Le French Saudi Youth Business Club: refléter la volonté de la jeunesse saoudienne et française

Sur cette photo, Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie Saoudite (à droite), et Riyadh Al Zamil, PDG de RAZ et co-président du French Saudi Youth Business Club (à gauche). (Photo, twitter/ludovic_pouille)
Sur cette photo, Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie Saoudite (à droite), et Riyadh Al Zamil, PDG de RAZ et co-président du French Saudi Youth Business Club (à gauche). (Photo, twitter/ludovic_pouille)
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Publié le Mardi 07 novembre 2023

Le French Saudi Youth Business Club: refléter la volonté de la jeunesse saoudienne et française

  • Le Saudi French Business Club ou le club des jeunes entrepreneurs saoudiens et français a été lancé officiellement le 28 mars 2023 par l’ambassadeur Mr. Ludovic Pouille
  • «Le FYSBC répond à une demande des jeunes entrepreneurs en Arabie saoudite et en France qui souhaitent aussi pouvoir s’appuyer sur des réseaux informels pertinents pour échanger de manière plus rapide et efficace»

RIYAD :  Le quotidien Arab News, premier journal anglophone du Moyen-Orient, fondé en Arabie saoudite en 1975, a lancé à Dubaï, à l’occasion du 14 juillet 2020, sa troisième édition numérique internationale, Arab News en français.

Depuis son lancement, Arab News en français permet aux Saoudiens de découvrir à travers ce média francophone la France, sa richesse, sa diversité et aux Français de découvrir, à leur tour, la diversité et la richesse de la société et de la culture saoudiennes.     

Dans cette optique, Arab News tient à solliciter l’intervention de personnalités françaises et saoudiennes afin de promouvoir les jeunes entrepreneurs saoudiens et français en mettant en relief leurs compétences et leurs savoir-faire.

Le Saudi French Business Club ou Club des jeunes entrepreneurs saoudiens et français a été lancé officiellement le 28 mars 2023 par l’ambassadeur Mr. Ludovic Pouille.

En tant que diplomate, l’ambassadeur français est convaincu que ce genre d’initiative permet de bâtir des ponts, des passerelles pour rapprocher les jeunesses saoudienne et française.

Pour mettre en relief la création de ce club, Mr. Ludovic Pouille a déclaré au micro d’Arab News en français : « Le French Saudi Youth Business Club est une initiative établie à Paris en 2022 et lancée à Riyad. Elle rassemble de jeunes professionnels et entrepreneurs venant de France et d'Arabie saoudite.

Son objectif est de favoriser la coopération, de faciliter les opportunités d'affaires, de promouvoir la langue française et la diversité linguistique, le tout au sein d'un environnement collaboratif qui encourage la croissance économique, la diversité culturelle et le développement durable. »  

L’ambassadeur de France a ajouté : « Le FYSBC répond à une demande des jeunes entrepreneurs en Arabie saoudite et en France qui souhaitent aussi pouvoir s’appuyer sur des réseaux informels pertinents pour échanger de manière plus rapide et efficace. 

Notre ambition est de forger des partenariats qui suscitent l'intérêt des Saoudiens pour la culture et la langue françaises, mais aussi l’intérêt des Français à découvrir le potentiel de l’Arabie, un pays qui comme la France est attaché à son identité et tourné résolument vers la modernité. »

Les membres de ce club, avant d’être de jeunes entrepreneurs, sont avant tout des jeunes, qui apportent avec eux un nouveau souffle aux relations humaines, aux affaires et aux échanges. Ce sont des jeunes qui partagent les mêmes ambitions, les mêmes espoirs, les mêmes craintes.

Les projets qu’ils ont déjà entrepris et ceux qui le seront bientôt auront des retombées positives sur les relations franco- saoudiennes et renforceront la compréhension et le respect mutuels des deux peuples. 

À cet effet, l’ambassadeur, Mr. Ludovic Pouille a confié au micro d’Arab News en français : « Nous formons de grands espoirs quant à l'impact de ces actions sur la jeunesse de nos deux pays et sur le renforcement des relations entre la France et l'Arabie saoudite. En effet, 70% de la population en Arabie saoudite a moins de 30 ans.

Et je constate chaque jour le dynamisme de cette jeunesse et sa soif d’ouverture sur le monde. La France est également un pays jeune, et notre gouvernement a fait de la valorisation de la jeunesse et de l’entreprenariat une priorité.

Ainsi l'année 2022 a enregistré un record en France, avec plus d'un million de créations d'entreprises. L’Arabie saoudite de son côté modernise et diversifie son économie pour attirer plus d’investisseurs. Il y a donc là un réel momentum à saisir, en exploitant les synergies entre les politiques convergentes de la France et de l'Arabie saoudite, telles que la « Vision 2030 » et « France 2030 ».

L’ambassadeur a achevé l’interview en annonçant : « Les initiatives du FSYBC ont d’ores et déjà un impact positif. De jeunes entrepreneurs saoudiens ont lancé des concepts français comme « Milles Feuilles », des partenariats fructueux avec des institutions telles que l'Association de Sciences Po Monde Arabe, ou encore cette collaboration avec Arab News pour mettre en avant des personnalités contribuant au renforcement des relations bilatérales. Ces initiatives sont devenues possibles grâce au French Saudi Youth Business Club. »


France: la pleine puissance du nouveau réacteur nucléaire EPR repoussée à la fin de l'automne

Cette photographie prise le 25 avril 2024 montre la centrale nucléaire de Flamanville, dans le nord-ouest de la France, alors que la centrale nucléaire Flamanville 3 est prête à démarrer. (AFP)
Cette photographie prise le 25 avril 2024 montre la centrale nucléaire de Flamanville, dans le nord-ouest de la France, alors que la centrale nucléaire Flamanville 3 est prête à démarrer. (AFP)
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  • EDF prévoit désormais que son nouveau réacteur EPR de Flamanville, en Normandie dans l'ouest du pays, atteindra sa pleine puissance "avant la fin de l'automne"
  • Le redémarrage du réacteur est désormais prévu au 1er octobre, décalant de fait le passage à 100% de puissance du réacteur

PARIS: Electricité de France (EDF) prévoit désormais que son nouveau réacteur EPR de Flamanville, en Normandie dans l'ouest du pays, atteindra sa pleine puissance "avant la fin de l'automne", alors que le groupe espérait jusqu'à présent pouvoir franchir cette étape d'ici la fin de l'été.

La prolongation d'un arrêt "pour réaliser une opération de contrôle et de maintenance préventive sur une soupape de protection du circuit primaire principal" conduit à modifier "la date d'atteinte de la pleine puissance, désormais prévue avant la fin de l'automne", a indiqué l'électricien public français sur son site internet vendredi.

Alors que le réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération était à l'arrêt depuis le 19 juin pour des opérations d'essais de mise en service, classiques pour de nouvelles installations nucléaires, EDF a décidé le 2 juillet de le maintenir à l'arrêt pour intervenir sur des soupapes.

EDF avait en effet constaté pendant les essais que deux des trois soupapes placées au sommet du pressuriseur qui permet de maintenir l'eau du circuit primaire à une pression de 155 bars "n'étaient pas complètement conformes" aux attendus en termes d'"étanchéité".

En raison de ces "aléas", EDF a décidé vendredi de prolonger cet arrêt pour mener une opération de maintenance préventive sur la 3e soupape.

"Les expertises menées sur les deux premières soupapes conduisent EDF, dans une démarche pro-active de sûreté, à étendre les vérifications à la troisième soupape en profitant de la logistique déjà en place et mobilisant les compétences disponibles", a expliqué le groupe.

Le redémarrage du réacteur est désormais prévu au 1er octobre, décalant de fait le passage à 100% de puissance du réacteur.

"Il y a 1.500 critères de sûreté qui sont testés lors d'un premier démarrage" de réacteur, a expliqué à l'AFP une porte-parole d'EDF. Lors de ces phases d'essais et de contrôle, il est parfois nécessaire de "refaire des réglages", selon elle.

Le réacteur de nouvelle génération a été raccordé au réseau électrique le 21 décembre 2024, avec douze ans de retard par rapport à la date prévue. Son coût a explosé par rapport au devis initial de 3,3 milliards d'euros: selon un rapport de la Cour des comptes française publié en,janvier, EDF l'estime aujourd'hui à 22,6 milliards d'euros aux conditions de 2023.


Engie confirme ses perspectives 2025 malgré un contexte "incertain et mouvant"

Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
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  • Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre
  • L'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025

PARIS: Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre, et se dit désormais plus confiant pour ses projets renouvelables aux Etats-Unis après une période d'incertitude.

Son résultat net récurrent a reculé de 19% à 3,1 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l'année. Le résultat opérationnel (Ebit) hors nucléaire est ressorti à 5,1 milliards d'euros, en baisse de 9,4% en raison d'une base de comparaison élevée par rapport au premier semestre 2024 et "dans un contexte de baisse des prix".

Mais l'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025.

"Nous abordons les prochains mois avec confiance et nous confirmons notre +guidance+ annuelle", a commenté Catherine MacGregor, sa directrice générale, citée dans le communiqué de résultats.

Elle a néanmoins insisté sur le contexte économique et géopolitique "assez incertain et mouvant", lors d'une conférence téléphonique.

A la Bourse de Paris, Engie cédait 2,45% à 10H53 (8H53 GMT) à 19,15 euros vendredi, après avoir lâché 5% à l'ouverture.

Interrogée sur les Etats-Unis, Catherine MacGregor s'est montrée plus confiante après une période d'incertitude qui a suivi l'entrée en fonction du gouvernement Trump.

"Avec la promulgation du +Big beautifull bill+ (la loi budgétaire de Donald Trump, ndlr) et une première clarification du cadre réglementaire et fiscal qui était attendue, nous nous apprêtons à lancer trois projets pour plus de 1,1 GW de capacité totale, éolien, solaire et batteries qui vont conforter notre croissance jusqu'en 2028", a-t-elle déclaré.

Engie a pour l'heure "juste en dessous de 9 GW en opération aux États-Unis", a-t-elle rappelé.

"Il y avait beaucoup, beaucoup d'incertitudes sur le traitement qui serait donné à ces projets", a-t-elle souligné, mais avec cette nouvelle loi, "on a beaucoup plus de clarté".

"Le marché aux États-Unis reste évidemment très, très porteur", a-t-elle poursuivi. "Les projections de demande d'électricité sont absolument massives et aujourd'hui, il n'y a pas de scénarios (...) sans une grande partie de projets renouvelables", notamment en raison du fort développement des centres de données dans le pays.

Le groupe table sur un résultat net récurrent - qui exclut des coûts de restructuration et la variation de la valeur de ses contrats de couverture - "entre 4,4 et 5,0 milliards d'euros" en 2025.

Engie vise par ailleurs un Ebit hors nucléaire "dans une fourchette indicative de 8,0 à 9,0 milliards d'euros" en 2025.

"Comme prévu, l'Ebit hors nucléaire va atteindre son point bas cette année et le second semestre 2025 sera en hausse par rapport à 2024", a indiqué Catherine MacGregor.

Le bénéfice net en données publiées s'établit à 2,9 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 50%, en raison d'un impact moindre de la variation de la valeur de ses contrats de couverture.

Le chiffre d'affaires a atteint 38,1 milliards d'euros au premier semestre, en croissance de 1,4%.

Engie disposait d'une capacité totale renouvelables et de stockage de 52,7 gigawatts (GW) à fin juin 2025, en hausse de 1,9 GW par rapport à fin 2024. A cela s'ajoutent 95 projets en cours de construction qui représentent une capacité totale de près de 8 GW.

Le groupe dispose d'un portefeuille de projets renouvelables et de batteries en croissance qui atteint 118 GW à fin juin 2025, soit 3 GW de plus qu'à fin décembre 2024.


ArcelorMittal: les taxes douanières américaines érodent la rentabilité au premier semestre

La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
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  • ArcelorMittal a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexiqu
  • ArcelorMittal espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année

PARIS: ArcelorMittal, qui a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexique, espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année.

Malgré un résultat net en hausse de 39% au premier semestre 2025, à 2,6 milliards de dollars, le bénéfice avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement (Ebitda) du deuxième fabricant d'acier mondial a reculé de 10%, à 3,4 milliards de dollars, notamment après l'application de droits de douane de 50% sur l'acier importé aux Etats-Unis depuis le Canada et le Mexique à partir du 4 juin, a expliqué le groupe dans un communiqué jeudi.

Le chiffre d'affaires a aussi pâti du recul de 7,5% des prix moyens de l'acier dans le monde: les ventes se sont amoindries de 5,5%, à 30,72 milliards de dollars au premier semestre.

Jeudi à la Bourse de Paris, après ces annonces, le titre ArcelorMittal a terminé la séance en recul de 2,58%, à 27,52 euros.

Le directeur général du groupe, Aditya Mittal, s'est félicité de la reprise à 100% du site de Calvert aux Etats-Unis, qui devient un site d'acier bas carbone grâce à la construction d'un nouveau four à arc électrique.

En Europe, les tendances à l'accroissement des dépenses publiques sur la défense et les infrastructures "sont un encouragement pour l'industrie de l'acier", a jugé M. Mittal.

Néanmoins, alors que le plan d'action annoncé en mars par la Commission européenne a lancé des "signaux clairs" pour défendre la production européenne d'acier, "nous attendons toujours la concrétisation des mesures de sauvegarde (ou quotas sur les importations d'acier en Europe, NDLR) du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières et sur les prix de l'énergie", a-t-il souligné.

A condition que ces mesures soient mises en place, le groupe prévoit d'investir 1,2 milliard d'euros pour un four à arc électrique sur son site français de Dunkerque (Nord), a-t-il rappelé.

Au total, ArcelorMittal en exploite 29 dans le monde, pour une capacité de production de 21,5 millions de tonnes d'acier recyclé par an, qui augmentera à 23,4 millions de tonnes en 2026 après la mise en service des deux sites espagnols de Gijon et Sestao.