L'hydrogène distancé par l'électrique chez les poids lourds?

Les poids lourds des transports routiers à hydrogène pourraient bien être confinés dans des niches de marché en Europe (Photo d'illustration, AFP).
Les poids lourds des transports routiers à hydrogène pourraient bien être confinés dans des niches de marché en Europe (Photo d'illustration, AFP).
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Publié le Lundi 13 novembre 2023

L'hydrogène distancé par l'électrique chez les poids lourds?

  • Le grossiste alimentaire Asko teste quatre camions à pile à combustible à hydrogène avec des résultats mitigés jusqu'à présent
  • Le transport routier lourd représente 6% des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE

OSLO: Promesse de décarbonation du transport routier, les poids lourds à hydrogène pourraient bien être confinés dans des niches de marché en Europe, distancés par leurs concurrents électriques.

Aux environs de Trondheim, dans l'ouest de la Norvège, le grossiste alimentaire Asko teste depuis 2020 quatre camions à pile à combustible à hydrogène fournis par le groupe suédois Scania. Avec des résultats mitigés jusqu'à présent.

Difficultés d'intégration, composants défectueux, immobilisation forcée après l'explosion d'une station de recharge près d'Oslo... Le taux de disponibilité des véhicules oscille entre 30 et 40%.

"Ils ne sont pas autant sur la route qu'on l'aurait souhaité, c'est le moins qu'on puisse dire", confie le chef de projet, Roger Saether. "Mais on est convaincu que cela finira par marcher."

Quand ils roulent, ces camions dont l'autonomie va jusqu'à 500 km approvisionnent des supermarchés éparpillés dans une région très étendue, tandis que, pour des livraisons plus rapprochées, le groupe utilise des véhicules à batterie électrique, d'une autonomie aujourd'hui plus réduite.

Une répartition des rôles longtemps acceptée comme intangible chez les professionnels en raison des avantages et inconvénients inhérents à chaque technologie: à l'hydrogène, le transport de charges lourdes sur de longues distances; à l'électrique, celui de charges plus légères à courte distance.

Mais les choses ont changé.

"Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est que, contrairement à il y a quelques années, les camions et bus électriques jouent un rôle toujours plus important dans la décarbonation", souligne Fedor Unterlohner, chargé des questions de fret au sein de l'ONG Transport & Environment.

Avantage à l'électrique

Le transport routier lourd représente 6% des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE. Bruxelles propose de réduire de 45% les émissions du secteur en 2030 par rapport à leur niveau de 2019, et de 90% en 2040.

Selon une étude réalisée l'an dernier par les autorités allemandes, les constructeurs s'attendent à ce que 63% des camions neufs vendus en Europe en 2030 soient "zéro émission". Parmi eux, l'électrique devrait s'arroger la part du lion (85%).

Si la balance penche désormais dans ce sens, c'est parce que les obstacles invoqués hier se sont estompés, notamment parce que, contrairement à l'hydrogène, cette technologie bénéficie des avancées réalisées pour les voitures particulières.

L'autonomie? L'immense majorité des poids lourds en Europe parcourent moins de 800 km par jour, une distance bientôt à portée de batteries, surtout en tenant compte des pauses réglementaires imposées aux chauffeurs, qu'on peut mettre à profit pour recharger.

La charge utile limitée par le poids des batteries? La quantité d'énergie que celles-ci peuvent stocker ne cesse de s'améliorer, réduisant ainsi leur nombre, au point que l'écart de poids avec un camion diesel est appelé à devenir insignifiant.

Les infrastructures? Des "systèmes de charge mégawatt", actuellement en développement, devraient bientôt offrir dix fois plus de puissance que les bornes les plus rapides actuellement.

Economies d'échelle

Reste la question des coûts, cruciale dans le secteur du transport routier où les marges sont infimes.

Là, le camion électrique a des atouts appelés à le rendre toujours plus compétitif: un prix d'achat bénéficiant des économies d'échelle dégagées par le développement des batteries pour les voitures et des coûts d'exploitation modestes (besoins d'entretien limités, électricité a priori nettement moins chère que l'hydrogène vert...).

Mais, dans certains cas, le recours à des camions à hydrogène paraît plus judicieux.

"Par exemple, si vous traversez l'Europe avec deux chauffeurs (ce qui permet de s'affranchir des pauses réglementaires, NDLR) ou si vous êtes dans des régions très périphériques ou sur des îles sans connexion au réseau électrique", détaille Fedor Unterlohner.

"Ou si vous transportez une éolienne de 80 tonnes à travers l'Allemagne, ce qui nécessite de bloquer les routes la nuit et vous oblige donc à conduire non-stop", complète-t-il.

Même Scania a choisi de se concentrer sur les poids lourds électriques "en raison de leurs avantages en termes de coûts".

Cependant, "pour certaines géographies et activités, (...) nous voyons que les véhicules carburant à l'hydrogène pourraient être une technologie viable", a expliqué Peter Forsberg, un haut responsable du constructeur suédois. "C'est pour cela qu'on s'est lancé dans quelques projets afin de découvrir à quoi un écosystème autour de l'hydrogène pourrait ressembler."


Chalhoub Group réaffirme son engagement en matière de durabilité

Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
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  • Le groupe poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone
  • Le Chalhoub Group ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques

DUBAI: Le Chalhoub Group a publié son 11e rapport annuel de durabilité, soulignant une fois de plus l'intégration des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son modèle d'affaires.

À travers ce rapport de 2024, le groupe réaffirme son engagement envers les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), en se concentrant sur trois piliers majeurs : les Personnes, les Partenaires et la Planète.

Des initiatives environnementales ambitieuses

Le Chalhoub Group poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone à travers les émissions de Scope 1, 2 et 3. Dans cette optique, le groupe a déjà enregistré une réduction de 12% des émissions de Scope 1 et a converti 11% de sa flotte B2C en véhicules électriques.

De plus, le Chalhoub Group a lancé son tout premier projet de restauration des récifs coralliens, avec un engagement de restauration de 58,6 m², dans le cadre de son objectif à long terme de restaurer 500 m² d'ici 2030.

«Chez Chalhoub Group, nous restons engagés à mener une durabilité significative, affinant continuellement notre approche en écoutant, apprenant et nous adaptant. Alignés sur notre feuille de route Net Zéro d'ici 2040. (…) Notre programme de partenariat avec les marques continue de favoriser des stratégies collaboratives de réduction des émissions à travers notre chaîne de valeur,» a declaré Florence Bulte, directrice de la durabilité du Chalhoub Group.

Un engagement fort envers le bien-être des employés

Le bien-être des employés est un axe fondamental pour Chalhoub Group. Reconnu par Son Altesse le Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et l'Autorité pour la Petite Enfance d'Abou Dhabi, le groupe a obtenu le label "Parent-friendly" en 2024, confirmant ainsi l'approche centrée sur les personnes qui est au cœur de son modèle d'affaires.

Ce label met en valeur les initiatives de Chalhoub Group en matière de congés parentaux, de flexibilité au travail et de soutien au bien-être familial, des efforts qui dépassent largement les standards régionaux. En effet, le groupe offre 90 jours de congé maternité et 30 jours de congé paternité, contribuant ainsi à instaurer une véritable culture de soutien à la famille.

Pour Patrick Chalhoub, président exécutif du groupe, «La durabilité n'est pas seulement un principe directeur, elle est au cœur de notre stratégie à long terme. Au cœur de tous nos efforts, il y a une conviction simple mais puissante : nos employés sont notre atout le plus précieux. Favoriser une culture inclusive, valorisante et saine est essentiel pour créer un environnement propice et libérer tout le potentiel de nos équipes.»

Favoriser l'inclusion et la diversité

Avec un engagement constant envers le bien-être de tous ses collaborateurs, l’accessibilité a toujours été une priorité pour Chalhoub Group. Plus de 400 fonctionnalités d'accessibilité ont été intégrées dans ses bureaux et espaces de vente, et le groupe emploie actuellement 34 Personnes de Détermination.

Ces efforts contribuent à instaurer une véritable culture de belonging et d'inclusivité, permettant à chaque membre de l'équipe de participer pleinement à la réussite collective.

«Chez Chalhoub Group, nous croyons que l'excellence opérationnelle doit refléter nos valeurs, et cela inclut l'inclusivité. Les principes de diversité, d'équité et d'inclusion (DE&I) sont pleinement intégrés dans notre manière de diriger, recruter et constituer nos équipes,» explique Andreu Marco, directeur des opérations du Chalhoub Group.

Vers un modèle durable à long terme

Le groupe ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques.

À titre d'exemple, Chalhoub Group a collaboré avec Schneider Electric pour organiser des ateliers conjoints et des sessions de sensibilisation des fournisseurs, visant à réduire les émissions de Scope 3. Ce partenariat a également abouti au développement d'outils et de programmes de formation sur la réduction des émissions de carbone, dans une démarche d'amélioration continue.

«Notre collaboration avec nos partenaires et marques repose sur un échange mutuel d'expertise en matière de durabilité tel est le cas avec Schneider Electric. (…) Nous avons également co-développé des kits de réduction des émissions de carbone et des programmes de formation mensuels,» precise Florence Bulte, en soulignant l'importance de ces collaborations.

Le Chalhoub Group continue de renforcer ses actions en matière de durabilité, avec des initiatives concrètes qui visent à allier impact positif, innovation et collaboration, tout en plaçant l'humain au cœur de son modèle.


L'Arabie saoudite et le Maroc s'apprêtent à renforcer leurs liens économiques

Cette visite s'inscrit dans la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements. (Shutterstock)
Cette visite s'inscrit dans la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements. (Shutterstock)
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  • La délégation saoudienne a tenu plusieurs réunions avec les ministres pour discuter de questions stratégiques liées au commerce et à l'investissement.
  • Le Maroc est le 57e partenaire commercial du Royaume en termes d'exportations.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite et le Maroc sont prêts à renforcer leurs liens économiques en développant le commerce et la coopération dans les domaines de l'agriculture, des énergies renouvelables et du développement durable, à la suite de la visite d'une délégation d'entreprises saoudiennes à Rabat.

Dans le cadre d'un voyage d'affaires qui a débuté le 29 juin en Mauritanie et au Maroc, une délégation de la Fédération saoudienne du commerce, dirigée par le président Hassan Moejeb Al-Huwaizi et accompagnée de 30 investisseurs et responsables d'entreprises, s'est rendue à Rabat pour explorer les opportunités d'investissement et renforcer la coopération entre les secteurs public et privé.

La délégation a tenu plusieurs réunions avec des ministres pour discuter de questions stratégiques liées au commerce et à l'investissement, selon l'agence de presse saoudienne.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements, reflétant ainsi la vision commune de l'avenir entre le Royaume et le Maroc. Le volume de leurs échanges commerciaux a atteint 5 milliards de SR (1,33 milliard de dollars) en 2024, avec des exportations d'Arabie saoudite totalisant 4,3 milliards de SR et des importations s'élevant à 640 millions de SR.

Selon le SFC, le Maroc est le 57e partenaire commercial du Royaume en termes d'exportations et le 51e en termes d'importations. Les principales exportations de l'Arabie saoudite vers le Maroc comprennent les voitures et les véhicules, les fils isolés, les engrais chimiques et les vêtements pour femmes. Les principales importations en provenance du Maroc sont le pétrole raffiné, les voitures et les véhicules, les accessoires pour véhicules et le blé.

"La délégation a entamé ses réunions avec le ministre de l'industrie et du commerce, Ryad Mezzour, afin de discuter des moyens de renforcer la coopération commerciale et d'accroître le volume des échanges commerciaux entre les deux pays", a rapporté l'agence SPA.

La délégation a également rencontré le ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts, Ahmed El-Bouari, qui a souligné le potentiel important des secteurs agricole et maritime, ouvrant de nouveaux horizons à la coopération en matière de production et d'exportation.

Les rencontres ont comporté une séance avec Karim Zaidan, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, au cours de laquelle ont été discutées les opportunités d'investissement et les projets communs contribuant au développement durable, selon l'APS.

La délégation saoudienne a également rencontré la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, afin d'explorer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, en mettant l'accent sur l'échange d'expériences et d'expertise dans ce secteur vital.

L'économie marocaine fait preuve d'une résilience et d'une diversification continues, le volume du commerce extérieur du pays atteignant 120 milliards de dollars en 2024, selon les données du FSC.

Le produit intérieur brut du pays pour la même année est estimé à 155 milliards de dollars, ce qui souligne l'activité soutenue dans les secteurs clés. Le pays bénéficie d'une note de crédit BB+ et se classe au 60e rang mondial en termes de performance économique.

Le secteur des services reste l'épine dorsale de l'économie marocaine, représentant 54,2 % du PIB national. Il est suivi par l'industrie (24,5 %) et l'agriculture (11,06 %), ce qui reflète une contribution équilibrée des moteurs économiques modernes et traditionnels.

En termes de composition des échanges, les principaux produits importés par le Maroc sont les fruits, les textiles et les équipements de transport. Parallèlement, les principales exportations du pays comprennent les produits chimiques, les biens industriels, ainsi que le cuir et le caoutchouc. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ericsson prévoit d'intensifier le recrutement et les stages de jeunes diplômés en Arabie saoudite

Les invités marquent l'inauguration du siège régional d'Ericsson à Riyad. (Photo Fournie)
Les invités marquent l'inauguration du siège régional d'Ericsson à Riyad. (Photo Fournie)
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  • L'entreprise suédoise renforce sa collaboration avec les universités saoudiennes
  • Ericsson a souligné l'importance des partenariats intersectoriels et du progrès technologique

RIYAD : L'entreprise de télécommunications Ericsson développe ses programmes d'embauche de diplômés et de stages en Arabie saoudite, dans le but de renforcer son empreinte régionale, a déclaré un cadre supérieur à Arab News.

Dans une interview en marge de l'inauguration du siège régional de la société à Riyad, Patrick Johansson, président et chef de la zone de marché Europe, Moyen-Orient et Afrique chez Ericsson, a déclaré que la société suédoise approfondissait sa collaboration avec les universités saoudiennes et élargissait les opportunités de formation pratique.

L'entreprise suédoise a officiellement inauguré son nouveau bureau en présence de Haytham Al-Ohali, vice-ministre au ministère des communications et des technologies de l'information, d'Abdullah Al-Dubaikhi, ministre adjoint au ministère de l'investissement, et de Petra Menander, ambassadrice de Suède en Arabie saoudite.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme de sièges régionaux de l'Arabie saoudite, qui vise à inciter les multinationales à établir leurs bases au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dans le Royaume en leur offrant des incitations fiscales, un soutien réglementaire et des contrats gouvernementaux préférentiels.

Des entreprises mondiales telles que PepsiCo, Siemens et Unilever ont déjà installé des bureaux à Riyad, soutenant ainsi l'objectif de Vision 2030 de faire de l'Arabie saoudite un centre régional pour l'innovation et la prise de décision.

En ce qui concerne l'objectif d'Ericsson de développer la main-d'œuvre locale, M. Johansson a déclaré : "La collaboration avec les universités, le recrutement de nouveaux étudiants diplômés et leur formation sur le terrain font partie du projet depuis le tout début."

Il a ajouté : "Aujourd'hui, nous élargissons encore cette collaboration en installant le siège régional ici, ce qui nous permet d'accueillir un nombre encore plus important d'étudiants en stage."

En mettant l'accent sur la collaboration, le développement des talents et le leadership des réseaux de cinquième génération, Ericsson a souligné l'importance des partenariats intersectoriels et du progrès technologique dans la construction d'une infrastructure numérique inclusive pour l'Arabie saoudite et l'ensemble de la région.

Dans le cadre de son engagement à long terme en faveur du développement des talents locaux, Ericsson gère le programme de diplômés Gen-E au 5G Innovation Hub de Riyad depuis 2018.

Cette initiative a permis de former plus de 190 diplômés saoudiens issus d'universités locales et internationales, les femmes représentant 50 % des participants.

Le programme comprend des ateliers techniques et une formation pratique aux outils et méthodologies d'Ericsson, dirigés par des experts en la matière et les dirigeants saoudiens de l'entreprise.

Il a contribué au développement d'une gamme d'applications 5G et Internet des objets dans des domaines tels que la robotique, l'informatique de pointe et la réalité mixte, s'alignant ainsi sur le programme plus large de transformation numérique du Royaume.

Ericsson intensifie ses efforts de développement des talents, qui comprennent désormais un engagement plus large auprès des étudiants de toute la région.

"Il s'agit d'amener un nombre encore plus important d'étudiants à faire des stages, mais aussi des programmes d'études supérieures dans le cadre des activités ici en Arabie saoudite", a déclaré Johansson.

Il a noté que l'évolution numérique rapide de l'Arabie saoudite dans le cadre de Vision 2030 fournit un terrain fertile pour l'innovation et la collaboration intersectorielle, affirmant qu'elle a fait "un bond exponentiel".

Le responsable d'Ericsson a ajouté : "Et bien sûr, nous tirons parti de notre technologie... nous travaillons également avec le monde universitaire et nous nous lançons dans de nouveaux domaines, ce qui fait partie de la vision."

Les partenariats de l'entreprise avec les principaux opérateurs de télécommunications saoudiens restent au cœur de ses activités. "Nous travaillons principalement avec les deux grands opérateurs - stc et Mobily - et encore une fois, il s'agit de fournir la connectivité qui permet d'aller au-delà.

Il a également souligné que l'établissement de sa base dans le Royaume était un "choix très simple à faire".

M. Johansson a évoqué de nouvelles initiatives allant au-delà de la connectivité traditionnelle. "Il s'agit également d'introduire de nouvelles façons de mettre la technologie au service du bien", a-t-il déclaré, en faisant référence au projet de plateforme de recyclage connectée lancé en février avec la filiale IoT de StC, qui vise à améliorer l'efficacité et l'impact du recyclage grâce à des outils numériques.

Pour ce qui est de l'avenir, il a souligné l'importance d'un progrès axé sur l'écosystème : "Nous avons posé les fondations ici en ouvrant notre véritable siège, mais ensuite c'est ce que nous faisons et réalisons ensemble... parce que tout est une question d'écosystème."

Selon un communiqué de presse, l'inauguration a donné lieu à des discussions sur l'évolution des technologies de réseau, la feuille de route pour la connectivité de sixième génération et le rôle de la Vision 2030 dans l'orientation des stratégies d'innovation à long terme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com