«Nous allons bâtir l’industrie du cinéma saoudien», déclare le producteur hollywoodien Tarak Ben Ammar

Le producteur de films tunisien Tarak Ben Ammar (Photo, AN).
Le producteur de films tunisien Tarak Ben Ammar (Photo, AN).
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Publié le Mercredi 06 décembre 2023

«Nous allons bâtir l’industrie du cinéma saoudien», déclare le producteur hollywoodien Tarak Ben Ammar

  • Le producteur arabe qui a mis la Tunisie sur la carte du cinéma hollywoodien parle au Mayman Show de ses projets pour attirer les films étrangers et développer les talents locaux
  • Le cinéaste chevronné estime que la création d'un plus grand nombre de chaînes d'information en langue étrangère contribuera à renforcer l'image internationale de l’Arabie saoudite

RIYAD: Pendant des décennies, le producteur de films tunisien Tarak Ben Ammar a transporté les spectateurs dans des paysages désertiques magiques, de Tatooine dans «La Guerre des étoiles» aux sables mouvants dans «Les Aventuriers de l'arche perdue».

Aujourd'hui, le cinéaste chevronné a jeté son dévolu sur ce qui, selon lui, pourrait être l'une des prochaines grandes destinations du monde du cinéma: l'Arabie saoudite.

Avec une filmographie remontant au début des années 1970, Ben Ammar a participé à des superproductions telles que «La Guerre des étoiles», «Indiana Jones», «Scream», «Equalizer 3» et «La Passion du Christ».

Les dizaines de films sur lesquels il a travaillé ont employé un million de personnes et ont fait de la Tunisie un acteur de l'industrie cinématographique.

En dehors du cinéma, Ben Ammar a également géré la tournée mondiale HIStory de Michael Jackson dans les années 1990, a été conseiller de Rupert Murdoch et de Silvio Berlusconi, et il est à la tête de la principale société de distribution et de production de films indépendants d'Italie, Eagle Pictures.

Ben Ammar a déclaré avoir perçu le potentiel de l'Arabie saoudite en tant que plaque tournante du cinéma en constatant le succès de ses films, en particulier «Equalizer 3», en Arabie saoudite.

«J’ai fait des recherches sur le box-office de ce film», a-t-il déclaré au Mayman Show, le podcast d'Arab News qui propose des conversations personnelles entre l’animateur et ses invités.

«Il y avait l'Angleterre, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, l'Australie, puis l'Arabie saoudite. En dehors des États-Unis, l'Arabie saoudite est en train de devenir le lieu de prédilection de mon secteur d'activité.

«C'est pourquoi [...] Je m'impliquerai. Pour attirer, bien sûr, des films étrangers en Arabie saoudite, mais aussi pour développer la culture saoudienne locale, pour développer les talents saoudiens locaux», a-t-il ajouté.

Tarek ben Ammar a expliqué à Hussam al-Mayman, animateur du Mayman Show, comment les leçons tirées de son travail sur certains des plus grands films de l'histoire du cinéma pouvaient être appliquées à l'Arabie saoudite (Photo, AN).

Plus précisément, Ben Ammar a précisé: «Si un film “La Guerre des étoiles” vient ici, nous vous aiderons avec des crédits d'impôt. Vous devez employer des locaux.

«J'ai employé un million de personnes dans mon pays en imposant dans chaque département un technicien. Ainsi, lorsqu'ils partent, ils laissent derrière eux leur savoir-faire pour que ces jeunes sachent ce qu'est un grand film», a-t-il expliqué.

Parlant de l'Arabie saoudite, il a déclaré que le pays «compte 38 millions d'habitants; il a son propre marché. Sa jeunesse a soif de divertissement et de créativité. Car, vous savez, à une époque, si vous étiez une jeune fille ou un jeune homme de 18 ans et que vous vouliez devenir peintre, musicien, écrivain, chanteur, réalisateur ou acteur, que faisiez-vous? Il fallait aller à Londres, à Paris, en Amérique».

Ben Ammar a ajouté: «Vous avez la chance d'avoir une population jeune. C'est pourquoi je me suis dit: Attendez, c'est un marché formidable. Je dois venir ici et investir.

«D'habitude, les gens viennent en Arabie saoudite pour prendre votre argent. Je viens investir dans votre pays. J'investis mon savoir-faire, mes connaissances, mon nom, mes références, et j'amène avec moi des gens qui disent: “C’est ce que nous allons faire.” Nous allons construire l'industrie émergente de l'Arabie saoudite.»

Bien que les incitations fiscales potentielles et les réductions accordées aux cinéastes soient certainement une raison de son attrait, Ben Ammar affirme que ses projets pour l'industrie cinématographique saoudienne pourraient être différents de ce qu'il a fait en Tunisie ou ailleurs.

«Les rabais ne sont pas suffisants», a-t-il révélé lors de l'émission The Mayman Show, diffusée sur Arab News. «Tout d'abord, je ne suis pas obsédé par l'idée de faire venir Hollywood en Arabie saoudite. Ce n'est qu'une infime partie.»

Il a souligné qu'en Arabie saoudite, et en fait dans toute la région du Moyen-Orient, les films américains et égyptiens dominent le marché.

«Aujourd'hui, il y a, disons, 50-50, des films américains et égyptiens. Si nous parvenons à réduire cette proportion à 40% pour les Américains, 40% pour les Égyptiens et 20% pour les Saoudiens, nous aurons de nouveaux cinéastes, de nouveaux acteurs, de nouveaux musiciens, de nouveaux réalisateurs, de nouveaux écrivains, qui feront ensuite la promotion de l'Arabie saoudite plus qu'ils ne viendront ici pour faire des films.»

Tarak ben Ammar lors d’une visite du siège d’Arab News à Riyad (Photo, AN).

L'essor de l'industrie cinématographique saoudienne pourrait également permettre de résoudre le problème de la représentation des Arabes à Hollywood, a-t-il déclaré, expliquant qu'à un certain moment de l'histoire du cinéma, les Arabes sont devenus des archétypes de méchants classiques.

«C'était toujours les Arabes avec le keffieh palestinien. Bien sûr, en raison de la guerre des Six Jours, de la guerre de 73 et du fait qu'Hollywood était très pro-israélien – il l'est toujours, le terroriste était donc un Arabe», a-t-il précisé.

«C'est à nous qu'il incombe d'aider à la réalisation de films dont l'histoire est différente. L'histoire de mes cousins, de mes frères et de mes cousins arabes devrait être différente. Mais c'est ce qui se passe. Nous voyons des histoires différentes sur les Arabes. J'ai moi-même réalisé quelques films à ce sujet. Je suis donc optimiste et je pense que nous ne sommes pas encore dans la catégorie des méchants.

«Et si nous devenons des partenaires sur ce marché – vous voulez venir sur notre marché, vous nous traitez bien», a-t-il signalé.

Il a déclaré que la création d'un plus grand nombre de chaînes d'information en langue étrangère, comme l'ont fait de nombreux autres pays avec Russia Today, BBC, CNN et Al Jazeera, contribuerait également à renforcer l'image internationale de l’Arabie saoudite.

«Le Royaume vient de gagner l'Expo et la Coupe du monde», a-t-il déclaré, faisant référence à l'Exposition universelle de 2030 et à la Coupe du monde de football masculin de 2034.

«Il est évident que vous voudriez que la télévision reflète la raison pour laquelle vous avez gagné l'Expo, la raison pour laquelle vous avez gagné la Coupe du monde. Il y a ici des gens qui savent ce qu'ils font et qui font la promotion de l’Arabie saoudite, sa culture et son évolution.»

Le rêve de Ben Ammar, jeune cinéaste en devenir, a un lien personnel et émotionnel avec l’Arabie saoudite par l'intermédiaire de son oncle, le premier président de la Tunisie, Habib Bourguiba.

«La Tunisie doit beaucoup à l'Arabie saoudite, car lorsque Bourguiba était en exil et qu'il luttait contre les Français pour son indépendance, le fondateur du Royaume, Ibn Saoud (le roi Abdelaziz), nous a aidés, l'a aidé. La culture saoudienne était très présente dans mon cœur», a-t-il confié.

Il a révélé que l'un des premiers films qu'il voulait réaliser portait sur le roi Abdelaziz.

«C'était au début des années 1970, et l'Arabie saoudite n'était certainement pas l'Arabie saoudite que j'avais découverte, mais le choc a commencé en 2016 lorsque j'ai vu ce qu'elle devenait. J'ai eu le privilège de rencontrer le prince héritier et de voir sa vision», a-t-il affirmé.

Les dizaines de films sur lesquels Tarak ben Ammar a travaillé ont employé un million de personnes et ont fait de la Tunisie un acteur de l'industrie cinématographique (Photo, AN).

La détermination de Ben Ammar à contribuer au développement de la culture au Moyen-Orient est née d'un événement survenu en 2009, lorsqu'il s'est rendu à la conférence cinématographique d'Abu Dhabi pour en être l'orateur principal.

«En atterrissant, j'ai lu un article qui m'a beaucoup troublé. Il disait: “Le Moyen-Orient va acquérir des centaines de milliards de dollars d'armements dans les vingt prochaines années.”»

Il a ensuite prononcé un discours dans lequel il a disait: «Une nation sans culture n'est rien d'autre qu'un supermarché de consommateurs. Une nation sans passé n'a vraiment pas d'avenir.»

En 2018, Ben Ammar a été approché par le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui lui a demandé de mettre son expertise au service du renforcement de l'industrie cinématographique saoudienne.

«En venant ici, j'ai vu l'évolution des multiplexes, des films, et le mois dernier, j'étais ici pour une conférence sur la commission du film», a-t-il déclaré.

Ben Ammar a également parlé de l'expérience qu'il a acquise en faisant venir des films tels que «La Guerre des étoiles» et «Indiana Jones» dans son pays d'origine, et de la manière dont cette expérience pourrait être appliquée à l'Arabie saoudite.

«Lorsque j'ai commencé ma carrière en Tunisie, nous n'avions pas de marché», a-t-il indiqué.

«Vous, ici, avez un avantage, si je peux me permettre une comparaison, le modèle saoudien devrait être exactement ce que la Corée du Sud a fait. Regardez la Corée du Sud. Elle a créé ses propres entreprises, sa propre musique, ses propres réalisateurs, ses propres séries télévisées. Puis ils ont commencé à exporter parce qu'ils ont formé leur personnel.»

L'industrie cinématographique coréenne a connu un succès croissant ces dernières années, avec des séries telles que «Squid Game» qui sont devenues des succès internationaux. En 2019, le film coréen «Parasite» est entré dans l'histoire en devenant le premier film non anglophone à remporter l'Oscar du meilleur film.

«Il n'a pas été fait pour être exporté. C'était un film coréen, un beau film qui a conquis le monde», a expliqué Ben Ammar.

«Peut-être que de mon vivant, je verrai un film saoudien faire de même, pour nous rendre fiers, nous les Arabes, comme les Coréens ont été fiers de “Parasite”», a-t-il soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com