Khaled Nezzar est rentré au pays : L’accusation de complot abandonnée?

Khaled Nezzar avait quitté le pays pour des soins en Espagne, après avoir été entendu par le tribunal militaire de Blida, en tant que témoin, dans l’affaire du «complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée» (Photo, AFP).
Khaled Nezzar avait quitté le pays pour des soins en Espagne, après avoir été entendu par le tribunal militaire de Blida, en tant que témoin, dans l’affaire du «complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée» (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 23 décembre 2020

Khaled Nezzar est rentré au pays : L’accusation de complot abandonnée?

  • Condamné par contumace à une peine de 20 ans de réclusion criminelle, il est rentré au pays après un exil de près d’un an et demi
  • Il est rentré le 11 décembre et a vidé son mandat d’arrêt auprès du tribunal militaire de Blida, qui l’a remis en liberté

Condamné par contumace à 20 ans de réclusion criminelle et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international pour «complot contre l’autorité de l’armée» et «atteinte à l’ordre public», l’ancien ministre de la Défense, le général-major à la retraite Khaled Nezzar se trouve actuellement en Algérie, après un exil forcé de près de 18 mois. Il est rentré le 11 décembre et a vidé son mandat d’arrêt auprès du tribunal militaire de Blida, qui l’a remis en liberté.

L’ancien ministre de la Défense, le général-major à la retraite Khaled Nezzar se trouve en Algérie, apprend-on de source sûre.

Condamné par contumace à une peine de 20 ans de réclusion criminelle et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international, prononcés par le tribunal militaire de Blida, pour «complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée» et «atteinte à l’ordre public», il est rentré au pays après un exil de près d’un an et demi.

Avec ses avocats, il a vidé son mandat d’arrêt auprès du tribunal militaire de Blida et a rejoint son domicile.

Khaled Nezzar avait quitté le pays pour des soins en Espagne, après avoir été entendu par le tribunal militaire de Blida, en tant que témoin, dans l’affaire du «complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée», pour laquelle les deux anciens patrons des services de renseignement, le général-major à la retraite Bachir Tartag, le général de corps d’armée, à la retraite aussi, Mohamed Mediène, ainsi que Saïd Bouteflika, frère conseiller du Président déchu, et Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, ont été poursuivis et condamnés par la même juridiction.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

 


Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

Short Url
  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

Lire la suite

 

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
Avi Shlaim (D.R.)
Short Url
  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

Lire la suite

 

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Short Url
  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.