L'Arabie saoudite dévoile le design et le logo de son pavillon pour l’Expo 2025 Osaka

Le pavillon vise à refléter l’histoire de l’Arabie saoudite de l’Antiquité à nos jours et jusqu’à l’avenir (SPA)
Le pavillon vise à refléter l’histoire de l’Arabie saoudite de l’Antiquité à nos jours et jusqu’à l’avenir (SPA)
Le pavillon vise à refléter l’histoire de l’Arabie saoudite de l’Antiquité à nos jours et jusqu’à l’avenir (SPA)
Le pavillon vise à refléter l’histoire de l’Arabie saoudite de l’Antiquité à nos jours et jusqu’à l’avenir (SPA)
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Publié le Vendredi 17 novembre 2023

L'Arabie saoudite dévoile le design et le logo de son pavillon pour l’Expo 2025 Osaka

  • Le pavillon du Royaume vise à refléter l’histoire de l’Arabie saoudite de l’Antiquité à nos jours et jusqu’à l’avenir, selon le ministre saoudien de la Culture lors d’un dîner de gala
  • Il met en valeur les merveilles de l’Arabie saoudite, est respectueux de l’environnement et allie tradition et modernité

OSAKA: Mercredi, lors d’un dîner de gala, le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, a dévoilé le pavillon de l’Arabie saoudite pour l’Expo 2025, qui aura lieu à Osaka autour du thème «Concevoir une société future pour nos vies».

«Nous sommes ravis de nous trouver ici, au Japon, et plus particulièrement à Osaka, l’une des plus grandes villes d’Extrême-Orient», a déclaré le prince Badr. «L’Arabie saoudite a hâte de participer à l’Expo 2025 Osaka car nous savons qu’en tant que nation vers laquelle le monde se tourne sans cesse en quête d’inspiration et de leadership, le Japon est et sera l’hôte idéal».

Le pavillon vise à refléter l’histoire de l’Arabie saoudite de l’Antiquité à nos jours et jusqu’à l’avenir. Le prince Badr a évoqué la promotion de la culture et des arts par le Royaume, marqué par la création de nombreux musées et galeries d’art ces dernières années, ainsi que par la mise en place par le pays d’initiatives énergétiques et environnementales.

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Le pavillon, qui met en valeur les merveilles de l’Arabie saoudite, est respectueux de l’environnement et allie tradition et modernité. (SPA)

Soumayyah al-Souleimane, PDG de la Commission saoudienne d’architecture et de design, a parlé de la représentation symbolique du bâtiment et de son concept, qui englobe les différents aspects des traditions historiques et de la culture du Royaume. Le pavillon, qui met en valeur les merveilles de l’Arabie saoudite, est respectueux de l’environnement et allie tradition et modernité.

Pour Mme Al-Souleimane, le but du design est de «créer un voyage de découverte qui, en fin de compte, concerne l’échange culturel et le partage des connaissances entre les visiteurs du monde entier et le peuple saoudien».

«Le design du pavillon met en évidence les nombreuses harmonies et les attributs partagés entre les cultures de l’Arabie saoudite et du Japon, et le but est d’établir des liens significatifs et percutants en unifiant les peuples des deux nations», a-t-elle ajouté.

«Le pavillon permettra d’entamer un voyage d’exploration qui transportera au cœur des villes et des villages d’Arabie saoudite, avec une cour centrale incarnant un sentiment de calme pendant la journée et fournissant de l’excitation et des divertissements le soir. Ainsi, le bâtiment construit est non seulement authentique pour l'Arabie saoudite, mais aussi pour son contexte à Osaka», a-t-elle expliqué. «Un pavillon qui constitue en fin de compte une célébration des expériences humaines.»

Mme Al-Souleimane a précisé que le pavillon sera composé de différents blocs où l’intérieur et l’extérieur se mélangent, comme la cour typique des maisons saoudiennes. Des soirées, des concerts et des attractions donneront vie à la cour. Conformément à l’objectif de respect de l’environnement, des panneaux solaires seront installés sur les toits de chaque bloc, de sorte que le pavillon n’émettra que très peu de dioxyde de carbone.

Othman Almazyad, commissaire général du pavillon saoudien à Osaka, qui a étudié au Japon, a évoqué l’hospitalité japonaise et leur respect des traditions.

Les invités au dîner, préparé par des chefs saoudiens, ont été accueillis avec une exposition de photos de l’Arabie saoudite et ont visionné une vidéo intitulée «Kingdom on the Rise», avant qu’un modèle 3D du pavillon saoudien ne soit dévoilé, accompagné d’une présentation multimédia. L’événement comprenait également de la calligraphie arabe en direct, un concert de Samri et la distribution de dattes et de café. Entre les discours, des musiciens saoudiens ont joué de la musique de leur pays, accompagnés par deux troupes de danseurs.

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L’événement comprenait également de la calligraphie arabe en direct, un concert de Samri et la distribution de dattes et de café. (ANJ)

La participation du Royaume à l’Expo 2025 Osaka s’appuie sur les relations de longue date entre le Japon et l’Arabie saoudite, et le dîner de gala culturel a célébré l’augmentation des investissements, du tourisme et des échanges culturels entre les deux pays.

«Les relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et le Japon ont été officiellement établies pour la première fois en 1955, et le lancement de l’Expo 2025 Osaka marque soixante dix ans de relations officielles. Les deux pays partagent de profondes traditions culturelles et nos patrimoines sont tous deux ancrés dans l’hospitalité, la générosité, le sens de la communauté et le profond respect d’autrui. Alors que l’Arabie saoudite progresse avec sa Vision 2030, encourageant la diversification économique et les échanges culturels, nous nous réjouissons de célébrer nos valeurs communes à l’occasion de l’Expo 2025 Osaka», a souligné Hamed ben Mohammed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du Comité exécutif pour l’Arabie saoudite à l’Expo 2025 Osaka.

Lors de l’événement, le design du pavillon, conçu par le cabinet d’architectes Foster + Partners, a été dévoilé. Il s’agit d’une célébration des relations entre l’Arabie saoudite et le Japon par le biais du patrimoine et de l’architecture. La conception durable rend hommage à l’environnement naturel de l’Arabie saoudite. Elle mêle les formes du désert à des éléments architecturaux modernes, symbolisant un lien entre l’héritage historique et les progrès futurs.

Mettant fortement l’accent sur la responsabilité environnementale, le design du pavillon intègre des caractéristiques permettant de réduire les émissions de carbone, utilise un éclairage économe en énergie, met en œuvre la collecte des eaux de pluie et est équipée de panneaux solaires pour produire de l’énergie propre.

L’identité de l’Arabie saoudite à l’Expo 2025 Osaka a été révélée par un logo innovant sur lequel figure le mot «Saudi» dans l’esthétique de l’écriture japonaise. Ce mot se trouve à l’intérieur d’une carte du Royaume, dessinée en utilisant les lettres arabes dans un style rappelant la calligraphie japonaise. Le dévoilement du logo est venu compléter le design architectural du pavillon. 

Avec SPA

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp

 


Sirènes d'alerte au nord de Tel-Aviv après l'intrusion d'un « aéronef ennemi »

"A la suite de l'intrusion d'un aéronef ennemi, il y a eu des tentatives d'interception", indique un communiqué de l'armée avertissant que "des explosions supplémentaires peuvent être entendues du fait d'interceptions ou [de la chute] de débris". (AFP)
"A la suite de l'intrusion d'un aéronef ennemi, il y a eu des tentatives d'interception", indique un communiqué de l'armée avertissant que "des explosions supplémentaires peuvent être entendues du fait d'interceptions ou [de la chute] de débris". (AFP)
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  • Alors qu'Israël marque la fête de Yom Kippour depuis le coucher du soleil, les sirènes ont notamment retenti à Herzliya peu avant 22h00
  • Les sirènes d'alerte ont retenti vendredi soir dans plusieurs villes au nord de Tel-Aviv, selon la défense passive israélienne, l'armée liant cette alerte à l'"intrusion d'un aéronef ennemi"

JERUSALEM: Les sirènes d'alerte ont retenti vendredi soir dans plusieurs villes au nord de Tel-Aviv, selon la défense passive israélienne, l'armée liant cette alerte à l'"intrusion d'un aéronef ennemi".

Alors qu'Israël marque la fête de Yom Kippour depuis le coucher du soleil, les sirènes ont notamment retenti à Herzliya peu avant 22h00 (19h00 GMT), selon la défense passive. "A la suite de l'intrusion d'un aéronef ennemi, il y a eu des tentatives d'interception", indique un communiqué de l'armée avertissant que "des explosions supplémentaires peuvent être entendues du fait d'interceptions ou [de la chute] de débris".

 


Le CCG et l'UE devraient unir leurs efforts en faveur de la stabilité régionale 

Christophe Farnaud a déclaré que le Conseil de coopération du Golfe et l'UE devaient travailler ensemble pour tenter d'améliorer la stabilité dans la région arabe. (Photo AN/Abdulrahman Shalhoub)
Christophe Farnaud a déclaré que le Conseil de coopération du Golfe et l'UE devaient travailler ensemble pour tenter d'améliorer la stabilité dans la région arabe. (Photo AN/Abdulrahman Shalhoub)
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  • M. Farnaud a indiqué que le premier sommet conjoint des organisations aborderait également un large éventail d'autres sujets, notamment le commerce, l'innovation et l'éducation
  • Il vise à renforcer davantage les relations et à faire progresser les intérêts communs

RIYAD: Le Conseil de coopération du Golfe et l'UE devraient œuvrer ensemble pour tenter d'améliorer la stabilité dans la région arabe, a déclaré l'ambassadeur de l'UE en Arabie saoudite, au royaume de Bahreïn et au sultanat d'Oman, Christophe Farnaud.

S'exprimant lors d'une table ronde en préparation du premier sommet CCG-UE qui se tiendra à Bruxelles le 16 octobre, il a mentionné les conflits en Palestine, au Liban, au Soudan et au Yémen, ainsi que les attaques des Houthis contre la navigation en mer Rouge, comme autant de sources d'inquiétude, et a ajouté: «Nous devons travailler ensemble pour promouvoir la diplomatie et la stabilité et négocier des solutions aux crises actuelles dans la région.»

«Ce sera l'un des sujets abordés par les dirigeants, d'autant que nous traversons actuellement une période de tensions et de souffrances très fortes au sein des populations de la région. Nous pensons tous à la Palestine, mais il y a aussi le Liban, les risques en mer Rouge (et) le Soudan.»

«Je suis convaincu que le CCG et l'UE peuvent trouver une voie d’entente sur le Liban et la Palestine.»

M. Farnaud a indiqué que le premier sommet conjoint des organisations aborderait également un large éventail d'autres sujets, notamment le commerce, l'innovation, l'éducation et les relations interpersonnelles, dans l'espoir de renforcer davantage les relations et de faire progresser les intérêts communs.

Interrogé par Arab News sur la manière dont le CCG et l'UE pourraient travailler ensemble pour renforcer la stabilité et la sécurité dans la région, l'envoyé a déclaré que l'adoption d'un «langage commun» était un «point clé».

Il a ajouté: «Je suis assez optimiste quant à la possibilité d’adopter un langage commun sur la Palestine, le Liban et d'autres sujets de ce genre, ce qui, je pense, est vraiment nécessaire en ce moment. Si un État ne parle que pour lui-même, c'est intéressant, mais cela a moins de poids. Si tous les Européens et tous les pays du CCG parlent d'une seule voix, cela donne plus de poids à ce que nous avons.»

«Nous vivons une époque où les divisions sont la pire chose qui soit si l'on veut faire passer des messages forts aux parties et je pense qu'il est nécessaire que nous parlions d'une seule voix. Si tous les dirigeants européens et les dirigeants des pays du Golfe parlent d'une seule voix, je pense que cela fera une différence.»

«Parler d'une seule voix et avoir une vision claire de ce que nous voulons faire sont deux choses très importantes. Je pense qu'il est important qu'il y ait un échange entre (le CCG et l'UE). Lorsque vous êtes à un niveau aussi élevé, il est important que vous puissiez échanger et partager votre vision des choses, et nous verrons alors quel type de langage commun en découlera.»

M. Farnaud a déclaré que les dirigeants des nations membres des deux blocs «se rencontreront, discuteront et adopteront des conclusions finales» sur les sujets abordés lors du sommet.

Cette année, la Slovénie, l'Espagne et l'Irlande, pays membres de l'UE, ont officiellement reconnu la Palestine comme un État souverain, tout comme la Norvège, pays non-membre. À la question de savoir si d'autres États membres de l'UE pourraient faire de même, l'ambassadeur a déclaré: «En ce qui concerne la Palestine, la position centrale de l'UE est plus unie que ce que les gens pensent parfois», en particulier en termes de «travail sur une solution politique à long terme pour l'établissement de l'État palestinien, à la lumière de la solution à deux États.»

Mais il a ajouté qu'il était difficile de dire si et quand d'autres pays de l'UE choisiront de reconnaître officiellement la Palestine.

«Le principe est accepté par tous les États membres. Il convient de définir un calendrier», a déclaré M. Farnaud. «Certains ont déjà décidé de le faire – un nombre important – les autres veulent le faire au moment qu'ils considèrent le plus efficace.»

Lors du sommet, les dirigeants devraient s'appuyer sur la coopération existante entre le CCG et l'UE dans les domaines de l'économie, du commerce et de l'investissement.

«Actuellement, l'Union européenne est le principal partenaire du CCG. En 2023, les échanges commerciaux entre le CCG et l'Europe atteindront 170 milliards d'euros», a déclaré M. Farnaud.

«Ils aborderont des sujets essentiels pour l'avenir: relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, le développement durable et la transition énergétique. Nous devons faire face à ces sujets ensemble.»

Il a ajouté qu'il existe un certain nombre de domaines dans lesquels il pense que le CCG et l'UE peuvent collaborer plus efficacement, notamment l'innovation, l'éducation et la santé.

L'ambassadeur a également évoqué la possibilité d'un accord de type Schengen permettant de voyager sans visa entre les pays du CCG et de l'UE: «L'UE et les États membres du CCG ont tous deux intérêt à aller plus loin (à ce sujet). L'objectif est le même, mais il est difficile aujourd'hui de dire quand. Nous devrions continuer à travailler sur la possibilité d'un accord d'exemption de visa entre l'espace Schengen et les pays du CCG.»

M. Farnaud a mis en avant les relations historiques entre le CCG et l'UE, en se référant en particulier à l'accord de 1988 qui a fourni le cadre de la coopération économique et politique entre les États membres des deux organisations.

«Les relations ne sont pas nouvelles», a-t-il déclaré. «Mais comme nous avons des intérêts communs et entretenons des liens étroits, nous devons aller plus loin.»

Il a souligné que le sommet inaugural de la semaine prochaine est le résultat d'une réunion du conseil ministériel CCG-UE qui s'est tenue à Mascate (Oman) le 10 octobre de l'année dernière.

«Au cours de cette réunion, après l'attaque du Hamas et l'offensive israélienne, il a été décidé d'organiser une réunion entre le CCG et l'UE», a déclaré M. Farnaud.

Au cours de cette réunion, a-t-il ajouté, des discussions ont également porté sur les moyens de stimuler la coopération et d'échanger des expériences et des connaissances dans les domaines du commerce, de l'investissement, des énergies renouvelables, du changement climatique, de la cybersécurité et de l'hydrogène vert.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban saisit l'ONU pour un cessez-le-feu, les frappes israéliennes s'intensifient

De la fumée s'élève lors de frappes israéliennes sur des villages surplombant la ville de Tyr, au sud du Liban, le 11 octobre 2024. (AFP)
De la fumée s'élève lors de frappes israéliennes sur des villages surplombant la ville de Tyr, au sud du Liban, le 11 octobre 2024. (AFP)
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  • Une solution diplomatique est sur la table et le Hezbollah, en tant que partenaire du gouvernement, accepte de mettre en œuvre la résolution 1701
  • La position officielle du Liban a été adoptée après que les frappes israéliennes se sont étendues à la capitale, Beyrouth, et à la mission de maintien de la paix de l'ONU, la FINUL, dans le sud du pays

BEYROUTH : Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a déclaré vendredi que les attaques israéliennes contre le Liban étaient "totalement inacceptables".
A l'issue d'un conseil des ministres, il a déclaré que le ministère des Affaires étrangères "soumettra une demande au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il prenne une décision en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de l'application de la résolution 1701, à laquelle le Liban adhère et qu'il a réaffirmée dans les instances internationales".
"Une solution diplomatique est sur la table et le Hezbollah, en tant que partenaire du gouvernement, accepte de mettre en œuvre la résolution 1701. Plus important encore, un cessez-le-feu immédiat est nécessaire".
La position officielle du Liban a été adoptée après que les frappes israéliennes se sont étendues à la capitale, Beyrouth, et à la mission de maintien de la paix des Nations unies, la FINUL, dans le sud du pays.
L'armée libanaise a déclaré que deux de ses soldats avaient été tués et trois autres blessés à la suite d'une frappe aérienne israélienne visant un poste militaire à Yatter, dans le sud du Liban.
Vendredi midi, le bilan s'élevait à 2 198 morts depuis le début des affrontements, dont des femmes et des enfants. Le nombre de blessés s'élève à 10 329.
M. Mikati a déclaré que le Liban était devenu "une victime de l'arrogance israélienne, qui continue à agir sans contrôle et à violer notre souveraineté sous les yeux du monde entier, enhardi par le silence inquiétant qui entoure ses massacres".
"L'attaque israélienne contre la FINUL est un crime condamnable et relève de la communauté internationale, dont le caractère sacré est violé.
La tour d'observation du quartier général de la FINUL à Naqoura a été touchée par une frappe aérienne lourde vendredi, marquant la deuxième attaque contre les forces internationales en l'espace de 24 heures. Cette nouvelle attaque a blessé deux soldats sri-lankais, dont l'un dans un état critique.
Une source de la FINUL a déclaré à Arab News : "Les attaques israéliennes ont visé des sites militaires des unités de la FINUL lors de leurs tentatives d'incursion en territoire libanais. Ils ont pénétré sur le site d'une force népalaise dans la ville frontalière de Blida et ont brisé des caméras et du matériel d'éclairage. Ils ont également pénétré sur le site de la force irlandaise ... dans la ville de Maroun Al-Ras et ont détruit ses biens. Ils ont également pénétré sur le site de la force ghanéenne dans la ville de Yaroun et ont commis la même agression.
"Lors de la guerre de 2006, la FINUL n'a pas subi ce type d'agression, car elle s'est retirée dans ses casernes et y est restée. Le nombre de ces forces à l'époque ne dépassait pas 3 500 soldats de la paix, mais aujourd'hui, la situation est différente, car la FINUL comprend 10 500 soldats, et son déploiement est plus large puisqu'elle dispose de plus de sites dans la zone frontalière".
La FINUL a récemment été menacée de se retirer de ses positions sur une profondeur de 5 km. Toutefois, la source a déclaré que ce retrait serait toujours soumis à de nouvelles menaces et que le commandant de la FINUL ne peut pas prendre une telle décision, qui est confiée au Conseil de sécurité de l'ONU.
Selon la source, "à l'heure actuelle, la FINUL a arrêté toutes ses patrouilles dans le sud, est restée dans les casernes et n'a pas fait usage de son droit à l'autodéfense mentionné dans la résolution 1701. Leurs centres dans les zones de déploiement sont confrontés à des pénuries de nourriture, les réserves devant durer entre une et deux semaines, selon l'endroit."
Dans ce contexte, Reuters a cité deux sources familières des opérations du Hezbollah qui ont déclaré que "le Hezbollah se prépare à une longue guerre d'usure dans le sud du Liban. Il dispose encore d'un stock d'armes considérable, notamment de ses missiles de précision les plus puissants, qu'il n'a pas encore utilisés. Le commandement du Hezbollah a été perturbé pendant les premiers jours qui ont suivi l'assassinat de Nasrallah le 27 septembre, jusqu'à ce qu'il mette en place une nouvelle "salle d'opérations" 72 heures plus tard".
Le Hezbollah a par la suite démenti le rapport, le qualifiant de "pure fiction".
Le porte-parole de l'armée israélienne, le capitaine Ella Waweya, a publié une vidéo du chef d'état-major israélien Herzi Halevi se promenant dans la région frontalière du sud du Liban.
Dans cette vidéo, Herzi Halevi a déclaré : "Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas assuré la sécurité du Liban : "Nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne nous serons pas assurés de pouvoir ramener les habitants en toute sécurité. Si quelqu'un envisage de reconstruire de nouvelles infrastructures terroristes, l'armée israélienne les détruira à nouveau".
Une vidéo du porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a été partagée dans le village de Blida, dans le sud du pays, montrant des effets militaires et des munitions qui se trouveraient "à l'intérieur des maisons des habitants du sud, dans le but de franchir la frontière".
Les équipes de secours ont continué à déblayer les décombres à Noueiri et Basta, à Beyrouth, alors que les raids israéliens de jeudi ont détruit deux immeubles résidentiels, tuant 22 civils et en blessant 117.
Selon certaines informations, le chef de l'appareil de sécurité du Hezbollah, Wafiq Safa, qui a été visé par les raids sur Beyrouth, se trouve dans un hôpital de la capitale.
Les informations sont contradictoires quant à savoir si Safa a subi une blessure grave ou a été tué à la suite de l'attaque.
Après la nuit difficile qu'a connue Beyrouth, des avions de reconnaissance ont survolé le Liban vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Israël a mené des raids dans une trentaine de villages du sud, détruisant un bâtiment à Jebchit et tuant quatre personnes.
Trois personnes ont également été tuées lors d'un raid israélien à Arzoun, à Tyr.
De plus, un drone israélien a attaqué le centre de la défense civile à Tayr Debba.
Les raids israéliens ont principalement visé la Bekaa, en particulier Bodai à l'ouest de Baalbek, Al-Keiyal à Baalbek, Khodor, Douris, la vallée de Nabi Chit, la vallée de Saraaine Al-Tahta, et le village frontalier de Hawsh Al-Sayyid Ali entre Hermel et la Syrie.
Le Hezbollah, quant à lui, a mené une série d'opérations militaires contre l'armée israélienne.
Selon ses déclarations, le groupe militant a pris pour cible "un rassemblement de soldats dans la colonie de Yiftah et ses environs, un équipement technique dans le site d'Al-Abbad avec un missile guidé, et un rassemblement de soldats dans la colonie de Kfar Szold".
Elle a également pris pour cible "un rassemblement de soldats dans la colonie de Yaara" et a mené "une attaque aérienne avec une flotte de drones d'attaque contre la base de commandement de l'armée de l'air à Kiryat Eliezer à Haïfa".
Les médias israéliens ont rapporté qu'"un bâtiment de la zone industrielle de Kiryat Bialik, dans le district de Haïfa, a été directement touché par des missiles tirés depuis le Liban", ajoutant qu'"un missile anti-armure a blessé deux personnes à Yir'on, en haute Galilée".
Ils ont estimé qu'"environ 30 missiles ont été lancés depuis le sud du Liban vers la Galilée depuis le matin".
L'armée israélienne a déclaré dans l'après-midi que "le Hezbollah a lancé 65 roquettes du Liban vers Israël", ajoutant que "des sirènes ont retenti à Shomera en Galilée".