Bahla, une oasis omanaise hantée par des croyances surnaturelles

L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles. (AFP)
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Publié le Lundi 20 novembre 2023

Bahla, une oasis omanaise hantée par des croyances surnaturelles

  • Ici, on croit fermement à ces esprits vivant auprès des hommes. «Les djinns font partie des créations de Dieu (...) ce n'est donc pas étrange», explique un guide touristique dans le fort médiéval de Bahla'
  • «La légende parle de deux sœurs, toutes deux djinns, dont l'une a construit le mur pour se protéger (...) et l'autre a créé un système d'irrigation pour l'agriculture»

BAHLA: En plein désert d'Oman, se dresse Bahla', une oasis hantée par des croyances magiques, où se racontent encore des histoires de hyènes mangeuses de chameaux et d'hommes transformés en ânes.

Les plus superstitieux évitent cette ville aux allures de cité abandonnée, située à quelque 200 kilomètres de Mascate, la capitale du sultanat du Golfe, et connue pour abriter des "djinns", des créatures surnaturelles issues de la mythologie arabe préislamique et mentionnées plus tard dans le Coran.

Ici, on croit fermement à ces esprits vivant auprès des hommes. "Les djinns font partie des créations de Dieu (...) ce n'est donc pas étrange", explique Hamad Al Rabaani, guide touristique dans le fort médiéval de Bahla', classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles.

"La légende parle de deux sœurs, toutes deux djinns, dont l'une a construit le mur pour se protéger (...) et l'autre a créé un système d'irrigation pour l'agriculture", raconte M. Rabaani, 55 ans.

«On ne voit jamais»

Les djinns sont très présents dans la culture arabe mais rares sont les villes qui y sont aussi associées que Bahla', où l'on raconte "des histoires d'hommes qui se transforment soudainement en ânes et autres animaux", poursuit-il.

Le guide cite le cas d'une vieille femme qui entendait souvent quelqu'un traire sa vache après minuit. "On entend mais on ne voit jamais, car on ne pourrait pas le supporter", dit-il.

Dans le vieux souk, où règne le silence après les prières de la mi-journée, certains habitants refusent d'aborder le sujet, tandis que d'autres comme Mohammad al-Hashemi, évoquent volontiers leurs souvenirs d'enfance.

A 70 ans, il affirme avoir été bercé par les histoires de hyènes cracheuses de flammes, parcourant le désert à la recherche de chameaux à manger. "On nous disait de ne pas sortir après le coucher du soleil à cause de la magie".

«Des histoires»

Selon Ali A Olomi, professeur d'histoire islamique à l'université Loyola Marymount de Los Angeles, la tradition orale et des textes anciens témoignent de l'étendue de ces croyances dans les confins de la péninsule arabique, surtout à Oman et au Yémen voisin.

Ces deux pays ont la réputation "d'être non seulement des lieux d'une grande importance historique, mais aussi des terres de djinns", rappelle-t-il.

"A Bahla', on raconte des histoires de flammes et d'incendies fantômes, de folles tempêtes dans le désert et même d'édifices construits par des forces surnaturelles", affirme ce spécialiste de l'ésotérisme islamique et de l'astrologie.

Le fait que la localité ait longtemps été isolée, entourée de désert et des spectaculaires montagnes de Hajar, n'est pas étranger à ces croyances.

"C'est l'histoire d'un peuple qui vit dans une région reculée, ayant peu de contacts avec d'autres humains, et qui ressent intensément la présence de la nature qui l'entoure", dit Ali A Olomi.

Bahla' compte aussi des sceptiques, comme Mazen Al Khaterri, un professeur de mathématiques de 24 ans.

"Ce ne sont que des histoires racontées par nos grands-parents" dit-il, assis dans un café du centre-ville. "Nous ne savons pas si elles sont vraies ou fausses".

Mais la réputation de la ville est difficile à défaire, jusque dans la capitale où les jeunes en ont souvent entendu parler.

"Ma famille ne me laisserait jamais y aller", affirme Hassan, un trentenaire de Mascate, qui n'a pas souhaité donner son nom. "Les rumeurs disent que c'est une ville de djinns, et qu'ils y vivent en toute liberté".


La silhouette de la flèche de Notre-Dame visible dans le ciel de Paris

Cette combinaison d'images créées le 28 novembre 2023 montre le clocher et la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris s'effondrant alors que la fumée et les flammes engloutissent la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, ainsi que la structure en bois de la nouvelle flèche en place lors de la reconstruction. travaux le 28 novembre 2023 (Photo, AFP).
Cette combinaison d'images créées le 28 novembre 2023 montre le clocher et la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris s'effondrant alors que la fumée et les flammes engloutissent la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, ainsi que la structure en bois de la nouvelle flèche en place lors de la reconstruction. travaux le 28 novembre 2023 (Photo, AFP).
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  • La flèche restera cependant entourée de l'échafaudage qui a servi au montage de cette structure
  • Chef-d'oeuvre de l'art gothique admiré dans le monde entier, Notre-Dame de Paris accueillait 12 millions de visiteurs en moyenne chaque année avant l'incendie

PARIS: Changement visuel mardi dans le ciel de Paris: une forme de flèche s'élève désormais au sommet des échafaudages de la cathédrale Notre-Dame, ravagée par un incendie en 2019, a constaté un photographe de l'AFP.

L'établissement public chargé de le superviser n'a pas souhaité commenter cette avancée du chantier de construction, qui se poursuit. La structure de la flèche doit encore être entourée d'une couverture et de ses ornements dans les prochains jours.

La réouverture de Notre-Dame est prévue le 8 décembre 2024, après les JO de Paris à l'été, une date confirmée par Emmanuel Macron fin août.

Vendredi dernier, l'établissement avait indiqué à l'AFP que la "silhouette familière" de la flèche serait visible "avant Noël", culminant à 96 mètres du sol. "La structure ou charpente en bois de chêne massif de la flèche sera terminée en décembre", avait précisé la même source.

La flèche, identique à la précédente, conçue par l'architecte du XIXe siècle Viollet-Le-Duc, et qui s'était effondrée dans l'incendie du 15 avril 2019, restera cependant entourée de l'échafaudage qui a servi au montage de cette structure.

2024 

Il "sera utilisé pour la pose de sa couverture et de ses ornements en plomb en 2024", avait ajouté l'établissement. Parallèlement, "le montage des charpentes de la Nef et du choeur de la cathédrale - qui s'étaient également effondrés dans l'incendie - sera achevé début 2024, date à laquelle pourra aussi débuter la pose de leur couverture".

Côté restauration intérieure, "le nettoyage simultané des murs, des décors peints et des voûtes (d'une superficie totale de 42.000 m²) s'achève et les échafaudages sont démontés au fur et à mesure", avait ajouté cette source.

La cathédrale doit être prête à accueillir son nouveau mobilier liturgique en bronze brun foncé, ainsi que 1.500 chaises design ajourées en chêne massif, dans le courant du dernier trimestre 2024.

Chef-d'oeuvre de l'art gothique admiré dans le monde entier, Notre-Dame de Paris accueillait 12 millions de visiteurs en moyenne chaque année avant l'incendie, 2.500 offices et 150 concerts.


Le festival de fauconnerie du roi Abdelaziz prend son envol

Le Festival de fauconnerie du roi Abdelaziz attire depuis son lancement en 2019 un nombre exceptionnel de visiteurs (Photo, SPA).
Le Festival de fauconnerie du roi Abdelaziz attire depuis son lancement en 2019 un nombre exceptionnel de visiteurs (Photo, SPA).
Le Festival de fauconnerie du roi Abdelaziz attire depuis son lancement en 2019 un nombre exceptionnel de visiteurs (Photo, SPA).
Le Festival de fauconnerie du roi Abdelaziz attire depuis son lancement en 2019 un nombre exceptionnel de visiteurs (Photo, SPA).
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  • Pour son édition de 2023, le festival a annoncé avoir ajouté de nouvelles catégories
  • Le festival de fauconnerie du roi Abdelaziz comprend la plus grande compétition de fauconnerie au monde

RIYAD: Le festival de fauconnerie du roi Abdelaziz a été lancé mardi au siège du Saudi Falcons Club à Malham, au nord de Riyad, où des propriétaires de faucons d’élite d’Arabie saoudite, du Golfe et du monde entier participent à cet événement qui se produira jusqu’au 14 décembre.

Depuis son lancement en 2019, le Festival de Fauconnerie Roi Abdelaziz attire un public exceptionnel. Ce festival qui comprend la plus grande compétition de fauconnerie au monde «s’inscrit dans le cadre de la volonté des dirigeants saoudiens de préserver le patrimoine culturel et civilisationnel du Royaume », a déclaré le porte-parole officiel du club, Walid Al-Taweel. Ce dernier a également assuré que le club œuvre d’une manière constante à l’amélioration ses activités. «Chaque année, le développement et le soutien aux fauconniers augmente», a-t-il affirmé. La cagnotte totale des gagnants du Festival de fauconnerie du Roi Abdelaziz est estimée à 33,6 millions de riyals saoudiens (SR) (8,96 millions de dollars), qui comprend les concours Al-Melwah et Al-Mazayen. Le festival proposera par ailleurs un concours de beauté du faucon.

Le plus grand concours

Pour son édition de 2023, le festival a annoncé avoir ajouté de nouvelles catégories dont 20 prix au concours Al-Melwah au lieu des cinq précédents, une vente aux enchères internationale pour les fermes d‘élevage de faucons, et 10 prix de concurrents internationaux au lieu de trois. Il y aura par ailleurs un tour supplémentaire au concours Al-Mazayen exclusivement réservé aux Saoudiens, où les trois premiers recevront respectivement 300 000 SR, 200 000 SR et 100 000 SR, comme l’a confirmé le porte-parole du club. Le Festival de fauconnerie du roi Abdelaziz attire depuis son lancement en 2019 un nombre exceptionnel de visiteurs. Avec 1 723 participants, sa première édition est entrée dans le Guinness World Records comme le plus grand concours mondial de fauconnerie. Le deuxième événement, plus tard la même année, a fait de même, avec la participation de 2 350 faucons.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les sœurs Khadra et Bella Hadid rendent hommage à leurs grands-parents

Les jumelles Khadra ont partagé un message rendant hommage à leur grand-mère, à l'occasion de son anniversaire (Photo, Getty Images).
Les jumelles Khadra ont partagé un message rendant hommage à leur grand-mère, à l'occasion de son anniversaire (Photo, Getty Images).
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  • «Joyeux anniversaire à notre grand-mère, “teta” Fairouz, née à Akka, en Palestine; comme nos trois autres grands-parents, elle a été expulsée de chez elle, alors qu’elle était enfant, par les forces israéliennes en 1948…»
  • Au début du mois, Bella Hadid a célébré l’anniversaire de son père avec un message spécial sur Instagram célébrant ses racines palestiniennes

DUBAÏ: Simi et Haze Khadra, entrepreneuses américano-palestiniennes de la beauté, ainsi que la mannequin palestino-néerlandaise Bella Hadid, ont utilisé leurs comptes sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à leurs grands-parents respectifs.

Les jumelles Khadra, qui ont grandi entre Riyad, Dubaï et Londres, et qui sont aujourd’hui des habituées de la vie à Los Angeles – ont partagé un message rendant hommage à leur grand-mère, à l'occasion de son anniversaire.

«Joyeux anniversaire à notre grand-mère, “teta” Fairouz, née à Akka, en Palestine. Comme nos trois autres grands-parents, elle a été expulsée de chez elle, alors qu’elle était enfant, par les forces israéliennes en 1948… C’est la personne la plus altruiste que nous connaissions – faisant toujours preuve de la force, de la générosité et de l’intégrité admirables pour lesquelles les Palestiniens sont connus.»

Les sœurs Khadra ont rendu hommage à leur grand-mère palestinienne sur les réseaux sociaux (Photo, Instagram).

Dans le courant du mois, les jumelles ont partagé sur Instagram leur engagement à faire don de l'intégralité des ventes de leur marque de maquillage, SimiHaze Beauty, jusqu'au 27 novembre, au Fonds palestinien de secours aux enfants (PCRF) via le site Web de la marque.

«Le PCRF s’efforce de faire sortir les enfants de Gaza afin qu’ils puissent bénéficier de soins médicaux gratuits. Simi &Haze entretiennent une relation de confiance avec le PCRF, ayant mené ensemble des campagnes de collecte de fonds réussies qui ont permis d’améliorer considérablement la vie des enfants en leur fournissant les soins médicaux dont ils ont besoin pour survivre», ont-elles écrit sur Instagram.

Bella Hadid a de son côté utilisé Instagram Stories pour honorer le souvenir de son grand-père.

Bella Hadid a publié lundi sur Instagram une photo de son grand-père (Photo, Instagram).

«Il est décédé quand j'étais jeune, mais son souvenir est toujours présent», a-t-elle écrit, à côté d'une photographie de son grand-père paternel, ajoutant: «Son rire, ses câlins, sa voix, et le fait qu'il ne pouvait pas être enterré à l'endroit où il est né et où son père et le père de son père sont nés et sont morts dans la ville qu'ils ont construite – c'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je lutte pour une Palestine libre, égale pour tous, et libérée. J'espère que tu es fier.»

Au début du mois, Bella Hadid a célébré l’anniversaire de son père avec un message spécial sur Instagram célébrant ses racines palestiniennes.

La star des podiums, âgée de 27 ans, a publié une photo d'elle et du magnat de l'immobilier Mohamed Hadid, datant de l'année dernière, à l’occasion de l'exposition «Labour of Love» à Doha, qui présentait la symbolique du thobe palestinien.

«Joyeux anniversaire à mon “baba”… né à Nazareth, en Palestine, le 6 novembre 1948», a écrit Bella comme légende du cliché.

Dans un précédent message, elle avait partagé l’histoire de son père, né l’année de la Nakba, («La Catastrophe»), en 1948.

«Neuf jours après sa naissance, lui dans les bras de sa mère, et toute sa famille, ont été expulsés de leur foyer, la Palestine, devenant ainsi des réfugiés, loin d’un endroit qu’ils appelaient autrefois “leur maison”», écrivait-elle.

«Mes grands-parents n’ont jamais été autorisés à revenir. Ma famille a été témoin de soixante-quinze ans de violence contre le peuple palestinien – notamment d’invasions brutales de colons qui ont conduit à la destruction de communautés entières, d’assassinats de sang-froid, et d’expulsions de familles de leurs maisons», ajoutait-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com