Enquête sur des soupçons de violences policières contre un Marocain à Paris

 Une enquête est ouverte à Paris sur des soupçons de violences policières contre un jeune Marocain, qui auraient été commises en avril près des Champs-Elysées lors de son interpellation (Photo d'illustration, AFP)
Une enquête est ouverte à Paris sur des soupçons de violences policières contre un jeune Marocain, qui auraient été commises en avril près des Champs-Elysées lors de son interpellation (Photo d'illustration, AFP)
Short Url
Publié le Lundi 06 novembre 2023

Enquête sur des soupçons de violences policières contre un Marocain à Paris

  • Dans le cadre de cette procédure, Hamza (prénom changé), âgé de 23 ans et demeurant en Seine-et-Marne, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l'IGPN
  • Interpellé, il accuse aussi l'un de ces policiers d'avoir glissé un couteau dans une poche de sa veste lors de son placement en garde à vue, au cours de laquelle il avait dénoncé les violences

PARIS: Une enquête est ouverte à Paris sur des soupçons de violences policières contre un jeune Marocain, qui auraient été commises en avril près des Champs-Elysées lors de son interpellation, a indiqué lundi le parquet à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Le ministère public a confirmé "qu'une enquête pour violence par personne dépositaire de l'autorité publique est diligentée sous la direction du parquet de Paris" auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des polices).

Dans le cadre de cette procédure, Hamza (prénom changé), âgé de 23 ans et demeurant en Seine-et-Marne, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l'IGPN.

Selon sa déposition dont l'AFP a eu connaissance, Hamza assure qu'à sa sortie d'un restaurant en avril à Paris avec des amis, il a été insulté, notamment avec des propos racistes, par des hommes en civil, qui ont fini par arborer un brassard police et par le frapper à plusieurs reprises, via des "coups de coude et des +tartes+ dans le visage".

Interpellé, il accuse aussi l'un de ces policiers d'avoir glissé un couteau dans une poche de sa veste lors de son placement en garde à vue, au cours de laquelle il avait dénoncé les violences.

D'après son avocat Me Ilyacine Maallaoui, un officier de police judiciaire qui l'a alors auditionné et a visionné la vidéosurveillance qui démentait la version initiale des policiers, a permis qu'il soit relâché libre.

L'officier a ensuite fait un signalement au parquet, déclenchant l'ouverture de l'enquête confiée à l'IGPN.

Hamza n'a pas souhaité porter plainte à l'époque, se disant qu'il "ne pouvait pas faire grand-chose", mais a fini par le faire le 30 octobre.

D'après Me Maallaoui, "sans la probité de l'officier de police judiciaire l'ayant auditionné et ayant visionné les (images des) caméras, mon client aurait été poursuivi pour outrage et sans doute condamné par le tribunal."

"A ce stade j'ignore si une procédure administrative a également été diligentée. Ce qui est certain c'est que les faits sont d'une extrême gravité et nous sommes très attentifs à la suite de la procédure, notamment à la phase de confrontations qui ne devrait pas tarder à avoir lieu", a ajouté le conseil.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez a dit "prendre acte de l'ouverture d'une enquête judiciaire par le parquet de Paris et souhaiter que toute la lumière soit faite sur cette affaire".


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

Short Url
  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Short Url
  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Short Url
  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.