Arabie saoudite: Le Forum sur la quatrième révolution industrielle réunit innovateurs et pionniers du secteur

L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d'Arab News (à gauche), a animé l'une des sessions (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d'Arab News (à gauche), a animé l'une des sessions (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial (Photo AN, Yazeed al-Samrani).
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Publié le Mardi 10 octobre 2023

Arabie saoudite: Le Forum sur la quatrième révolution industrielle réunit innovateurs et pionniers du secteur

  • Le Forum économique mondial soutient l'ambition de l'Arabie saoudite, assure son président
  • La quatrième révolution industrielle vise à fusionner les mondes physique, numérique et biologique, affirme Munir Eldesouki

RIYAD: La deuxième édition du Forum de la quatrième révolution industrielle en Arabie saoudite s'est tenue lundi à la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz, sur le thème «Promouvoir l'innovation grâce à l'impact collectif pour le développement durable».

L'événement a été organisé par le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle, qui est affilié au Forum économique mondial.

Les responsables du centre ont invité leur réseau international de partenaires à discuter des défis urgents et des opportunités de changement dans les domaines de l'innovation, de l'intégration mondiale et des partenariats public-privé.

Selon les organisateurs, l'événement a permis de montrer la rapidité avec laquelle l'Arabie saoudite est devenue un leader mondial dans le domaine des nouvelles technologies.

Borge Brende, président du Forum économique mondial, a indiqué durant l'événement que la collaboration entre les secteurs public et privé était essentielle à l'élaboration de politiques permettant une innovation responsable.

«Le monde est maintenant à mi-parcours de l'agenda 2030, mais seulement 12% des objectifs de développement durable sont sur la bonne voie», a-t-il déclaré.

«Il y a là une opportunité, car nous savons que l'innovation peut être un accélérateur important pour les objectifs de développement durable.»

M. Brende a ajouté que les deux tiers des objectifs de développement durable pourraient être soutenus par l'innovation technologique et que l'Arabie saoudite était à l'avant-garde pour exploiter ce potentiel.

Il a noté que depuis le dernier forum en 2021, le Royaume continuait à ouvrir la voie à l'innovation et à la technologie dans la région et dans le monde dans le cadre de son plan de réforme Vision 2030. 

«Ce n'est qu'en faisant travailler ensemble les dirigeants des entreprises et des gouvernements que nous pourrons maximiser les avantages et réduire les risques de menaces, et l'événement d'aujourd'hui témoigne de ce partenariat.»

«Le Forum économique mondial reste attaché à l'ambition de l'Arabie saoudite. J'espère que vous tirerez parti de la discussion d'aujourd'hui pour agir en faveur d'un impact durable et positif pour tous, conforme à cette ambition», a ajouté M. Brende.

Partenariats mondiaux

Lors de son discours d'ouverture, Munir Eldesouki, président de la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz, a déclaré que la quatrième révolution industrielle visait à fusionner les mondes physique, numérique et biologique et à modifier le tissu même de la vie.

Il a ajouté que les technologies émergentes telles que l'intelligence artificielle ou l'informatique quantique avaient changé la perception du monde quant aux opportunités et aux menaces possibles.

M. Eldesouki a souligné que, s'il convient de célébrer les étapes importantes, il faut rester conscient des défis posés par les innovations révolutionnaires.

«Notre responsabilité commune est de trouver un équilibre entre le vaste paysage technologique et l'éthique, la gouvernance et la sécurité, et cette mission met la technologie au service de nos citoyens, de nos valeurs et de notre avenir», a-t-il affirmé.

«Nos collaborations touchent le monde entier avec des domaines d'intérêt qui font véritablement écho à la Vision 2030 en matière d'intelligence artificielle, de transformation urbaine, de politique des données, et bien plus encore.»

Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar al-Khorayef, a discuté de la transformation et de la croissance accélérées de l'industrie manufacturière en Arabie saoudite lors d'une session animée par Basma al-Buhairan, la directrice générale du Centre pour la quatrième révolution industrielle. 

Évoquant le rôle des gouvernements dans l'innovation et la technologie, M. Al-Khorayef a déclaré: «Nous finançons et investissons sans aucun doute dans l'innovation et l’industrie de pointe.»

«En outre, nous offrons des subventions à certaines activités qui répondent à des critères particuliers dans l'écosystème global du secteur industriel, de l'exploitation minière, de la logistique et de l'énergie.»

Parallèlement, des experts de l'industrie spatiale ont discuté des partenariats mondiaux visant à promouvoir l'innovation.

Rayyanah Barnawi, chercheuse en biomédecine et première femme astronaute saoudienne, a indiqué avoir été sélectionnée pour mener des recherches sur la Station spatiale internationale il y a près d'un an.

«Grâce à l'ambition de l'agence spatiale saoudienne et à ses partenariats mondiaux, nous avons pu mener une mission historique dans l'espace. Aujourd'hui, je vois que l'avenir est très prometteur et que les possibilités d'avancées pharmaceutiques et technologiques sont infinies», a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que la réalisation de telles expériences dans l'espace, dans un environnement spécifique non disponible sur Terre, était plus efficace et bénéfique.

«Un environnement en microgravité permet d'accéder plus facilement aux cellules avec lesquelles nous travaillons. Ici, sur Terre, nous travaillons avec des cellules en 2D, mais dans l'espace, nous pouvons observer les cellules telles qu'elles existent en 3D.»

«C'est pourquoi nous avons pu générer ou produire des possibilités de traitement qui ne sont pas disponibles ici sur Terre, car nous pouvons étudier ces cellules à l'aide de technologies dans un meilleur état et dans un environnement moins contaminé», a expliqué Mme Barnawi. 

Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe à Arab News, a discuté du rôle des femmes dans l'innovation avec le Dr Einas Al-Eisa, présidente de l'Université de la princesse Nourah bent Abdelrahman.

Mme Al-Eisa a affirmé que son établissement était la plus grande université féminine au monde, tant par sa taille que par le nombre d'étudiantes et de programmes qu'elle propose, en particulier au sein de ses cinq facultés de santé.

«Actuellement, au sein de l'université, 25% de notre communauté académique, tant le personnel que les étudiantes, relèvent des filières STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), et 15% de nos étudiantes sont inscrites dans des disciplines liées à la santé», a-t-elle déclaré.

«Il peut être surprenant pour certains de savoir que la diversité des genres contribue à un plus grand nombre de nouvelles publications de recherche largement citées. Dans un rapport publié par le BCG (Boston Consulting Group), les entreprises dont les équipes de direction sont plus diversifiées génèrent des revenus d'innovation plus importants.»

En marge du forum, un protocole d'accord a été signé entre le Centre saoudien pour la quatrième révolution industrielle et le ministère des Transports et des Services logistiques.

Ce protocole d'accord vise à promouvoir la coopération en élaborant des politiques de gestion des technologies de la quatrième révolution industrielle dans le secteur des transports et de la logistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Riyad: une portée mondiale grâce à des infrastructures stratégiques et des événements majeurs

 Le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, s'exprime lors de la conférence Cityscape Global 2024 dans la capitale saoudienne, lundi. (AN)
Le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, s'exprime lors de la conférence Cityscape Global 2024 dans la capitale saoudienne, lundi. (AN)
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  • Le prince Faisal souligne la capacité croissante de Riyad à accueillir et à gérer des événements de grande envergure, qui sont essentiels pour renforcer l'identité mondiale de la ville
  •  «Je pense que l'accueil de millions de visiteurs a un impact sur chaque habitant de Riyad et la façon dont la ville les gère est fascinante», a-t-il déclaré

RIYAD: La capitale de l'Arabie saoudite se transforme rapidement en un centre urbain mondial, grâce à d'ambitieux projets d'infrastructure et à une stratégie de diversification économique, selon le maire de la ville.

S'exprimant lors de la conférence Cityscape Global 2024, le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, a mis l'accent sur le développement significatif de la ville, notant que ses infrastructures rivalisent désormais avec celles des villes les plus avancées du monde.

«Riyad s'appuie sur des fondations très solides avec des infrastructures qui rivalisent avec celles des villes du monde entier», a déclaré le prince Faisal, soulignant le rôle central de la ville dans les efforts de diversification économique de l'Arabie saoudite.

Le maire a souligné l'impact substantiel des dépenses publiques sur la ville, notamment en matière de création d'emplois. Il a révélé que le coût de la création d'emplois à Riyad est inférieur d'environ 30% à celui d'autres régions du Royaume.

Les grands projets, a-t-il ajouté, continuent d'être les principaux moteurs de la croissance urbaine de Riyad. Cette transformation est particulièrement évidente dans le développement en cours du métro de Riyad, qui devrait être pleinement opérationnel dans le courant de l'année. Ce système de transport, d'une valeur de 22,5 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro), reliera les zones critiques de la ville, améliorant ainsi la mobilité grâce à un vaste réseau de métro.

Le prince Faisal a également souligné la capacité croissante de Riyad à accueillir et à gérer des événements de grande envergure, qui sont essentiels pour renforcer l'identité mondiale de la ville.

«Je pense que l'accueil de millions de visiteurs a un impact sur chaque habitant de Riyad et la façon dont la ville les gère est fascinante», a-t-il déclaré.

Dans le cadre de ses ambitions mondiales, Riyad se prépare à accueillir des événements internationaux majeurs tels que l'Expo 2030, ainsi que de nombreux tournois sportifs. Ces événements contribuent non seulement à la croissance économique de la ville, mais aussi au développement d'un sentiment d'appartenance à la communauté parmi ses habitants.

Pour ce qui est de l'avenir, le prince Faisal a partagé une vision audacieuse du rôle de Riyad en tant que ville mondiale d'ici à 2030. Il envisage une expérience transparente pour les visiteurs, qu'il s'agisse de voyager avec Riyadh Air, d'emprunter le métro pour se rendre au nouveau projet Murabba, d'assister à des événements à Qiddiya ou de se détendre dans les vastes espaces verts du parc du roi Salmane.

La conférence Cityscape Global 2024, qui s'est tenue du 11 au 14 novembre à Riyad, a mis en évidence la volonté de la ville de devenir un centre d'affaires international, avec plus de 400 exposants et plus de 500 intervenants qui ont présenté l'avenir de la vie urbaine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Arabie saoudite: Un nouveau défi technologique pour stimuler l'innovation logistique

L'objectif de ce défi est de soutenir les nouvelles solutions technologiques favorisant l'efficacité et la productivité, et par conséquent la croissance de l'économie numérique.
L'objectif de ce défi est de soutenir les nouvelles solutions technologiques favorisant l'efficacité et la productivité, et par conséquent la croissance de l'économie numérique.
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  • L'objectif de ce défi est de soutenir les nouvelles solutions technologiques favorisant l'efficacité et la productivité, et par conséquent la croissance de l'économie numérique.
  • Les participants peuvent accéder à plus de 20 programmes de formation et sessions de mentorat.

RIYAD :  le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a lancé le défi LogisTech afin d'encourager l'innovation dans le domaine de la logistique.

L'objectif de ce défi est de soutenir les nouvelles solutions technologiques favorisant l'efficacité et la productivité, et par conséquent la croissance de l'économie numérique.

En partenariat avec le ministère des transports et des services logistiques, l'autorité générale des transports et Infinite PL, le défi est ouvert aux passionnés de logistique et de technologie, aux experts et aux leaders de l'industrie. Les inscriptions seront closes le 5 décembre.

Les participants passeront par les étapes de l'acceptation, du développement du modèle d'entreprise, de la sélection finale et d'un camp d'entraînement, a rapporté lundi l'agence de presse saoudienne.

Le 21 janvier, les participants présenteront leurs idées aux juges. Les projets gagnants, qui proposent des solutions sectorielles pratiques, seront célébrés lors d'une cérémonie finale.

Le concours couvre trois domaines : l'amélioration et la durabilité de la flotte, les solutions alternatives de livraison et de commerce, et l'intelligence logistique basée sur les données.

Les participants peuvent accéder à plus de 20 programmes de formation et séances de mentorat, qui permettront à plus de 250 personnes d'acquérir les compétences nécessaires pour affiner leurs idées et développer des prototypes.

Le ministère invite les personnes intéressées à s'inscrire sur code.mcit.gov.sa/fr/bootcamp/LogisTech-Challenge. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


COP29 : Le financement climatique au cœur des débats à Bakou

Réunissant quelque 50 000 participants, parmi lesquels figurent grands patrons et responsables politiques de premier ordre, la COP29 entend donner un nouvel élan à la lutte mondiale contre le changement climatique. (Reuters)
Réunissant quelque 50 000 participants, parmi lesquels figurent grands patrons et responsables politiques de premier ordre, la COP29 entend donner un nouvel élan à la lutte mondiale contre le changement climatique. (Reuters)
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  • «L'équité et la justice climatique au cœur de notre action », affirme Mukhtar Babayev, président de la COP29
  • Au cœur des discussions figure l'établissement d'un Nouvel Objectif Quantifié Collectif sur le financement climatique

BAKOU:   C'est sous le signe de la solidarité que s'ouvre ce lundi, à Bakou, la grande messe annuelle du climat.  Au programme: des négociations cruciales sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique.

Se déroulant jusqu'au 22 novembre, la 29e Conférence des Parties sur le climat (COP29) a pour thème "Solidaires pour un monde vert".

Plus de 50,000 participants sont attendus dans la capitale azerbaïdjanaise. Pourtant, les absences de poids se multiplient: ni Joe Biden, ni Ursula von der Leyen, ni Lula ne feront le déplacement, selon Reuters. 

Au cœur des discussions figure l'établissement d'un Nouvel Objectif Quantifié Collectif sur le financement climatique.

À l'aube des négociations, les délégués s'apprêtent à aborder des enjeux majeurs: réduction des émissions carbone, développement durable et intégration de la résilience climatique dans les politiques des États.

L'ironie n'échappe à personne : après les Émirats arabes unis l'an dernier, c'est un nouveau pays pétrolier qui accueille les négociations climatiques. Mukhtar Babayev, président désigné de la COP29, y voit pourtant un symbole fort

"Notre pays, à l'instar de l'Arabie saoudite, entame sa mue énergétique", confie-t-il à Arab News. "L'Azerbaïdjan investit massivement dans l'éolien, le solaire et l'hydrogène. Accueillir la COP29 témoigne de cette volonté de changement."

La conférence entend catalyser l'action immédiate et renforcer la responsabilité collective des instances internationales.

M. Babayev a souligné le rôle de l'Azerbaïdjan dans la coordination des efforts mondiaux. "Nous espérons que la COP29 en Azerbaïdjan servira de plateforme aux pays en développement pour exprimer leurs défis et solutions uniques en matière de climat."
«Fort de notre propre expérience de transition environnementale et économique, nous saisissons pleinement la complexité d'harmoniser développement et impératifs climatiques», souligne le président de la COP29.

« Notre position nous permet de jeter des ponts entre le Sud global et les nations industrialisées, pour une action climatique qui ne laisse personne au bord du chemin. »

Concernant l'accueil du sommet, M. Babayev met en avant les efforts déployés : «Bakou s'est métamorphosée pour recevoir les milliers de délégués attendus. Nous avons massivement investi dans des infrastructures durables à la hauteur de l'événement. »

Les travaux se poursuivent à un rythme soutenu dans la capitale azerbaïdjanaise. «Nous déployons un vaste réseau de transports en commun écologiques et repensons entièrement la mobilité urbaine. L'objectif est clair: faire de ce sommet un modèle d'écoresponsabilité», détaille M. Babayev.

«Notre engagement va plus loin», poursuit-il. «La COP29 fonctionnera exclusivement aux énergies renouvelables, avec une ambition "zéro déchet" sur l'ensemble de la manifestation. »

L'Azerbaïdjan peut déjà s'appuyer sur des réalisations concrètes: «De la restauration de nos écosystèmes dégradés à la préservation de la mer Caspienne, nous avons développé une véritable expertise environnementale », fait valoir M. Babayev. 

« La COP29 sera l'occasion de partager ces expériences et de les déployer à l'échelle internationale. »

Si le chemin s'annonce semé d'embûches, la COP29 représente un moment charnière pour transformer les ambitions en actions concrètes au bénéfice des générations futures.

« Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités, à innover et à catalyser la coopération internationale nécessaire pour faire face à l'urgence climatique », assure Babayev, avant de conclure: «C'est maintenant que se construit l'avenir durable auquel nous aspirons tous.»