L'état de santé de Macron «stable», selon l'Elysée

Emmanuel Macron, à l’isolement depuis qu’il a été testé postif à la Covid-19, s’exprime au conseil des ministres (Photo, AFP).
Emmanuel Macron, à l’isolement depuis qu’il a été testé postif à la Covid-19, s’exprime au conseil des ministres (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 22 décembre 2020

L'état de santé de Macron «stable», selon l'Elysée

  • Face à la mutation « problématique » du coronavirus, le gouvernement prépare un éventuel rapatriement de Français pour les fêtes
  • La campagne de vaccination débutera par « les maisons de retraite », pour le personnel et les pensionnaires. Environ un million de personnes sont concernées

PARIS: L'état de santé d'Emmanuel Macron, testé positif au Covid-19 jeudi, « demeure stable » par rapport à lundi, a indiqué mardi l'Elysée.

Le président, qui a fêté lundi son 43e anniversaire, s'est isolé à la résidence officielle de La Lanterne, à Versailles, depuis jeudi soir, jour où il a été testé après avoir souffert de fatigue, toux et courbatures. 

Il a promis de « rendre compte chaque jour de l'évolution de la maladie ». Il a présidé lundi en visioconférence un Conseil des ministres dont des images ont été exceptionnellement diffusées.

A trois jours de Noël, il a justifié lundi l'isolement de la Grande-Bretagne face à la mutation « problématique » du coronavirus, le gouvernement préparant un éventuel rapatriement de Français pour les fêtes et le début de la vaccination dimanche.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ainsi que le ministre de la Santé Olivier Véran, ont affirmé lundi que la France commencerait sa campagne de vaccination dimanche, comme l'Allemagne et l'Espagne, dans le cadre d'une coordination européenne, anticipant le feu vert donné lundi soir par la Commission européenne au vaccin Pfizer-BioNTech.

« La vaccination débutera dans les 27 pays de l'UE les 27, 28 et 29 décembre. À tous les sceptiques, à tous ceux qui en doutaient, l'Europe a montré qu'elle était bien plus qu'un grand marché : une communauté de destin », a twitté le Premier ministre Jean Castex après ce feu vert.

Après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait confirmé que la campagne de vaccination débuterait par « les maisons de retraite », pour le personnel et les pensionnaires. Environ un million de personnes sont concernées par cette première phase.

« Pas hors de contrôle »

« Les réunions de préparation du lancement de la campagne vaccinale se tiendront toute la semaine avant un lancement européen prévu ce dimanche », a-t-il ajouté, précisant que d'autres étaient prévue « en début de semaine prochaine ». 

Mais ce sera « un début très progressif », a souligné Véran sur Europe 1.

Et selon lui, il n'y a « a priori » pas de raison « de penser que les vaccins seraient moins efficaces » contre une mutation du virus responsable de la Covid, le Sars-CoV-2, détectée outre-Manche et dont il n'a pas écarté la circulation en France.

Emmanuel Macron, qui présente « encore des symptômes » de la Covid-19, s'est inquiété de cette « mutation problématique du virus avec une forme beaucoup plus agressive » qui justifie, selon lui, la suspension pour 48 heures de toutes les arrivées en provenance du sol britannique décidée la veille par Paris et plusieurs pays européens, dans un contexte déjà tendu par le risque d'un « no deal » sur le Brexit.

L'Union européenne doit tenter d'harmoniser mardi les mesures décidées par les Etats membres pour empêcher les arrivées depuis le Royaume-Uni, alors que la fermeture des frontières a donné lieu à des scènes de chaos avec des passagers bloqués dans les aéroports et des chauffeurs routiers coincés au Royaume-Uni. 

Se voulant rassurante, l'OMS a toutefois affirmé lundi soir que cette variante n'était « pas hors de contrôle » contrairement à ce qu'avait affirmé Londres.

« C'est une situation exceptionnelle qui nous a amenés à prendre cette décision rapide et qui doit nous amener à redoubler de vigilance sur l'évolution » du virus, a justifié Emmanuel Macron, portant un pull à col roulé noir et un masque, depuis la résidence officielle de La Lanterne, à Versailles, où il est toujours à l'isolement après avoir été testé positif jeudi au Covid-19.

La suspension des transports en provenance de la Grande-Bretagne a été annoncée dimanche à l'issue d'un Conseil de défense sanitaire extraordinaire et intervient dans la foulée de mesures similaires prises par la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, le Luxembourg ou l'Irlande.

Et une réunion de suivi présidée par Emmanuel Macron a eu lieu lundi soir, a fait savoir l'Elysée, sans plus de précisions.

« Nous nous donnons les moyens, avec la suspension du passage des frontières pendant 48 heures, de bâtir un protocole sanitaire qui devrait permettre à nos compatriotes qui sont aujourd'hui en Grande-Bretagne et qui avaient prévu de rentrer en France pour passer les fêtes, de le faire avec des nouvelles règles sanitaires qui sont en train d'être discutées et d'être construites », avait expliqué à la mi-journée Attal.

Le porte-parole du gouvernement a invité les Français retenus au Royaume-Uni à réaliser sans attendre un test PCR, qui devrait être l'une des conditions pour pouvoir rentrer en France d'ici Noël.

Gabriel Attal a précisé que l'état de santé d'Emmanuel Macron, qui fête lundi ses 43 ans à l'isolement à La Lanterne, était « stable », après la diffusion exceptionnelle de déclarations du chef de l'Etat pendant le Conseil des ministres en visioconférence. 

Scènes de chaos

Les Bourses européennes ont dévissé lundi en raison des craintes liées à cette mutation : à la clôture, la place parisienne a cédé 2,43%. Les marchés ont également plongé à l'échelle européenne, de Londres à Francfort en passant par Milan. Wall Street a finalement terminé proche de l'équilibre, chutant en début de séance avant de refaire une partie de ses pertes.

Selon le dernier bilan des autorités sanitaires fourni lundi, le pays a enregistré 5 797 nouveaux cas en 24 heures, en baisse par rapport au week-end (12 799 cas dimanche), les chiffres de début de semaine marquant toujours un creux.

La maladie a fait 60 900 morts depuis le début de la pandémie en France et au moins 1,69 million de morts dans le monde.


Moyen-Orient: À force de se vouloir équilibrée, la posture française en devient illisible

Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
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  • En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran
  • Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue »

PARIS: Alors que la guerre entre Israël et l’Iran s’intensifie, la France tente de maintenir une ligne diplomatique fondée sur la retenue, la désescalade et l’équilibre.
Mais cette posture, censée affirmer une voix autonome au sein du concert international, peine désormais à convaincre. À force de vouloir ménager toutes les parties, la position française en devient brouillée, voire illisible.
S’exprimant le dimanche 15 juin, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est montré ferme : « Le programme nucléaire iranien a une vocation militaire. C’est une menace existentielle pour Israël, pour les pays de la région et pour nous aussi », a-t-il affirmé.
En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran.
Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue » à l’adresse de toutes les parties.
Le vendredi 13 juin, à la suite des frappes israéliennes contre des cibles iraniennes, Emmanuel Macron avait rappelé « le droit d’Israël à se protéger », tout en insistant sur la nécessité de « ne pas mettre en péril la stabilité de la région ».
Il est même allé jusqu’à affirmer que la France participerait « aux opérations de protection et de défense » d’Israël en cas de « représailles » menées par l’Iran, « si elle est en situation de le faire ».

La logique française se veut cohérente : elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.

« J’ai marqué notre disponibilité en ce sens », a ajouté le président français lors d’une conférence de presse, et « à l’inverse, je n’envisage aucunement de participer à quelque opération offensive que ce soit. Ce n’est pas notre rôle », a-t-il fait valoir.
La condamnation française du programme nucléaire iranien est ancienne, tout comme son soutien au droit d’Israël à se défendre. Mais, par ailleurs, la France dénonçait, il y a quelques semaines, le blocus humanitaire imposé par Israël à Gaza, le qualifiant de « honte ».
La logique française se veut cohérente: elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.
Cette même logique fait dire à Paris: oui à une riposte contre Téhéran si une ligne rouge est franchie, mais toujours dans une optique diplomatique.
À l’approche du sommet du G7 au Canada, Macron entend plaider cette voie médiane, espérant maintenir la France comme puissance d’équilibre. Mais encore faut-il être entendu et compris.
Dans les faits, Paris semble marginalisé. L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, a reconnu que Tel-Aviv n’avait pas informé la France de ses frappes.
« La relation n’est plus aussi proche qu’avant », a-t-il déclaré. Pour lui, la France reste un allié, « mais pas au point d’avoir été alertée », signifiant clairement que la critique française de la guerre à Gaza a éloigné les deux capitales.
Côté iranien, les leviers français sont tout aussi limités. Malgré les pressions exercées sur Téhéran, y compris une résolution récente de l’AIEA dénonçant l’enrichissement d’uranium par l’Iran, la République islamique reste sourde aux avertissements.

Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.


Les menaces françaises de déclencher la procédure de « snap back » pour rétablir les sanctions, en cas d’absence d’accord sur le nucléaire, sont prises au sérieux, mais elles n’inversent pas la dynamique de confrontation.
Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.
À Paris, on parle d’un simple report technique, mais en vérité, la flambée de violence a démontré le décalage entre la réalité sur le terrain et cette initiative diplomatique pourtant centrale.
Le président Macron, qui souhaitait inscrire cette reconnaissance dans une dynamique plus large d’accords régionaux, avec une normalisation entre Israël et certains pays arabes en contrepartie, doit composer avec un terrain à feu et à sang.
L’idée d’une « reconnaissance réciproque » (d’un État palestinien et de l’État d’Israël par de nouveaux acteurs) reste d’actualité, mais semble désormais hors de portée dans le contexte actuel.
Ce flou diplomatique se heurte aussi à une opinion publique française de plus en plus sceptique. Et Macron, en chute libre dans les sondages, doit composer avec un climat politique intérieur tendu.
Son autorité sur la politique étrangère, pourtant historiquement l’un des leviers du pouvoir présidentiel en France, semble contestée et contrariée.
Pour redevenir lisible et audible, Paris devra clarifier ses priorités : la dénonciation du programme nucléaire iranien ne peut s’accompagner d’une ambiguïté persistante sur la politique israélienne à Gaza et sur la reconnaissance par la France de l’État palestinien.


Metz: un forcené tué par balles, un policier touché à la main

Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
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  • Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier
  • Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard

STRASBOURG: Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet.

Les faits ont commencé dimanche soir dans une rue très passante de la vieille ville de Metz. "Vers 22h00, un individu menace depuis sa fenêtre, avec une arme à canon long, un passant", a rapporté le maire François Grosdidier sur sa page Facebook.

Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier.

Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard.

"Il sortait alors de son studio, tenant dans chaque main un revolver, et faisait feu sur les policiers présents dans le couloir", a-t-il ajouté. "Un policier était blessé à une main, tandis qu'un de ses collègues tirait à trois reprises, touchant l'individu à l'abdomen et au bras".

L'homme de 56 ans a été hospitalisé mais est décédé lundi matin. "Son casier judiciaire porte trace de neuf condamnations", selon M. Bernard.

Le policier blessé a également été hospitalisé.

L'homme détenait "plusieurs armes, de poing et d'épaule, dans son appartement", selon le maire qui a salué l'intervention des forces de l'ordre.


Tourisme en France : entre recherche de soleil, contraintes budgétaires et destinations alternatives

Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
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  • les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget.
  • L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées

RIYAD : Alors que l'été 2025 se profile, les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget. Si 61 % d’entre eux envisagent de prendre quelques jours de congé, selon un sondage OpinionWay pour Liligo, leur comportement de consommation évolue. Pour la première fois en cinq ans, le budget moyen baisse de 74 euros par personne.

L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées comme la Bretagne, la Normandie ou le nord de la France. Cette tendance s’explique notamment par deux étés précédents jugés peu cléments sur le plan météorologique, ce qui dissuade certains vacanciers de s'y rendre à nouveau.

Dans les établissements touristiques du Grand Ouest, les professionnels constatent un recul des séjours d'une semaine, compensé par une légère hausse des courts séjours (2 à 6 nuits). Les réservations de dernière minute restent fréquentes et très dépendantes des prévisions météorologiques du dimanche soir.

Confrontés à une inflation persistante et à des inquiétudes concernant leur pouvoir d’achat, les Français adaptent leurs comportements. Ils réduisent leurs dépenses dans les restaurants, les commerces ou les activités annexes, et sont plus prudents dans la planification de leurs séjours. Les formules « tout compris », jugées plus économiques et prévisibles, rencontrent un succès croissant.

Selon le cabinet Pro tourisme, les prix des hébergements touristiques ont grimpé de 27 % en quatre ans. Dans ce contexte, les territoires proposant des tarifs plus accessibles, comme l’intérieur des terres ou les destinations proches des grandes agglomérations comme l’Eure, la Vienne, l’Ain ou l’Oise, enregistrent une forte progression des recherches, parfois jusqu’à +150 %.

Si les littoraux restent prisés, un rééquilibrage s’opère en faveur des zones rurales et périurbaines. Ces destinations sont non seulement plus abordables, puisque les locations y sont en moyenne 20 à 30 % moins chères que sur la côte, mais elles offrent également un cadre de vie plus agréable.

Ces destinations répondent à une demande croissante de nature, de tranquillité et d’authenticité. La France rurale, longtemps en retrait, bénéficie désormais d’une attractivité renouvelée. Un phénomène accentué par l’essor du télétravail, le besoin de déconnexion et la quête d’expériences plus simples. L’arrière-pays n’est plus perçu comme une alternative de repli, mais comme un véritable choix de qualité.

Sur le plan international, la France reste solidement installée comme première destination mondiale avec 100 millions de touristes étrangers en 2024, devant l’Espagne. Les métropoles touristiques qui accueillent une clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat, comme Paris, Cannes, Nice ou les régions viticoles, affichent des perspectives encourageantes.

Les analystes estiment que les Jeux Olympiques 2024 ont amplifié la visibilité de la France sur la scène mondiale, générant un regain d’intérêt pour la capitale et ses alentours. À Paris, la fréquentation touristique devrait rester élevée en 2025 grâce à l’effet post-événementiel.

Entre contraintes économiques, recherche d’ensoleillement et désir de proximité, le tourisme en France est en pleine mutation. Les professionnels s’adaptent à une clientèle plus exigeante, plus mobile et surtout plus attentive à l’équilibre entre plaisir et dépenses. Le paysage touristique français, longtemps polarisé entre le littoral et la montagne, s’enrichit désormais d’une diversité de choix stratégiques, économiques et culturels.