Riyad se prépare pour accueillir l'Expo 2030

Riyad est une ville candidate à l'Exposition universelle de 2030. (Twitter/@Riyadh_Expo2030)
Riyad est une ville candidate à l'Exposition universelle de 2030. (Twitter/@Riyadh_Expo2030)
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Publié le Jeudi 02 novembre 2023

Riyad se prépare pour accueillir l'Expo 2030

  • Malgré la participation de la ville sud-coréenne de Busan à la course de candidatures, le choix va se porter sur l'Italie ou l'Arabie Saoudite
  • Indépendamment des autres villes qui ont candidaté pour accueillir l'Expo 2030, Riyad a déjà élaboré sa Vision 2030 qui comprend en son sein le plan d’organisation de l’Expo 2030

La capitale italienne Rome et la terre des lieux saints, la capitale saoudienne, Riyad, sont en concurrence pour obtenir l'honneur d'accueillir et d'organiser l'Exposition 2030. Malgré la participation de la ville sud-coréenne de Busan à la course de candidatures, le choix va se porter sur l'Italie ou l'Arabie Saoudite. L'hébergement du Japon pour l'Exposition de 2025 rend peu probable l’organisation d'un tel événement par une autre ville asiatique à 5 ans d’intervalle.

Bien que le gouvernement de la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, souhaite ardemment l’organisation d’un événement de telle envergure, la faible capacité financière du pays et l’absence d’une vision claire et concrète sur le financement détaillé de cet événement rend sa réalisation incertaine et difficile.

Indépendamment des autres villes qui ont candidaté pour accueillir l'Expo 2030, Riyad a déjà élaboré sa Vision 2030 qui comprend en son sein le plan d’organisation de l’Expo 2030. Ainsi, le Royaume de l’Arabie saoudite cherche à mettre en œuvre cette vision globale qui englobe des plans d’action environnemental, sociétal, économique, énergétique, culturel, et bien d’autres. En revanche, l'Italie, qui est une destination touristique a peut-être proposé d'accueillir l'événement pour obtenir des fonds supplémentaires des touristes.

Malgré les défis climatiques, Riyad présente une vision intégrée pour construire l'avenir, en tant que ville en croissance rapide, dynamique et en pleine transformation. Les organisateurs de la candidature de Riyad Expo 2030 ont fait du changement climatique un sujet central de discussion lors de l'exposition internationale.

La question de la lutte contre le changement climatique occupe une place importante dans le dossier d'accueil de «Riyad Expo 2030». Inspiré de cette thématique, le site de l'Expo Riyad 2030 est conçu sous forme de parc ou de labyrinthe vert, avec des grandes pétales superposées de manière à fournir un refroidissement naturel, un design et une technique adoptés par les habitants du Moyen-Orient depuis des siècles pour rafraichir l’espace.

Le gouvernement saoudien a également lancé plusieurs initiatives pour diversifier les sources de son économie et créer un avenir plus durable. Cette exposition internationale est un enjeu majeur pour l’histoire de la ville de Riyad. L’expo représente une opportunité significative pour Riyad de montrer, au monde entier, ses progrès récents et ses aspirations.

Concrètement, Riyad prévoit accueillir 246 pavillons participants : tous les Etats du monde, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales.

Sous le slogan «Ensemble pour un avenir radieux», Riyad se prépare activement pour relever ce défi. D’un point de vue financier, Riyad compte dépenser environ 7,8 milliards de dollars pour établir le site de l'exposition, qui sera à quelques minutes de l'aéroport du Roi Khalid de Riyad, et qui devrait attirer des dizaines de millions de visiteurs. Il est nécessaire de mentionner que ce site est conçu selon les règles et les politiques de durabilité environnementale, gestion des déchets et respect des ressources naturelles.

Très attrayants, les pavillons de l'Expo Riyad 2030 ressemblent à un jardin verdoyant au cœur du désert, un design fascinant et durable... Autre atout environnemental, d'ici 2030, un tiers des voitures de Riyad rouleront à l'énergie électrique propre. Ainsi, le gouvernement saoudien investit massivement dans le développement de nouvelles technologies et infrastructures et s’engage à atteindre des émissions de carbone nettes nulles d'ici 2060.

 


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
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  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".