Egypte: Un candidat éphémère à la présidentielle sera jugé

L'ancien candidat égyptien à la présidentielle Ahmed al-Tantawi sera jugé pour avoir fait circuler des formulaires de soutien non autorisés pour les prochaines élections égyptiennes, ont déclaré mardi un membre de la campagne et des défenseurs des droits (Photo, AFP).
L'ancien candidat égyptien à la présidentielle Ahmed al-Tantawi sera jugé pour avoir fait circuler des formulaires de soutien non autorisés pour les prochaines élections égyptiennes, ont déclaré mardi un membre de la campagne et des défenseurs des droits (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 08 novembre 2023

Egypte: Un candidat éphémère à la présidentielle sera jugé

  • Espoir de l'opposition, Ahmed al-Tantawi avait annoncé devoir renoncer à se présenter à l'élection présidentielle le 13 octobre, deux mois avant ce scrutin
  • Une centaine de partisans de l'ancien député de 44 ans avaient été arrêtés dans les semaines précédant le retrait de sa candidature

LE CAIRE: Ahmed al-Tantawi, candidat éphémère à la présidentielle égyptienne, comparaîtra devant la justice, accusé d'avoir falsifié des documents électoraux, ont indiqué mardi un membre de sa campagne et des défenseurs des droits de l'homme.

Espoir de l'opposition, M. Tantawi avait annoncé devoir renoncer à se présenter à l'élection présidentielle le 13 octobre, deux mois avant ce scrutin pour lequel le président Abdel Fattah al-Sissi est donné grand favori.

Son directeur de campagne avait déclaré n'avoir réuni que "14.000 signatures" de citoyens sur les 25.000 nécessaires pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle.

M. Tantawi sera jugé devant un tribunal pénal pour "diffusion de documents liés aux élections sans autorisation officielle", écrit l'un des militants des droits humains les plus influents d'Egypte, Hossam Bahgat, sur X (ex-Twitter).

Un ancien membre de sa campagne a confirmé les accusations à l'AFP, affirmant que leurs "avocats avaient été surpris de voir son nom et celui du directeur de campagne" parmi les accusés dans l'affaire.

Une centaine de partisans de l'ancien député de 44 ans avaient été arrêtés dans les semaines précédant le retrait de sa candidature, notamment au cours de leur campagne pour rassembler et faire enregistrer les signatures.

Plusieurs de ses soutiens ont témoigné avoir été agressés par des hommes de main ou empêchés d'enregistrer leur signature par des fonctionnaires selon eux aux ordres du pouvoir.

«Crimes» contre ses équipes

M. Tantawi avait accusé les "forces de sécurité" de "crimes" contre ses équipes et révélé qu'un logiciel espion avait été installé dans son téléphone il y a deux ans.

La Commission égyptienne des droits et des libertés a publié mardi une liste des accusés qui comparaîtront devant la justice pour les mêmes chefs d'accusation. Le procès est prévu pour le 28 novembre.

La liste comprend M. Tantawi, son directeur de campagne Mohamed Abouldeyar et 21 autres anciens militants de la campagne actuellement en détention.

Le président Sissi a réuni 424 signatures de députés (sur 596 sièges) et 1.135 million signatures de citoyens.

"Si de vraies élections avaient lieu, il ne récolterait pas plus de 1% des votes", avait répliqué M. Tantawi.

Les Egyptiens voteront du 10 au 12 décembre et le nom du vainqueur sera annoncé le 18 décembre.

Les deux élections présidentielles précédentes avaient été remportées avec plus de 96% par M. Sissi, ex-maréchal arrivé au pouvoir en 2013 en renversant l'islamiste Mohamed Morsi.


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.