hegra tient aussi à sa capacité à accueillir les métiers d’art et du design, trop souvent relégués au second plan derrière les arts visuels ou les arts vivants. Ces savoir-faire, estime-t-il, constituent pourtant un patrimoine matériel essentiel.

Le partenariat entre la Villa Hegra et les Manufactures nationales vise à valoriser cette dimension. Dès les premiers échanges, des pièces de mobilier français ont été installées sur place, non pas uniquement pour leur confort ou leur esthétique, mais pour témoigner de la richesse des traditions artisanales. « C’est une autre manière de créer des ponts, explique-t-il. En montrant le travail du bois ou des arts décoratifs, nous favorisons un échange culturel fondé sur la main, le geste et la matière. »

Ce dialogue se concrétise également par des résidences croisées : une jeune artiste saoudienne rejoindra bientôt les ateliers français pour découvrir la diversité des métiers représentés. Il s’agit là d’une transmission tangible des savoir-faire, vecteur d’innovation et de coopération durable.

La Villa Hegra n’est pas seulement un lieu d’exposition ou de résidence : elle s’affirme comme un outil de diplomatie culturelle. En réunissant artistes, chercheurs et institutions, elle favorise la circulation des idées et des pratiques entre la France, l’Arabie saoudite et au-delà.

Son inscription officielle dans le réseau des villas françaises, prévue à Paris en octobre prochain, ouvrira la voie à de nouveaux échanges artistiques entre les différents sites — qu’il s’agisse de l’Opéra de Paris invité à AlUla ou de collaborations entre designers, musiciens et écrivains.

À travers cette initiative, la France et l’Arabie saoudite affirment une ambition commune : relier le passé au présent et faire du dialogue interculturel un moteur de rayonnement international.