A Marrakech, un documentaire sur l'actrice palestinienne Hiam Abbass et les «douleurs du passé»

(De gauche à droite) L'actrice et réalisatrice palestinienne Hiam Abbass et la réalisatrice franco-algérienne Lina Soualem posent sur le tapis rouge du 20e Festival international du film de Marrakech, le 25 novembre 2023. (Photo AFP)
(De gauche à droite) L'actrice et réalisatrice palestinienne Hiam Abbass et la réalisatrice franco-algérienne Lina Soualem posent sur le tapis rouge du 20e Festival international du film de Marrakech, le 25 novembre 2023. (Photo AFP)
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Publié le Dimanche 26 novembre 2023

A Marrakech, un documentaire sur l'actrice palestinienne Hiam Abbass et les «douleurs du passé»

  • Sous un tonnerre d'applaudissements, des spectateurs marocains se sont écriés «vive la Palestine» après la projection de «Bye bye Tibériade» réalisé par la fille de Hiam Abbass, la Franco-algérienne Lina Soualem
  • Hiam Abbass, née en 1960 dans le nord d'Israël, a quitté sa terre natale dans les années 1980 pour Londres puis Paris, mue par sa volonté de faire du cinéma

MARRAKECH, Maroc : Un documentaire retraçant la vie de l'actrice franco-palestinienne Hiam Abbass a été projeté samedi au Festival international du film de Marrakech où il est en compétition, trouvant un écho particulier sur fond de guerre dans la bande de Gaza.

Sous un tonnerre d'applaudissements, des spectateurs marocains se sont écriés «vive la Palestine» après la projection de «Bye bye Tibériade» réalisé par la fille de Hiam Abbass, la Franco-algérienne Lina Soualem.

Le documentaire «ouvre les douleurs du passé» pour rendre compte des choix de vie difficiles de Hiam Abbass et des femmes de sa famille, en prenant pour point de départ la Nakba, la «catastrophe» qu'a constitué pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 et leur exil et déplacement.

«Les histoires racontées par ces femmes dans ce film ne sont pas seulement des histoires de transmission de femme à femme, de fille à mère ou de mère à fille», a clamé Lina Soualem. Elles «véhiculent une histoire de personnes privées de leur identité».

La famille de Hiam Abbass a été déplacée de force en 1948 de Tibériade pour Deir Hanna, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest, ce que raconte le film à travers de nombreuses archives personnelles.

Hiam Abbass, née en 1960 dans le nord d'Israël, a quitté sa terre natale dans les années 1980 pour Londres puis Paris, mue par sa volonté de faire du cinéma.

Elle a notamment joué dans «La fiancée syrienne» (Eran Riklis, 2004) «Munich» (Steven Spielberg, 2005), «Paradise now» (Hany Abou Assad, 2005) et la série américaine «Succession».

«Avec nos histoires, nous luttons contre l'effacement et ces images se présentent comme des preuves d'une existence niée», a ajouté Lina Soualem, disant penser «aux habitants de Gaza qui sont en réalité des enfants et petits-enfants de réfugiés palestiniens, qui comme vous et moi, essayent de trouver leur place dans le monde».

- En lice pour l'Oscar -

Le film, qui doit sortir au printemps en France et est en lice pour l'Oscar 2024 du Meilleur film international, a été projeté alors qu'une guerre a éclaté dans la bande de Gaza, en représailles à l'attaque sanglante de commandos du Hamas palestinien le 7 octobre sur le sol israélien.

«Je me suis dit qu'il ne fallait pas être trop émotionnelle mais il est difficile pour nous, les Palestiniens, de ne pas l'être», a déclaré Mme Abbass devant le public du festival de Marrakech, qui se tient du 24 novembre au 2 décembre.

Cette 20e édition est marquée par l'annulation des traditionnelles projections sur la place Jamaa El Fna, du fait de la volonté d'organiser un évènement «sobre sans festivités» à cause de la guerre à Gaza, selon les organisateurs.

Attendu cette semaine, le cinéaste américain Martin Scorsese a annulé son déplacement «pour des raisons personnelles», selon cette source.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com