Emmanuel Macron en Israël, les images

Le président français Emmanuel Macron embrasse une femme alors qu'il rencontre des ressortissants israélo-français qui ont perdu des proches, ainsi que des familles d'otages, à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Photo, AFP)
Le président français Emmanuel Macron embrasse une femme alors qu'il rencontre des ressortissants israélo-français qui ont perdu des proches, ainsi que des familles d'otages, à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 24 octobre 2023

Emmanuel Macron en Israël, les images

  • "Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. A Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation", écrit Macron
  • Le chef de l'Etat va aussi appeler à "préserver les populations civiles" à Gaza tandis qu'Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l'attaque avec l'objectif affiché de "détruire" le Hamas, a indiqué l'Elysée

TEL-AVIV: Le président Emmanuel Macron est arrivé mardi à Tel-Aviv pour exprimer la "pleine solidarité" de la France avec Israël après l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas qui a fait plus de 1.400 morts le 7 octobre.

Le chef de l'Etat va aussi appeler à "préserver les populations civiles" à Gaza tandis qu'Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l'attaque avec l'objectif affiché de "détruire" le Hamas, a indiqué l'Elysée.

Retour, en images, sur sa visite.

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Un véhicule « suivez-moi » de l'aéroport mène l'avion du président français Emmanuel Macron à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv le 24 octobre 2023. (Photo, AFP)

 

 

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Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv le 24 octobre 2023. (Photo, AFP)
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Le président français Emmanuel Macron rencontre des ressortissants israélo-français qui ont perdu des proches, ainsi que des familles d'otages, à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. (Photo, AFP)

Le président commence sa visite par une rencontre à Tel-Aviv avec des familles de Français ou de Franco-israéliens tués dans l'attaque ou emmenés comme otages par le Hamas à Gaza.

 

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"Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. A Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation", écrit Emmanuel Macron sur X (ex-Twitter). (Photo, AFP)

Au moins 30 ressortissants français ont été tués, le plus lourd bilan depuis l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice (86 morts) dans le sud de la France, et neuf sont portés disparus, dont une otage sûre et plusieurs autres probablement détenus par le Hamas à Gaza.

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Le président français Emmanuel Macron (à gauche) rencontre le président israélien Isaac Herzog à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Photo AFP)

Le chef de l'Etat s'est ensuite entretenu avec le président Isaac Herzog. "Je veux que vous soyez certains que vous n'êtes pas seuls dans cette guerre contre le terrorisme", a-t-il déclaré au président Herzog.

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à droite) rencontre le président français Emmanuel Macron à Jérusalem le 24 octobre 2023.

Emmanuel Macron a ensuite rencontré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Le président français, Emmanuel Macron, a proposé mardi à Jérusalem que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l'Etat islamique "puisse aussi lutter contre le Hamas", après son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre.

A l'issue d'une rencontre bilatérale avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le chef de l'État français a assuré la population israélienne de "la solidarité" et "l'émotion" de la France, estimant qu'avec 30 morts français, l'attaque constituait "une page noire de notre propre histoire".

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à droite) salue le président français Emmanuel Macron avant une réunion à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Photo, AFP)

 

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (2e G) s'entretient avec le président français Emmanuel Macron (à droite) lors d'une réunion à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Photo, AFP)

Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu feront une déclaration devant la presse à l'issue de leur entretien à 13H00 (10H00 GMT).

Au cours de sa visite d'une journée, le président Macron, qui doit aussi rencontrer les chefs de l'opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid, doit plaider en faveur d'"une trêve humanitaire" qui "pourra mener à un cessez-le feu", selon l'Elysée.

Le président, dont la visite intervient notamment après celles du président américain, Joe Biden, et du Premier ministre, Rishi Sunak, doit rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah dans l'après-midi. Il sera ainsi le premier dirigeant occidental à se rendre en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre.


Un homme tué par balle à Marseille, le 3e en plein jour depuis début octobre

Un homme a été tué mardi par balle dans les quartiers Nord de Marseille, a-t-on appris de sources concordantes, troisième homicide en plein jour dans la deuxième ville de France depuis début octobre. (AFP)
Un homme a été tué mardi par balle dans les quartiers Nord de Marseille, a-t-on appris de sources concordantes, troisième homicide en plein jour dans la deuxième ville de France depuis début octobre. (AFP)
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  • La deuxième ville de France a enterré mardi Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu jeudi en début d'après-midi devant une pharmacie
  • Les marins pompiers de Marseille sont intervenus vers 14H15 au quartier des Olives pour un homme "blessé par arme à feu"

MARSEILLE: Un homme a été tué mardi par balle dans les quartiers Nord de Marseille, a-t-on appris de sources concordantes, troisième homicide en plein jour dans la deuxième ville de France depuis début octobre.

Interrogé par l'AFP, le parquet a fait état d'un mort, âgé entre 45 et 50 ans, et d'un blessé dans le quartier des Olives (13e arrondissement), sans pouvoir établir à ce stade de l'enquête un lien éventuel avec le trafic de drogue.

Marseille est régulièrement secouée par des "narchomicides" sur fond de trafic de stupéfiants et de guerre des gangs pour le contrôle des points de vente de drogue.

Les marins pompiers de Marseille sont intervenus vers 14H15 au quartier des Olives pour un homme "blessé par arme à feu". Une source policière indiquant ensuite à l'AFP qu'elle avait été "tuée par balle dans le 13e arrondissement".

La deuxième ville de France a enterré mardi Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu jeudi en début d'après-midi devant une pharmacie. Le 9 octobre, un homme avait été tué par balle en fin de matinée dans un quartier populaire du centre.

Selon un décompte de l'AFP, une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans des narchomicides depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône.

Une criminalité qui ne cesse de franchir des paliers: si avant 2020/2021 les victimes étaient bien ancrées dans le narcobanditisme, depuis, les cibles sont devenues les petites mains du trafic, parfois mineures et touchées à l'aveugle sur des points de deal, faisant parfois des victimes collatérales.

Avec Mehdi Kessaci, un nouveau cap a été franchi selon les observateurs, ce jeune de 20 ans totalement étranger du trafic de drogue ayant été visé volontairement, peut-être pour intimider son frère Amine engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, selon les premiers éléments de l'enquête.


Fleurs blanches et hommages de Marseillais à Mehdi Kessaci pour ses obsèques

Cette capture d'écran réalisée le 14 novembre 2025 à partir d'une vidéo de l'AFP datée du 7 juillet 2024 montre Mehdi Kessaci, frère d'Amine Kessaci, fondateur de l'association Conscience et ancien candidat dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône pour la coalition de gauche Nouveau Front Populaire (NFP).
Cette capture d'écran réalisée le 14 novembre 2025 à partir d'une vidéo de l'AFP datée du 7 juillet 2024 montre Mehdi Kessaci, frère d'Amine Kessaci, fondateur de l'association Conscience et ancien candidat dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône pour la coalition de gauche Nouveau Front Populaire (NFP).
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  • Au milieu des gerbes trônent celle des Ecologistes, le parti d'Amine Kessaci, frère de Mehdi, qui selon les premières investigations, pourrait avoir été tué pour toucher et avertir Amine
  • Il y a également celle de Guy Benarroche, sénateur écologiste des Bouches-du-Rhône mais aussi de simples citoyens comme cette retraitée, présente avec un bouquet de roses blanches

MARSEILLE: Les fleurs blanches commençaient à s'accumuler mardi au rond-point où a été abattu jeudi Mehdi Kessaci, en marge de ses obsèques attendues dans l'après-midi à Marseille, dans une ville traumatisée par ce nouveau cap franchi dans les violences liées au narcobanditisme.

Au milieu des gerbes trônent celle des Ecologistes, le parti d'Amine Kessaci, frère de Mehdi, qui selon les premières investigations, pourrait avoir été tué pour toucher et avertir Amine, militant engagé dans la lutte contre le narcobanditisme depuis l'assassinat d'un premier frère, Brahim.

Il y a également celle de Guy Benarroche, sénateur écologiste des Bouches-du-Rhône mais aussi de simples citoyens comme cette retraitée, présente avec un bouquet de roses blanches.

"Je suis venue pour Amine que j'ai bien connu car j'étais maîtresse dans la cité où il habitait avec sa famille. Je l'ai côtoyé ensuite lors de campagnes électorales et je trouve son engagement citoyen formidable", confie à l'AFP Christine Didon.

"Aujourd'hui, on ne peut plus s'en sortir grâce à l'école comme avant. Il y a une dégradation très rapide des conditions de vie, une pauvreté telle qu'il ne reste à certains que le trafic de drogue", ajoute-t-elle.

Mohamed Habib Errabia, 77 ans, est tout de suite descendu de chez lui jeudi quand il a entendu les coups de feu et ce matin il tenait à rendre hommage à ce jeune de 20 ans, victime innocente et totalement étrangère au trafic de drogue, selon les autorités. "On a des enfants, forcément on pense à eux. Qu'est-ce qui peut leur arriver ? On est pas à l'abri d'une balle perdue".

Les obsèques de Mehdi Kessaci se dérouleront mardi après-midi à Marseille sous forte surveillance policière. La famille, qui ne souhaite pas la présence de la presse, a annoncé qu'une marche blanche serait organisée ce week-end.

La police avait identifié des menaces sur Amine Kessaci et ce dernier était placé sous surveillance policière depuis plusieurs semaines. A la rentrée, il a publié un livre "Marseille, essuie tes larmes" (Le bruit du monde), sorte de longue lettre adressée à Brahim, tué avec deux autres jeunes hommes en 2020, dont les assassins présumés seront jugés prochainement.

Mardi matin, une réunion d'urgence à l'Elysée est par ailleurs organisée sur la lutte contre le narcobandistime qui a fait l'objet d'une loi en juin.

"Le narcotrafic est une peste, une lèpre, une venin qui court dans les veines du monde et l'empoisonne", écrit Amine Kessaci dans son livre. "On dit cartel, on dit baron, on dit empire. Moi je dis fosse commune, je dis cimetière, je dis clameur étouffée des mères qui pleurent leurs fils fauchés, des pères brisés par la poudre qui court, des enfants assassinés avant d'avoir su vivre".

 


France: une galerie du Louvre fermée au public en raison d'une «fragilité» de l'édifice

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
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  • Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde
  • A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi

PARIS: Une des galeries du musée du Louvre à Paris sera fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d'une des ailes du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre.

Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde. Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi. Et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations" afin de déterminer les causes de la fragilité identifiée.

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce casse spectaculaire, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Des travaux initialement estimés à quelque 800 millions d'euros, et revus à la hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui a évoqué au moins 1,15 milliard d'euros.