Le documentaire Yallah Gaza sort en salles ce mercredi

Affiche Yallah Gaza
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Publié le Mardi 07 novembre 2023

Le documentaire Yallah Gaza sort en salles ce mercredi

  • Roland Nurier montre la résilience légendaire des Gazaouis dans son nouveau film, Yallah Gaza
  • Et si les Palestiniens de Gaza n’étaient «qu’un peuple normal qui vit dans un environnement totalement anormal?», se demande le cinéaste français

PARIS: Ce mercredi sort en salles le documentaire Yallah Gaza, alors que le territoire palestinien subit des bombardements israéliens quotidiens, lancés en représailles de l'attaque menée le 7 octobre dernier par le Hamas.

Depuis un mois, 10 022 Palestiniens ont perdu la vie, en majorité des civils, dont plus de 4 000 enfants, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi.

Roland Nurier, lui, montre la résilience légendaire des Gazaouis dans son nouveau film, Yallah Gaza, leur rage de vivre. Et si les Palestiniens de Gaza n’étaient «qu’un peuple normal qui vit dans un environnement totalement anormal?», se demande le cinéaste français, qui a réalisé en 2019 un premier film intitulé Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine.

«Après deux voyages dans les territoires occupés (Cisjordanie), j’ai voulu comprendre et appréhender les Palestiniens de Gaza, territoire isolé du reste de la Palestine et sous blocus total israélien depuis 2007», écrit-il dans sa note d’intention.

Dans Yallah Gaza, Roland Nurier donne la parole à des citoyens gazaouis, issus de la société civile, acteurs de la vie économique, éducative, sanitaire et sociale, culturelle, sportive, attestant ainsi de la vitalité de la population. Les travailleuses sociales Wissam Mohamed Hammad et Iktimal Eghareb expliquent les difficultés quotidiennes des familles gazaouies, amplifiées par l’enfermement et les traumatismes dus aux fréquents bombardements. Le film les remet en contexte à travers des rappels historiques des grands jalons qui ont façonné le Moyen-Orient tel que nous le connaissons aujourd’hui, notamment l’évolution de la politique israélienne depuis 1948 à l’égard des Palestiniens et la particularité de la bande de Gaza.
Des témoignages de responsables politiques palestiniens de tous bords égrènent les cent une minutes du film: celui de Hassan Albalawi, membre de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), conseiller à la mission de Palestine auprès de l’Union européenne (UE); de Bassem Naim, membre du Hamas, ancien ministre de la Santé, responsable des relations internationales, ou de Maryam Abu Daqqa, responsable pour Gaza du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). La venue de la militante palestinienne pour une projection du film à l’Assemblée nationale le 9 novembre a d’ailleurs été annulée par Yaël Braun-Pivet.

 


Roland Nurier aborde aussi dans le film les questions de droit international et notamment les plaintes en cours pour «crimes de guerre» à l’encontre d’Israël auprès de la Cour pénale internationale (CPI), à travers les explications de Gilles Devers, avocat mandaté par la Palestine auprès de la CPI, et le témoignage d’Amira al-Qurem, qui porte plainte après la mort d’une partie de sa famille dans un bombardement israélien.

Des voix critiques israéliennes, comme celle d’Éléonore Bronstein, chercheuse franco-israélienne, cofondatrice de l’association De-Colonizer; de Ronnie Barkan, dissident israélien antisioniste ou de Yonatan Shapira, ancien pilote de l’armée de l’air israélienne, permettent d’apporter un autre regard sur la société israélienne, de l’intérieur.
Enfin, des journalistes et chercheurs complètent le tableau dressé à travers des analyses de la situation à Gaza.

Une troupe de jeunes danseurs et danseuses de dabke (danse traditionnelle orientale) réalisant une chorégraphie sur et dans des immeubles dévastés d’un quartier de Gaza à la suite de l’une des multiples destructions perpétrées par l’armée israélienne viennent apporter des respirations tout au long du film, entre les nombreux témoignages et entretiens.

yallah gaza
Image tirée du documentaire Yallah Gaza.


Le réalisateur n’a pas obtenu l’autorisation de rentrer dans Gaza. Le film est donc réalisé, pour la partie Gaza, en étroite collaboration avec un chef-opérateur gazaoui francophone, Iyad Alasttal, également réalisateur, documentariste et créateur de la série Gaza stories.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com