«Impuissant»: Le Premier ministre écossais livre une interview pleine d’émotion alors que ses beaux-parents sont coincés à Gaza

Le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, prend la parole lors d’un service de prière et de solidarité, jeudi soir, avec la communauté juive d’Écosse, à Glasgow. (X: @HumzaYousaf)
Le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, prend la parole lors d’un service de prière et de solidarité, jeudi soir, avec la communauté juive d’Écosse, à Glasgow. (X: @HumzaYousaf)
Vendredi, le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré des membres de la communauté palestinienne d’Écosse, à Glasgow, afin de réitérer son appel à l’établissement de couloirs humanitaires à Gaza, dans un contexte de siège israélien. (X : @scotgov)
Vendredi, le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré des membres de la communauté palestinienne d’Écosse, à Glasgow, afin de réitérer son appel à l’établissement de couloirs humanitaires à Gaza, dans un contexte de siège israélien. (X : @scotgov)
Le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a assisté à un service de prière et de solidarité jeudi soir avec la communauté juive d’Écosse. (X: @HumzaYousaf)
Le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a assisté à un service de prière et de solidarité jeudi soir avec la communauté juive d’Écosse. (X: @HumzaYousaf)
Vendredi, le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré des membres de la communauté palestinienne d’Écosse, à Glasgow, afin de réitérer son appel à l’établissement de couloirs humanitaires à Gaza, dans un contexte de siège israélien. (X : @scotgov)
Vendredi, le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré des membres de la communauté palestinienne d’Écosse, à Glasgow, afin de réitérer son appel à l’établissement de couloirs humanitaires à Gaza, dans un contexte de siège israélien. (X : @scotgov)
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Publié le Samedi 14 octobre 2023

«Impuissant»: Le Premier ministre écossais livre une interview pleine d’émotion alors que ses beaux-parents sont coincés à Gaza

  • Humza Yousaf: «Dans mon for intérieur, j’ignore si ma belle-mère sera de retour ou non»
  • Elizabeth et Maged el-Nakla se sont rendus à Gaza pour visiter une membre de la famille malade

​​​​​LONDRES: Le Premier ministre écossais a déclaré qu’il se sentait «désemparé et impuissant» à sauver ses beaux-parents qui sont piégés à Gaza, alors que l’on craint une invasion terrestre massive par Israël.

Dans une interview accordée à Channel 4, Humza Yousaf a fondu en larmes en décrivant la «souffrance» de ses beaux-parents, qui sont réfugiés près de la ville de Gaza.

Elizabeth et Maged el-Nakla s’étaient rendus à Gaza la semaine dernière pour rendre visite à la mère de Maged, âgée de 93 ans.

«Je vais être honnête. Je suis peut-être premier ministre d’Écosse, mais dans cette situation, je me sens impuissant. Je peux élever la voix, je peux raconter l’histoire, mais à part cela, je regarde ma belle-mère et mon beau-père souffrir», confie M. Yousaf à Channel 4.

«Et tout le monde, tout être humain, sait que notre premier instinct est de protéger notre famille du mieux que nous pouvons, et nous nous sentons impuissants.»

«Dans mon for intérieur, j’ignore si ma belle-mère sera de retour ou non. C’est difficile pour moi et incroyablement pénible pour ma femme», ajoute-t-il. 

L’épouse de M. Yousaf, Nadia el-Nakla, a indiqué à la BBC que ses parents étaient «maintenant coincés dans une situation de guerre», poursuivant : «Ma mère dit qu’il y a des bombardements terrestres, maritimes et aériens continus».

Elizabeth «n’a pas dormi depuis lundi» et a l’impression que «tout son corps tremble», précise Nadia, ajoutant que ses parents «sont terrifiés, absolument terrifiés, de ce qui va arriver et de ce qui se passe en ce moment même».

Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont réduit les maisons de sa tante et de son cousin à l’état de ruines. M. Yousaf a affirmé qu’Israël «allait trop loin» dans son conflit avec le Hamas, avertissant que les civils innocents de la bande de Gaza «ne pouvaient pas être utilisés comme dommages collatéraux».

Il a appelé la communauté internationale à «intensifier» ses efforts pour mettre en place un cessez-le-feu à Gaza et à établir un couloir humanitaire pour permettre l’acheminement des fournitures dans l’enclave et le départ des habitants.

«Une catastrophe humanitaire est en train de se produire, et on ne peut justifier le châtiment collectif de 2,2 millions d’habitants de Gaza», souligne-t-il.

Cette semaine, M. Yousaf a écrit une lettre au secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, James Cleverly, le priant de demander au gouvernement israélien d’autoriser les civils à fuir par le poste frontière de Rafah, entre Gaza et l’Égypte.

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Le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, présente ses condoléances aux membres de la communauté juive d’Écosse qui ont perdu des êtres chers dans l’attaque du Hamas contre Israël, alors qu’il assiste à un service de prière et de solidarité jeudi soir avec la communauté. (X : @scotgov)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.