Frappes israéliennes intenses à Gaza, la Jordanie largue de l'aide humanitaire

Cette photo prise depuis une position près de Sderot, le long de la frontière israélienne avec la bande de Gaza, le 5 novembre 2023, montre des fusées éclairantes larguées par les forces israéliennes au-dessus de l'enclave palestinienne (Photo, AFP).
Cette photo prise depuis une position près de Sderot, le long de la frontière israélienne avec la bande de Gaza, le 5 novembre 2023, montre des fusées éclairantes larguées par les forces israéliennes au-dessus de l'enclave palestinienne (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 06 novembre 2023

Frappes israéliennes intenses à Gaza, la Jordanie largue de l'aide humanitaire

  • Israël a annoncé avoir achevé d'encercler la ville de Gaza
  • Les lignes téléphoniques et d'internet à Gaza ont été coupées par Israël, pour la troisième fois depuis le 7 octobre

AMMAN: L'armée israélienne a annoncé dimanche une campagne de frappes "significatives" dans la bande de Gaza qu'elle a coupée en deux, en pleine tournée régionale du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken axée sur l'aide humanitaire à la population palestinienne assiégée.

Près de 10.000 personnes ont été tuées dont la moitié des enfants, selon le gouvernement du Hamas, dans les bombardements israéliens dévastateurs dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.

Plus de 1.400 personnes ont péri en Israël, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas qui ont en outre enlevé et emmené plus de 240 personnes dans la bande de Gaza qu'ils contrôlent, d'après les autorités.

Israël a juré "d'anéantir" le Hamas et le Premier ministre Benjamin Netanyahou s'est dit opposé à toute pause dans la guerre tant que les otages n'auront pas été libérés. "Nous continuerons (l'offensive) jusqu'à remporter la victoire. Nous n'avons pas d'autre alternative", a dit M. Netanyahou.

Son armée pilonne sans cesse depuis le 7 octobre le petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique, et y mène depuis le 27 octobre des opérations terrestres face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.

"Des frappes significatives sont maintenant en cours" dans la bande de Gaza, où l'internet et les lignes téléphoniques ont été coupés peu auparavant, et "elles se poursuivront cette nuit et dans les jours à venir", a déclaré dimanche soir le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

Le gouvernement du Hamas a affirmé qu'Israël menait "d'intenses bombardements" autour de plusieurs hôpitaux, dont l'hôpital al-Shifa, le plus grand de Gaza.

Selon Daniel Hagari, les troupes opérant dans le territoire palestinien l'ont coupé en deux: "Gaza sud et Gaza nord". "Nous permettons encore un passage pour les civils du nord de Gaza et de la ville de Gaza vers le sud", a-t-il ajouté alors que 300.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord du territoire où la situation humanitaire est jugée catastrophique.

«Les enfants avaient très peur»

Israël ordonne depuis la mi-octobre aux civils d'évacuer le nord du territoire, où les combats sont les plus intenses, vers le sud.

"La situation est très difficile. Il n'y a pas de pain, pas d'eau, rien, même pas d'eau salée. On a vu des cadavres (sur la route), les enfants avaient très peur. La situation était très effrayante", a raconté Zakaria Akel qui fuyait avec sa famille vers le sud de la bande de Gaza.

En Israël, les sirènes d'alerte aux roquettes tirées depuis la bande de Gaza, ont retenti maintes fois à Tel-Aviv et dans des villes proches du territoire palestinien. Plusieurs roquettes ont été interceptées selon l'armée. Il n'y a pas eu de victime d'après les services de secours.

Lors d'une nouvelle mission dans la région, Antony Blinken est arrivé en soirée à Bagdad après des visites à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et à Chypre.

A Ramallah, il a mis en garde contre le "déplacement forcé" des civils palestiniens à Gaza et réaffirmé "l'engagement des Etats-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale et la reprise des services essentiels à Gaza", où Israël a coupé les livraisons en eau, en électricité et en nourriture.

En face, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël à Gaza.

Le roi de Jordanie a annoncé le largage tôt lundi matin d'une aide médicale d'urgence à Gaza, destinée à un hôpital de campagne jordanien, ajoutant: "C'est notre devoir d'aider nos frères et sœurs blessés", sur X.

A Chypre, M. Blinken a discuté de la création "d'un couloir maritime", proposé par l'île de la Méditerranée orientale afin de fournir une aide humanitaire au territoire palestinien.

Antony Blinken a aussi réclamé l'arrêt "des violences des extrémistes" en Cisjordanie, où plus de 150 Palestiniens, selon l'Autorité palestinienne, ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre.

Internet coupé 

Malgré de multiples appels à une trêve, les combats acharnés se poursuivent entre les soldats israéliens et le Hamas dans la bande de Gaza, où Israël a affirmé avoir frappé 2.500 cibles depuis le 27 octobre.

Les lignes téléphoniques et d'internet à Gaza ont été coupées par Israël, pour la troisième fois depuis le 7 octobre, selon l'opérateur palestinien Paltel.

L'armée israélienne, accusant de nouveau le Hamas d'utiliser les hôpitaux dans la guerre, a publié des images montrant, entre autres selon elle, des membres du Hamas tirant depuis un hôpital de Gaza. Le Hamas a catégoriquement nié.

Des images diffusées dans la journée par l'armée ont montré des soldats, accompagnés de chars et de bulldozers, patrouillant dans les décombres ou le long du littoral méditerranéen de la bande de Gaza.

Au moins 30 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée.

Israël a annoncé avoir achevé d'encercler la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Pas d'évacuations 

En près d'un mois, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,5 million de personnes.

Israël a placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" ce territoire pauvre de 362 km2, déjà sous blocus israélien depuis 2007.

Dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière avec l'Egypte, sont massées des centaines de milliers de personnes ayant fui le nord.

Cette frontière s'est ouverte partiellement le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires via le point de passage de Rafah. Au total, 450 camions avaient traversé la frontière samedi, selon l'ONU, qui réclame une aide plus importante.

Plusieurs centaines de blessés palestiniens, d'étrangers et de binationaux ont également pu quitter Gaza vers l'Egypte ces derniers jours. Mais aucune évacuation n'a eu lieu dimanche, selon des responsables.

A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement Hezbollah notamment, un allié du Hamas.

Dimanche, quatre membres de la famille d'un journaliste libanais à bord d'une voiture, dont trois enfants, ont été tués dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, selon un média d'Etat libanais.

L'armée israélienne a indiqué avoir "frappé des cibles du Hezbollah" "en réponse à une attaque de missile qui a tué un civil israélien" dans le nord d'Israël. Parmi les cibles, des "véhicules et une rampe de missile", selon elle.

Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 59 combattants du Hezbollah. Six soldats et deux civils ont été tués du côté israélien.

Antony Blinken, qui s'était également rendu en Israël et en Jordanie lors de sa tournée, est encore attendu en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a décidé de rompre tout contact avec Benjamin Netanyahou.


L'Arabie saoudite condamne les actions d'Israël à Gaza devant la CIJ

 Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
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  • Tel-Aviv "continue d'ignorer" les décisions de la Cour internationale de justice, déclare le représentant du Royaume
  • M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

DUBAI : L'Arabie saoudite a condamné mardi devant la Cour internationale de justice la campagne militaire israélienne en cours à Gaza, l'accusant de défier les décisions internationales et de commettre de graves violations des droits de l'homme.

S'exprimant devant la Cour, le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, a déclaré qu'Israël "continue d'ignorer les ordres de la Cour" et a insisté sur le fait que "rien ne justifie les violations commises par Israël à Gaza".

M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

Ses remarques ont été formulées au deuxième jour des audiences de la CIJ sur les obligations humanitaires d'Israël à l'égard des Palestiniens, qui se déroulent dans le cadre d'un blocus israélien total de l'aide à la bande de Gaza, qui dure depuis plus de 50 jours.

Ces audiences s'inscrivent dans le cadre d'efforts plus larges visant à déterminer si Israël a respecté les responsabilités juridiques internationales dans sa conduite lors de la guerre contre Gaza.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Syrie: neuf morts dans des affrontements entre forces de sécurité et combattants druzes près de Damas

Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants. (AFP)
Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants. (AFP)
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  • Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...) qui a visé les civils innocents", faisant assumer aux autorités syriennes "l'entière responsabilité "
  • "La protection de la vie, de la dignité et des biens des citoyens est l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'Etat et des organismes de sécurité", a ajouté le communiqué

DAMAS: Neuf personnes ont été tuées dans des affrontements entre les forces de sécurité syriennes et des combattants de la minorité druze à Jaramana, dans la banlieue de Damas, sur fond de tension confessionnelle, selon un nouveau bilan mardi d'une ONG.

Ces violences interviennent un mois après des massacres qui ont visé la minorité alaouite, faisant des centaines de morts, dans le pays où la coalition islamiste qui a pris le pouvoir en décembre est scrutée par la communauté internationale.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les forces de sécurité ont lancé un assaut" contre la banlieue à majorité druze de Jaramana, après la publication sur les réseaux sociaux d'un message vocal attribué à un druze et jugé blasphématoire envers l'islam.

L'OSDH, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, a précisé que six combattants locaux de Jaramana et trois "assaillants" avaient été tués.

Plusieurs habitants de Jaramana joints au téléphone par l'AFP ont indiqué avoir entendu des échanges de tirs dans la nuit.

"Nous ne savons pas ce qui se passe, nous avons peur que Jaramana devienne un théâtre de guerre", a affirmé Riham Waqaf, une employée d'une ONG terrée à la maison avec son mari et ses enfants.

"On devait emmener ma mère à l'hôpital pour un traitement, mais nous n'avons pas pu" sortir, a ajouté cette femme de 33 ans.

Des combattants locaux se sont déployés dans les rues et aux entrées de la localité, demandant aux habitants de rester chez eux, a dit à l'AFP l'un de ces hommes armés, Jamal, qui n'a pas donné son nom de famille.

"Jaramana n'a rien connu de tel depuis des années". La ville est d'habitude bondée, mais elle est morte aujourd'hui, tout le monde est à la maison", a-t-il ajouté.

Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants.

 "Respecter l'ordre public" 

Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...) qui a visé les civils innocents", faisant assumer aux autorités syriennes "l'entière responsabilité de ce qui s'est produit et de toute aggravation de la situation".

"La protection de la vie, de la dignité et des biens des citoyens est l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'Etat et des organismes de sécurité", a ajouté le communiqué.

Il a dénoncé dans le même temps "toute atteinte au prophète Mahomet" et assuré que le message vocal était fabriqué "pour provoquer la sédition".

Le ministère de l'Intérieur a souligné mardi "l'importance de respecter l'ordre public et de ne pas se laisser entraîner dans des actions qui perturberaient l'ordre public".

Il a ajouté qu'il enquêtait sur le message "blasphématoire à l'égard du prophète" Mahomet pour identifier l'auteur et le traduire en justice.

Les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam, sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.

Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre en Syrie, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël multiplié les gestes d'ouverture envers cette communauté.

Début mars, à la suite d'escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les nouvelles autorités syriennes s'en prenaient aux druzes.

Ces propos ont été immédiatement rejetés par les dignitaires druzes, qui ont réaffirmé leur attachement à l'unité de la Syrie. Leurs représentants sont en négociation avec le pouvoir central à Damas pour parvenir à un accord qui permettrait l'intégration de leurs groupes armés dans la future armée nationale.

Depuis que la coalition islamiste dirigée par Ahmad al-Chareh, qui a été proclamé président intérimaire, a pris le pouvoir, la communauté internationale multiplie les appels à protéger les minorités.

Début mars, les régions du littoral dans l'ouest de la Syrie ont été le théâtre de massacres qui ont fait plus de 1.700 tués civils, en grande majorité des alaouites, selon l'OSDH.


Gaza 2025: 15 journalistes tués, selon le Syndicat des journalistes palestiniens

 Les violences contre les journalistes interviennent dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire israélienne à Gaza, à la suite de l'échec d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. (AFP)
Les violences contre les journalistes interviennent dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire israélienne à Gaza, à la suite de l'échec d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. (AFP)
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  • Le dernier rapport du syndicat fait état d'une augmentation des arrestations, des menaces et du harcèlement des journalistes par les Israéliens
  • Le syndicat a également enregistré 49 menaces de mort proférées à l'encontre de journalistes

LONDRES: Au moins 15 professionnels des médias ont été tués à Gaza depuis le début de l'année 2025, selon un nouveau rapport publié par le Syndicat des journalistes palestiniens.

Le rapport, publié ce week-end par le comité des libertés du syndicat chargé de surveiller les violations commises par Israël à l’encontre des journalistes, souligne la persistance du ciblage direct des professionnels des médias.

Sept journalistes ont été tués en janvier et huit en mars, selon le rapport.

Par ailleurs, les familles de 17 journalistes ont été endeuillées, tandis que les habitations de 12 autres ont été détruites par des tirs de roquettes et d’obus. De plus, 11 personnes ont été blessées au cours de ces attaques.

Le rapport note que la violence à l'encontre des équipes de journalistes ne se limite pas aux attaques mortelles. Il fait état de l'arrestation de 15 journalistes, à leur domicile ou alors qu'ils étaient en mission. Certains ont été libérés quelques heures ou quelques jours plus tard, tandis que d'autres sont toujours en détention.

Le syndicat a également enregistré 49 menaces de mort proférées à l'encontre de journalistes, dont beaucoup ont été avertis d'évacuer les zones qu'ils couvraient.

Le rapport relève également une intensification du harcèlement judiciaire, avec plus d’une dizaine de cas où des journalistes – en majorité issus du quotidien Al-Quds, basé en Cisjordanie – ont été convoqués pour interrogatoire et se sont vu interdire de couvrir des événements aux abords de la mosquée Al-Aqsa et dans la vieille ville de Jérusalem.

En Cisjordanie occupée, environ 117 journalistes ont été victimes d'agressions physiques, de répression ou d'interdictions de reportage, en particulier à Jénine et à Jérusalem. La commission a également recensé 16 cas de confiscation ou de destruction de matériel de travail.

Les violences à l'encontre des journalistes surviennent dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire israélienne à Gaza, à la suite de l'échec d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Les forces israéliennes ont intensifié leur offensive, coupant les approvisionnements vitaux des 2,3 millions d'habitants de Gaza, laissant l'enclave au bord de la famine.

Les actions d'Israël font désormais l'objet d'audiences à la Cour internationale de justice de La Haye, où Tel-Aviv est accusé de violer le droit international en restreignant l'aide humanitaire à Gaza.

Le bilan humanitaire est catastrophique.

Selon le ministère de la santé de Gaza, plus de 61 700 personnes ont été tuées à Gaza depuis qu'Israël a lancé son offensive le 7 octobre 2023. Plus de 14 000 autres sont portées disparues et présumées mortes, les civils constituant la grande majorité des victimes.

Le Comité pour la protection des journalistes, organisme de surveillance de la liberté de la presse basé à Washington, a également lancé un signal d’alarme face au nombre élevé de journalistes tués, indiquant qu’au moins 176 d’entre eux – en grande majorité des Palestiniens – ont perdu la vie depuis le début de l’offensive israélienne sur les territoires occupés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com