Le collège Henri-IV à Paris victime d’une alerte à la bombe

Un périmètre de sécurité a été installé aux abords du collège Henri IV victime d'une alerte à la bombe. (Photo Anne Ilcinkas)
Un périmètre de sécurité a été installé aux abords du collège Henri IV victime d'une alerte à la bombe. (Photo Anne Ilcinkas)
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Publié le Lundi 06 novembre 2023

Le collège Henri-IV à Paris victime d’une alerte à la bombe

  • Le collège parisien a en effet «reçu par mail une alerte à la bombe ciblant le collège Henri-IV»
  • Une brigade cynophile a été envoyée pour prospecter les locaux du collège afin de lever le doute

PARIS: Pas de rentrée ce lundi matin à 8h30 pour les élèves du collège Henri-IV. L’établissement parisien a en effet «reçu par e-mail une alerte à la bombe ciblant le collège Henri-IV». «La police est en intervention actuellement sur les lieux. Nous ouvrirons nos portes à 9h25», a précisé l’établissement dans un message envoyé à 7h42 aux parents sur l’espace numérique de travail (ENT).

La nouvelle a ensuite vite circulé sur les groupes WhatsApp des parents et des élèves. Sofia, élève de 3e, en a ainsi été informée alors qu’elle se rendait au collège. Elle a donc fait demi-tour avant de rejoindre son amie Imane à l’extérieur du périmètre de sécurité mis en place par la police aux abords de l’établissement. «J’étais contente», confie-t-elle, alors que son amie déclare ne pas «trouver ça normal», même si cela l’a fait rire.

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Pas d’inquiétude affichée non plus chez un autre groupe d’élèves, des 4e postés à quelques pâtés d’immeubles de là, derrière un autre cordon de sécurité. (Photo Anne Ilcinkas)

Pas d’inquiétude affichée non plus chez un autre groupe d’élèves, des 4e postés à quelques pâtés d’immeubles de là, derrière un autre cordon de sécurité. «Je n’ai pas peur», déclare Nils. «J’aimerais juste savoir quand nous pourrons aller en classe, car les policiers ne le savent pas. Je crois que quelqu’un a fait croire qu’il allait poser une bombe, mais on ne sait pas si c’est vrai ou pas. Alors, on discute avant de rentrer en cours.»

Une brigade cynophile a été envoyée pour prospecter les locaux du collège afin de lever le doute. «C’est bon, vous pouvez passer.» À 9h20, les policiers ouvrent les rues et invitent les collégiens à regagner leur établissement. «On se doutait que c’était une fausse alerte, mais hors de question de prendre le moindre risque avec les enfants», glisse un membre du personnel du collège Henri-IV avant d’accueillir enfin les élèves dans l’établissement.

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À 9h20, les policiers ouvrent les rues et invitent les collégiens à regagner leur établissement. (Photo Anne Ilcinkas)

Les alertes à la bombe infondées se multiplient en France depuis l'attaque djihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre dernier.
Plusieurs aéroports, des musées et des lycées ont dû être évacués, parfois à plusieurs reprises. À la mi-octobre, le château de Versailles a été visé six fois en une semaine.
La France a relevé au maximum le niveau d'alerte du plan Vigipirate.

 


Marine Le Pen appelle à avoir recours au référendum sur les sujets prioritaires

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  • Le Pen a appelé dimanche Emmanuel Macron à avoir recours au référendum pour donner la parole au peuple sur les sujets prioritaires et désamorcer les blocages à l'Assemblée.
  • Le RN "soutiendra sans réserve toute démarche visant à donner au peuple le pouvoir de décider directement"

HENIN-BEAUMONT: La cheffe de file des députés Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a appelé dimanche Emmanuel Macron à avoir recours au référendum pour donner la parole au peuple sur les sujets prioritaires et désamorcer les blocages à l'Assemblée.

"Emmanuel Macron lui-même, dans le chaos qu'il a créé, dispose de leviers permettant de faire vivre notre démocratie, à commencer par le référendum, qu'on a complètement oublié", a déclaré Marine Le Pen lors de son discours de rentrée dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

"Nous avons trop souffert depuis 2017 de la multiplication des grands débats, des conventions citoyennes, bref de tous ces gadgets utilisés pour mimer la démocratie directe sans jamais la mettre en oeuvre", a-t-elle moqué.

Le RN "soutiendra sans réserve toute démarche visant à donner au peuple le pouvoir de décider directement", car "cela permettra de désamorcer autant que possible les blocages qui ne manqueront pas de survenir à l'Assemblée nationale et aussi de redonner aux Français après plusieurs décennies de parcimonie référendaire et après le scandale démocratique (...) du référendum bafoué en 2005, l'occasion de se saisir des questions prioritaires", a-t-elle ajouté.

Elle cite le pouvoir d'achat, l'immigration, la sécurité, la santé, parmi les dossiers brûlants.

"Nous n'accorderons pas de blanc-seing" au gouvernement de Michel Barnier, a insisté Mme Le Pen. "Si au fil des semaines les Français devaient à nouveau être oubliés ou maltraités, nous n'hésiterons pas à censurer le gouvernement".


Grenoble: un employé municipal grièvement blessé par balle

Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l'altercation s'est produite sur les lieux de l'accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l'avait percuté. (AFP)
Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l'altercation s'est produite sur les lieux de l'accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l'avait percuté. (AFP)
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  • "Suite à un accident de la circulation à proximité de la mairie de Grenoble ce matin vers 7h30, le responsable de l'accident a tiré deux coups de feu sur un employé municipal qui aurait cherché à l'empêcher de s'enfuir"
  • "La victime a reçu deux balles dans le thorax. Son pronostic vital est engagé"

LYON: Un employé municipal a été grièvement blessé par balle à Grenoble, dimanche matin, après avoir voulu empêché l'auteur d'un accident de la circulation de s'enfuir, a indiqué le procureur Eric Vaillant.

"Suite à un accident de la circulation à proximité de la mairie de Grenoble ce matin vers 7h30, le responsable de l'accident a tiré deux coups de feu sur un employé municipal qui aurait cherché à l'empêcher de s'enfuir", a indiqué le parquet à la presse, confirmant une information du journal le Dauphiné Libéré.

"La victime a reçu deux balles dans le thorax. Son pronostic vital est engagé", a précisé M. Vaillant.

Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l'altercation s'est produite sur les lieux de l'accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l'avait percuté.

Un fonctionnaire communal est intervenu et le conducteur de l'Audi aurait tiré plusieurs coups de feu dans sa direction, selon le journal.

"Le parquet a saisi de l'enquête les policiers du SLPJ de Grenoble, qui recherchent activement le tireur", a indiqué le procureur de Grenoble.


Marine Le Pen dément avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier

Mme Le Pen a estimé qu'il "ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale (de Michel Barnier), dont je pense d'ailleurs qu'il correspondra très certainement sur un nombre de sujets non négligeables aux espérances que nous portons" (AFP)
Mme Le Pen a estimé qu'il "ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale (de Michel Barnier), dont je pense d'ailleurs qu'il correspondra très certainement sur un nombre de sujets non négligeables aux espérances que nous portons" (AFP)
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  • Jeudi, "je n'ai pas eu d'échange avec Emmanuel Macron", a assuré Mme Le Pen
  • "Je ne suis pas DRH d'Emmanuel Macron et par ailleurs je pense que seul un Premier ministre du Rassemblement national peut mettre en œuvre le projet du Rassemblement national"

HENIN-BEAUMONT: La cheffe de file des députés RN Marine Le Pen a démenti dimanche depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier à Matignon, assurant ne pas être la "DRH" du président de la République.

"Je ne suis pas DRH d'Emmanuel Macron et par ailleurs je pense que seul un Premier ministre du Rassemblement national peut mettre en œuvre le projet du Rassemblement national", a déclaré Marine Le Pen devant la presse, alors qu'elle faisait sa rentrée dans son fief, déambulant dans la braderie d'Hénin-Beaumont en enchaînant selfies et poignées de mains.

Marine Le Pen a été interrogée sur un article du JDD affirmant que le président de la République l'avait appelée jeudi pour s'assurer que le RN ne censurerait pas le nouveau Premier ministre avant son discours de politique générale, après des propos très critiques tenus par le député RN Jean-Philippe Tanguy.

Jeudi, "je n'ai pas eu d'échange avec Emmanuel Macron", a assuré Mme Le Pen.

"Nous avons été reçus par Emmanuel Macron, nous avons dit (...) quels étaient pour nous les critères, les conditions qui entraîneraient une non-censure immédiate de la part du Rassemblement national, du Premier ministre qui serait choisi", a-t-elle déclaré.

Mme Le Pen a estimé qu'il "ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale (de Michel Barnier), dont je pense d'ailleurs qu'il correspondra très certainement sur un nombre de sujets non négligeables aux espérances que nous portons". Mais le nouveau gouvernement sera "jugé sur les actes", a-t-elle tempéré.

Tout en qualifiant Michel Barnier d'"homme respectueux", elle a dit ne pas oublier "qu'il a fait l'intégralité de sa carrière dans une famille politique qui n'a fait que décevoir les Français par rapport aux promesses qui ont pu être faites par cette famille politique tout au long des décennies".