LIV Golf échoue dans sa dernière tentative de faire partie du classement mondial

Le circuit de LIV Golf, qui compte 48 joueurs répartis en 12 équipes de quatre et se déroule dans 14 villes à travers le monde, a déposé sa première demande de reconnaissance auprès de l’OWGR en juillet 2022. (AFP)
Le circuit de LIV Golf, qui compte 48 joueurs répartis en 12 équipes de quatre et se déroule dans 14 villes à travers le monde, a déposé sa première demande de reconnaissance auprès de l’OWGR en juillet 2022. (AFP)
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Publié le Mercredi 11 octobre 2023

LIV Golf échoue dans sa dernière tentative de faire partie du classement mondial

  • La demande d’intégration de la LIV Golf League dans l’Official World Golf Ranking (OWGR) a été refusée pour la deuxième fois
  • Le circuit, soutenu par le Fonds d’investissement public saoudien (PIF), estime que ce rejet «prive les fans et les joueurs»

VILLE ÉCONOMIQUE DU ROI ABDALLAH: La demande d’intégration de la LIV Golf League dans l’Official World Golf Ranking (OWGR), l’organisme chargé de classer les joueurs de golf dans le monde, a de nouveau été refusée.

Dans une lettre adressée mardi à Greg Norman, commissaire de LIV Golf, l’OWGR a déclaré que son comité avait «déterminé à l’unanimité» que le circuit ne devait pas être inclus dans le classement OWGR pour le moment.

Le circuit soutenu par le Fonds d’investissement public (PIF), qui compte 48 joueurs répartis en 12 équipes de quatre et se déroule dans 14 villes à travers le monde, a déposé sa première demande de reconnaissance auprès de l’OWGR en juillet 2022.

La nouvelle ligue gagne rapidement en popularité car elle garantit la présence de golfeurs de premier plan, comme Cameron Smith, Brooks Koepka, Bryson DeChambeau, Dustin Johnson et Phil Mickelson, quelle que soit la région du monde où elle se rend.

Le conseil d'administration de l'OWGR a invoqué deux facteurs pour justifier sa décision. D’une part, la taille du terrain et le fait qu’il reste le même tout au long de l'année; d’autre part, la réduction du nombre de joueurs évoluant dans la ligue en raison la relégation de ceux qui ne sont pas assez performants.

En réponse, LIV Golf a publié un communiqué remettant en cause la validité de l’OWGR. «Le seul objectif de l’OWGR est de classer les meilleurs joueurs du monde. La déclaration d’aujourd’hui montre clairement qu’elle n’est plus en mesure de réaliser cet objectif», indique le communiqué.

«Historiquement, les joueurs ont toujours été soumis à un classement mondial unique pour se qualifier pour les championnats majeurs, les plus grands événements, et pour valoriser les contrats avec les sociétés commanditaires. Ce classement ne représente pas équitablement tous les participants, quel que soit le pays du monde où ils jouent au golf, et prive les fans, les joueurs et toutes les parties prenantes du golf du fondement objectif sur lequel repose toute reconnaissance précise des performances des meilleurs joueurs du monde. Cette situation prive également certains tournois traditionnels des meilleurs terrains possibles», poursuit le communiqué. 

«Aujourd’hui, le golf professionnel ne dispose pas d’un véritable système de notation et de classement global. Le manque de confiance et de clarté ne présente aucun avantage pour les fans ou les joueurs tant que les meilleures performances des joueurs ne sont pas reconnues.» LIV Golf a ajouté qu’elle «continuera à s'efforcer de niveler le marché afin que les fans, les diffuseurs et les sponsors aient l’assurance d’un système de classement indépendant et objectif et le pur plaisir de regarder le meilleur golf du monde».

En l’absence de points, la LIV Golf League ne compte plus que deux joueurs dans le top 50 de l’OWGR (l’Australien Smith occupe la 15e place, et le vainqueur en titre du championnat de la PGA, Brooks Koepka, occupe la 18e place). Lors de son lancement en juin 2022, elle comptait 12 joueurs dans le top 50.

Les points OWGR sont importants, car tous les grands championnats et les événements comme les Jeux olympiques les utilisent comme critère de qualification pour sélectionner les participants.

«Nous ne sommes pas en guerre avec eux. La décision de pas rendre les joueurs éligibles n’est pas politique. Elle est entièrement technique. Les joueurs de la LIV sont évidemment assez bons pour être classés. Ils ne jouent tout simplement pas dans un format qui leur permette d’être classés équitablement par rapport aux 24 autres circuits et aux milliers de joueurs qui tentent d’y participer», a expliqué Peter Dawson, président du conseil d’administration de l’OWGR, dans un communiqué.

«Évidemment, Dustin Johnson et Sergio Garcia doivent être dans le classement. Nous devons trouver un moyen d’y parvenir. J’espère que la LIV pourra trouver une solution, non pas tant en ce qui concerne le format – qui peut être réglé par une formule mathématique – mais en ce qui concerne la qualification et la relégation», a-t-il ajouté. 

Cette décision intervient alors que le PGA Tour (le circuit américain) et le PIF ont conclu un accord de collaboration. Cet accord doit encore être ratifié par les membres du PGA Tour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Liban assure ne pas vouloir de guerre avec Israël, après de premières discussions directes

Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
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  • Le Liban, par la voix du président Joseph Aoun, réaffirme qu’il ne veut pas d’une nouvelle guerre avec Israël et mise sur la diplomatie pour faire cesser les frappes israéliennes dans le sud du pays
  • Le Hezbollah soutient l’approche diplomatique de Beyrouth mais critique l’inclusion d’un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu

BEYROUTH: Le Liban ne veut pas d'une nouvelle guerre avec Israël, a assuré vendredi son président, Joseph Aoun, deux jours après de premières discussions directes, depuis plusieurs décennies, entre des représentants des deux pays.

Le Hezbollah pro-iranien a de son côté assuré soutenir l'approche diplomatique de Beyrouth "pour faire cesser l'agression" israélienne. Mais il a  qualifié d'"erreur" l'inclusion, pour la première fois, d'un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à sa dernière guerre avec Israël.

Alors qu'Israël a multiplié ces dernières semaines ses frappes aériennes au Liban, disant viser le Hezbollah, des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de cet organisme, une rencontre inédite depuis plusieurs décennies entre les deux pays, toujours en état de guerre.

Israël justifie ses frappes en accusant le Hezbollah de se réarmer en violation du cessez-le-feu, ce que le mouvement chiite dément.

Beyrouth pour sa part accuse régulièrement Israël de violer la trêve en poursuivant ses raids et en maintenant une présence militaire dans cinq positions dans le sud du Liban.

Les Libanais "ne veulent pas d'une nouvelle guerre, ils ont assez souffert et il n'y aura pas de retour en arrière", a déclaré M. Aoun à une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite dans son pays, selon un communiqué de la présidence.

- "Sous les bombes" -

Auprès de ses interlocuteurs, il "a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait" du sud du Liban.

Mettant en avant "l'engagement de la partie libanaise à appliquer les résolutions internationales", il a aussi appelé la communauté internationale à "soutenir l'armée libanaise dans sa mission" de désarmement du Hezbollah.

Beyrouth a choisi "la diplomatie pour faire cesser l'agression israélienne" et "nous soutenons cette approche", a de son côté déclaré le chef du Hezbollah, Naïm Qassem dans une allocution télévisée.

Le groupe invoque notamment le maintien par Israël de cinq postes dans le sud du Liban pour s'opposer à son désarmement, pour la mise en oeuvre duquel les Etats-Unis et Israël exercent une forte pression sur Beyrouth.

Arrivée de Damas, la délégation des 15 diplomates onusiens doit rencontrer plusieurs responsables libanais vendredi. Elle se rendra samedi dans la région frontalière du sud, accompagnée de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus.

Le Liban a qualifié de "positives" les discussions directes avec Israël, mais le pays voisin a de nouveau bombardé le lendemain, jeudi, le sud du Liban, disant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

"Il est inacceptable de négocier sous les bombes", a souligné le président du Parlement Nabih Berri, proche allié du Hezbollah, après avoir rencontré la délégation onusienne.

L'issue de ces pourparlers "dépend principalement de la position d'Israël, qui déterminera si les négociations aboutiront à des résultats concrets ou échoueront", a prévenu M. Aoun.

La commission chargée de superviser le cessez-le-feu tiendra de nouvelles sessions avec la participation de délégués civils libanais et israélien à partir du 19 décembre.


L’Arabie saoudite et ses partenaires régionaux rejettent tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
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  • Les ministres ont exprimé une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes sur l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens

RIYAD : Les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d’Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Dans une déclaration conjointe, les ministres ont estimé que cette mesure pourrait faciliter le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza vers l’Égypte.

Ils ont fermement rejeté toute tentative de forcer les Palestiniens à quitter leurs terres, soulignant la nécessité d’une pleine application du plan proposé par le président américain Donald Trump, qui prévoyait l’ouverture du passage de Rafah dans les deux sens et garantissait la liberté de circulation sans coercition.

Les ministres ont insisté sur la création de conditions permettant aux Palestiniens de rester sur leurs terres et de participer à la reconstruction de leur pays, dans le cadre d’un plan global visant à restaurer la stabilité et à répondre à la crise humanitaire à Gaza.

Ils ont réitéré leur appréciation pour l’engagement de Trump en faveur de la paix régionale et ont souligné l’importance de la mise en œuvre complète de son plan, sans entrave.

La déclaration a également mis en avant l’urgence d’un cessez-le-feu durable, de la fin des souffrances des civils, de l’accès humanitaire sans restriction à Gaza, ainsi que du lancement d’efforts de relèvement et de reconstruction précoces.

Les ministres ont en outre demandé la mise en place de conditions permettant à l’Autorité palestinienne de reprendre ses responsabilités dans l’enclave.

Les huit pays ont réaffirmé leur volonté de continuer à coordonner leurs actions avec les États-Unis et les partenaires internationaux pour assurer la pleine mise en œuvre de la résolution 2803 du Conseil de sécurité de l’ONU et des autres résolutions pertinentes, en vue d’une paix juste et durable fondée sur le droit international et la solution à deux États, incluant la création d’un État palestinien indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouveaux bombardements israéliens au Liban malgré des discussions «positives»

Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des sites du Hezbollah pro-iranien qu'elle accuse de se réarmer, au lendemain des premières discussions directes depuis plusieurs décennies entre des représentants des deux pays. (AFP)
Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des sites du Hezbollah pro-iranien qu'elle accuse de se réarmer, au lendemain des premières discussions directes depuis plusieurs décennies entre des représentants des deux pays. (AFP)
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  • Le président libanais Joseph Aoun, saluant les réactions "positives" à la réunion de mercredi, a annoncé que les discussions reprendraient le 19 décembre afin d'éloigner "le spectre d'une deuxième guerre" au Liban
  • "Il n'y a pas d'autre option que la négociation", a-t-il ajouté

JBAA: Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des sites du Hezbollah pro-iranien qu'elle accuse de se réarmer, au lendemain des premières discussions directes depuis plusieurs décennies entre des représentants des deux pays.

L'armée israélienne, qui a multiplié ses frappes ces dernières semaines, a encore frappé jeudi le sud du Liban après avoir appelé des habitants de plusieurs villages à évacuer.

Les bombardements ont touché quatre localités, où des photographes de l'AFP ont vu de la fumée et des maisons en ruines.

Dans le village de Jbaa, Yassir Madir, responsable local, a assuré qu'il n'y avait "que des civils" dans la zone. "Quant aux dégâts, il n'y a plus une fenêtre à 300 mètres à la ronde. Tout le monde est sous le choc", a-t-il ajouté.