Les Etats-Unis condamnent les «attaques horribles» du Hamas contre Israël

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec la ministre mexicaine des Affaires étrangères Alicia Barcena (hors champ) après une réunion, au Palais national de Mexico, le 5 octobre 2023. (AFP).
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec la ministre mexicaine des Affaires étrangères Alicia Barcena (hors champ) après une réunion, au Palais national de Mexico, le 5 octobre 2023. (AFP).
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Publié le Samedi 07 octobre 2023

Les Etats-Unis condamnent les «attaques horribles» du Hamas contre Israël

  • «Les Etats-Unis condamnent sans équivoque les attaques horribles par des terroristes du Hamas contre Israël, y compris des civils», a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken
  • Le Canada également «condamne sans réserve l'attaque terroriste menée en ce moment contre Israël» et soutient «pleinement Israël et son droit de se défendre», a par ailleurs affirmé son Premier ministre Justin Trudeau

WASHINGTON : Les Etats-Unis ont condamné samedi "les horribles attaques terroristes du Hamas" contre Israël, assurant rester "fermement" aux côtés de leur allié après une offensive surprise lancée de la bande de Gaza par le mouvement islamiste palestinien.

Le président américain Joe Biden a été "informé" par ses conseillers à la sécurité nationale des "horribles attaques terroristes du Hamas" contre Israël et continue à suivre la situation, a fait savoir la Maison Blanche dans un court communiqué.

"Les Etats-Unis condamnent sans équivoque les attaques horribles par des terroristes du Hamas contre Israël, y compris des civils", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans un communiqué.

Le Canada également "condamne sans réserve l'attaque terroriste menée en ce moment contre Israël" et soutient "pleinement Israël et son droit de se défendre", a par ailleurs affirmé son Premier ministre Justin Trudeau, tout en appelant à préserver la vie des civils.

Au moins 198 personnes ont été tuées samedi dans la bande de Gaza dans les représailles israéliennes à une offensive surprise du Hamas, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste, au pouvoir dans l'enclave palestinienne.

Au moins 70 personnes ont péri depuis le début de l'offensive du Hamas qui a tiré des milliers de roquettes vers Israël, et dont des combattants se sont infiltrés dans des localités israéliennes, ont indiqué les services de secours israéliens.

Le chef du Pentagone, le ministre de la Défense Lloyd Austin, a déclaré que son ministère s'assurerait qu'Israël avait "ce dont il a besoin pour se défendre et protéger les civils de la violence aveugle et du terrorisme".

"Notre engagement au droit d'Israël à se défendre demeure inébranlable", a ajouté M. Austin dans un communiqué, dénonçant des "attaques abjectes contre des civils".

Le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan, est en contact étroit avec les partenaires israéliens, a souligné Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Les relations américano-israéliennes se sont nettement tendues depuis le retour au pouvoir en décembre 2022 de Benjamin Netanyahu, à la tête d'un gouvernement que Joe Biden a qualifié de "plus extrême" de l'histoire du pays.

L'administration américaine déplore la réforme du système judiciaire israélien qu'elle juge "antidémocratique" et de la poursuite de la colonisation israélienne des territoires palestiniens.

Depuis le début de l'année, les violences liées au conflit israélo-palestinien se sont intensifiées et avaient déjà coûté la vie avant samedi à au moins 247 Palestiniens, 33 Israéliens, une Ukrainienne et un Italien, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.