Au musée Met de New York, 1.000 ans d'influence de Byzance sur l'art en Afrique chrétienne

Ouverte le 19 novembre 2023, l’exposition du Met, "Africa & Byzantium" montre l'influence de l'Empire byzantin, héritier de l'Empire romain d'Orient, depuis sa capitale Constantinople (anciennement Byzance), sur le christianisme dans la Corne de l'Afrique du IVe au VIIe siècle. (Photo by Bryan R. Smith / AFP)
Ouverte le 19 novembre 2023, l’exposition du Met, "Africa & Byzantium" montre l'influence de l'Empire byzantin, héritier de l'Empire romain d'Orient, depuis sa capitale Constantinople (anciennement Byzance), sur le christianisme dans la Corne de l'Afrique du IVe au VIIe siècle. (Photo by Bryan R. Smith / AFP)
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Publié le Dimanche 19 novembre 2023

Au musée Met de New York, 1.000 ans d'influence de Byzance sur l'art en Afrique chrétienne

  • L'un des plus riches musée du monde a rassemblé des joyaux de collections d'Afrique, d'Asie et d'Europe pour une exposition sans précédent, «Africa & Byzantium», de dimanche jusqu'au 3 mars 2024
  • Pour sa conservatrice Andrea Achi, l'exposition montre comment «différentes communautés liées à Byzance ont prospéré au sein des empires et royaumes africains pendant plus de mille ans», notamment chez «des premières civilisations chrétiennes africaines»

NEW YORK : Mosaïques, peintures, bijoux, céramiques, manuscrits du IVe au XVe siècle en Afrique: le Metropolitan Museum of Art de New York expose 200 joyaux antiques et médiévaux, témoins de mille ans d'influence de l'Empire byzantin sur les communautés chrétiennes d'Egypte, Tunisie et Ethiopie.

L'un des plus riches musée du monde a rassemblé des joyaux de collections d'Afrique, d'Asie et d'Europe pour une exposition sans précédent, «Africa & Byzantium», de dimanche jusqu'au 3 mars 2024.

Le Met l'a présentée cette semaine à quelques journalistes en présence de ses partenaires, les gouvernements égyptien et tunisien et le plus ancien monastère orthodoxe copte au monde, Sainte-Catherine du Sinaï, en Egypte.

Rassemblant des trésors artistiques, religieux, littéraires et archéologiques, «Africa & Byzantium» montre d'abord l'impact de l'Empire byzantin --  ou Empire romain d'Orient -- depuis sa capitale Constantinople (ex-Byzance) sur le christianisme qui se diffuse dans la Corne de l'Afrique du IVe au VIIe siècle.

D'autres oeuvres du VIIIe au XVe siècle, dans un état de conservation exceptionnel, témoignent aussi de l'influence de Byzance sur les arts de communautés et royaumes chrétiens en Tunisie, Egypte, Ethiopie, Soudan, jusqu'à la chute de Constantinople en 1453, devenue Istanbul aux mains des Ottomans.

Il s'agit, a souligné le directeur du Met Max Hollein, d'«approfondir notre connaissance de l'art byzantin et des premiers chrétiens dans le cadre d'une vision plus large du monde».

- Byzance «universelle» -

Pour sa conservatrice Andrea Achi, l'exposition montre comment «différentes communautés liées à Byzance ont prospéré au sein des empires et royaumes africains pendant plus de mille ans», notamment chez «des premières civilisations chrétiennes africaines».

Manuscrits peints, textiles, mosaïques en marbre, ivoires sculptés de Nubie, bijoux en or d'Egypte, peintures murales: des pièces montrées pour la plupart pour la première fois aux Etats-Unis.

Elles permettent d'«explorer» les liens entre «communautés culturelles et multiconfessionnelles», des rivages de la Méditerranée à la mer Rouge, mêlant traditions grecques, romaines, byzantines, chrétiennes et juives, a expliqué le Met dans un communiqué.

L'exposition a reçu la bénédiction en personne de l'archevêque orthodoxe Damianos de Sainte-Catherine du Sinaï, qui a fait allusion aux crises actuelles au Proche-Orient et Moyen-Orient.

«Byzance était universelle et offrait liberté, unité, réconciliation, respect et paix. Une paix dont on a terriblement besoin dans notre monde d'aujourd'hui», a souligné le dignitaire religieux devant quelques journalistes.

Et la ministre tunisienne des Affaires culturelles Hayet Guettat Guermazi s'est félicitée auprès de l'AFP que son pays expose son «riche patrimoine culturel résultant du brassage de différentes civilisations qui ont occupé la Méditerranée» et d'un «fond local africain».


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com