Investir dans l’art et la culture de l’Arabie saoudite en période de crise

Shaqmata vise un large public. Toute personne qui souhaite posséder une pièce unique et spéciale avec une histoire – tout en restant pratique – est un potentiel client (Fournie)
Shaqmata vise un large public. Toute personne qui souhaite posséder une pièce unique et spéciale avec une histoire – tout en restant pratique – est un potentiel client (Fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 23 décembre 2020

Investir dans l’art et la culture de l’Arabie saoudite en période de crise

  • L’architecte d’intérieur saoudienne Abrar Saggaf a lancé sa marque Shaqmata en juillet alors que la pandémie atteignait son paroxysme dans le Royaume
  • Cela faisait des années que ses amis sur les médias sociaux l’encourageaient à fabriquer des objets décoratifs comme des tapis et des oreillers à partir de ses dessins

DJEDDAH : La pandémie de coronavirus a imposé des défis sans précédent aux entreprises du monde entier. Cependant, elle a également accéléré la croissance du commerce électronique dans la mesure où les gens dépendent de plus en plus des services en ligne. 

L’architecte d’intérieur saoudienne Abrar Saggaf (@Abrarsaggaf) a lancé sa marque Shaqmata (@shaqmata) en juillet alors que la pandémie atteignait son paroxysme dans le Royaume. 

Au lieu de s’enliser dans les conditions économiques engendrées par la pandémie, elle a décidé de se lancer un nouveau défi. 

«Je me suis demandé : “Pourquoi devrait-on se limiter à une seule spécialité, une seule carrière et une seule source de revenus quand on peut investir sur ses talents et explorer de multiples possibilités?”» confie-t-elle à Arab News. «J’ai ouvert un tiroir et redécouvert tous les dessins que j’avais collectionnés au fil des ans. Ils ressemblaient à notre culture locale et j’ai donc décidé de transposer mon style artistique sur des produits.» 

Shaqmata, qui signifie «gribouillage» en arabe, propose des produits de tous les jours sur lesquels s’exprime l’art de Saggaf. 

Cela faisait des années que ses amis sur les médias sociaux l’encourageaient à fabriquer des objets décoratifs comme des tapis et des oreillers à partir de ses dessins – ses «gribouillages» – qu’elle réalisait pour soulager son stress. 

Saggaf a d’abord créé des sacs et lancé trois modèles depuis juillet. Ceux-ci sont basés sur trois personnages différents de sa création et qui ressemblent à une certaine culture. 

Elle travaille actuellement sur un nouveau produit – une abaya moderne ou une veste légère – qui sera lancé dans un mois. 

Ce qui distingue Shaqmata des autres marques, ce sont ses prix raisonnables, ainsi que la qualité et le design sophistiqué des produits. 

«Chaque personnage qui figure sur nos produits a une histoire, un nom et une date de naissance. Plus vous apportez une touche de profondeur à votre produit, plus les gens s’identifieront à lui», poursuit-elle. «Au début, les gens avaient l’habitude de commander les produits en fonction du modèle, maintenant ils connaissent les modèles par leur nom». 

Shaqmata vise un large public. Toute personne qui souhaite posséder une pièce unique et spéciale avec une histoire – tout en restant pratique – est un potentiel client. 

«Les personnes qui s’intéressent aux marques locales créatives et les amateurs de culture et d’art sont elles aussi des clients potentiels.» 

Ses dix ans d’expérience dans la décoration d’intérieur, associés à sa passion pour l’art, ont permis à Abrar Saggaf de développer son entreprise en quelques mois. 

«Bien que ce soit une expérience complètement nouvelle pour moi, ma longue expérience dans le domaine de la décoration intérieure m’a aidée à bien comprendre comment répondre aux besoins de la clientèle.» 

Elle encourage les jeunes à profiter des opportunités qui se présentent et à se lancer courageusement dans la réalisation des projets dont ils rêvent. «Il faut partir à la recherche de son talent caché, chacun en a un qui mérite attention et investissement.» 

Aujourd’hui, Mme Saggaf vend ses produits sur Instagram et les livre dans toute l’Arabie saoudite. Ils seront bientôt commercialisés dans deux concepts stores à Djeddah ainsi qu’à Riyad et à Alkhobar. 

Elle souhaite également proposer ses produits à un public plus large à travers le monde, puisque sa marque constitue une plate-forme qui permet aux artistes créatifs ayant des intérêts similaires d’y contribuer. 

«Mes objectifs ne connaissent pas de limites. Je veux porter ce projet aussi loin que possible, pour toucher les clients du monde entier». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com