Une exposition parisienne offre un aperçu rare de la culture saoudienne

 L’exposition sur la culture saoudienne, organisée à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie. (agence de presse saoudienne)
L’exposition sur la culture saoudienne, organisée à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie. (agence de presse saoudienne)
 L’exposition sur la culture saoudienne, organisée à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie. (SPA)
L’exposition sur la culture saoudienne, organisée à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie. (SPA)
 L’exposition sur la culture saoudienne, organisée à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie. (SPA)
L’exposition sur la culture saoudienne, organisée à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie. (SPA)
Short Url
Publié le Jeudi 09 novembre 2023

Une exposition parisienne offre un aperçu rare de la culture saoudienne

  • L’exposition présente la culture saoudienne à travers une grande variété d’espaces avec, notamment, des manuscrits rares et des répliques archéologiques
  • Deux soirées consacrées à la poésie ont rendu hommage à des poètes français et sept courts-métrages ont été projetés dans le cadre de la compétition Daw

RIYAD: L’exposition sur la culture saoudienne, organisée par la Commission de la littérature, de l’édition et de la traduction à Paris, a attiré des visiteurs en provenance de toute l’Europe, grâce à ses sujets variés allant de la mode à la philosophie.

Cette exposition de deux semaines, qui s'achèvera le 10 novembre, présente la culture saoudienne à travers une grande variété d’espaces avec, notamment, des manuscrits rares et des répliques archéologiques.

Un espace mettant en vedette le photographe français Thierry Mauger présente des extraits de son travail dans le sud du Royaume.

L’exposition comprend une introduction à l’initiative «Traduire», une conférence de philosophie et un festival d’écrivains et de lecteurs, ainsi qu’une exposition de costumes locaux pour promouvoir les échanges culturels, l’un des objectifs stratégiques du ministère de la Culture sous l’égide de l’initiative Vision 2030.

Les événements de la première semaine ont mis en lumière la qualité du programme culturel élaboré par la Commission de la littérature, de l’édition et de la traduction, en collaboration avec diverses commissions, notamment celles du patrimoine, des bibliothèques, de la musique, des arts culinaires, de l’architecture et du design, de la mode et du cinéma et du Centre mondial du prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe.

La mode locale a également été mise à l’honneur. Par ailleurs, deux soirées consacrées à la poésie ont rendu hommage à des poètes français et sept courts-métrages ont été projetés dans le cadre de la compétition Daw, une plate-forme qui soutient les cinéastes émergents.

Parmi les films figurent Old School, d’Alaa Faddan; Street 105, d’Abdelrahman al-Jandal; Pool, de Rima al-Majid; Video Tape Exchanged, de Maha Sa’ati; Salique, d’Afnan Bayan et A Monster from the Sky, de Maryam Khayyat.

La deuxième semaine de l’événement comprenait huit symposiums, trois soirées de poésie et cinq courts-métrages, ainsi que la projection d’un documentaire, une table ronde sur la charte du roi Salmane pour l’architecture et l’urbanisme, trois démonstrations d’artisanat et le renforcement des capacités et des techniques dans le domaine du patrimoine artisanal.

Le documentaire Saudi Trouq, produit par la Commission de la musique et la Commission du théâtre et des arts du spectacle, met en avant des visites conjointes sur le terrain en vue de préserver les arts musicaux et du spectacle dans le Royaume.

La maison d’édition française Assouline organisera la promotion du livre Makkah: The Holy City of Islam, de Meraj Nawab Mirza, historien et géographe à l’université Oumm al-Qura. Le livre comprend des photos du photographe français Laziz Hamani.

Un autre livre, Al-Madinah: The City of the Prophet, de Taneedeb al-Faydi, a également été présenté.

Un musée miniature consacré à la poésie arabe, en partenariat avec l’Académie de poésie, a également été présenté dans le cadre de l’exposition.

Le ministère de la Culture vise à mettre en valeur la nature unique et la créativité profondément enracinée de l’Arabie saoudite au fil des siècles. Il compte y parvenir au moyen de tables rondes sur la littérature saoudienne, de traductions, d’échanges culturels et musicaux, ainsi qu’à travers la préservation du patrimoine des arts culinaires grâce à des livres spécialisés et l’introduction de sites du patrimoine mondial dans le Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
Short Url
  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
Short Url
  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Short Url
  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".