Avec les donuts Krispy Kreme, une nouvelle part d'Amérique à l'assaut de la France

Cette photographie prise le 4 décembre 2023 montre des beignets chez Krispy Kreme lors d'une avant-première presse dans un restaurant du centre de Paris (Photo de Dimitar DILKOFF / AFP).
Cette photographie prise le 4 décembre 2023 montre des beignets chez Krispy Kreme lors d'une avant-première presse dans un restaurant du centre de Paris (Photo de Dimitar DILKOFF / AFP).
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Publié le Vendredi 08 décembre 2023

Avec les donuts Krispy Kreme, une nouvelle part d'Amérique à l'assaut de la France

  • Si le donut n'est pas inconnu du public français, il demeure une pâtisserie parmi d'autres dans les boulangeries ou les chaînes de fast-food
  • La chaîne californienne Randy's Donuts, arrivée dans la capitale française en octobre 2022, a quant à elle fermé ses portes après seulement quelques mois d'activité

PARIS: Avec l'ouverture d'une première boutique à Paris, la chaîne de donuts Krispy Kreme tente une percée en France: à l'instar d'autres produits américains, le beignet rond entend gagner sa "part d'estomac", espère la marque.

Si le donut n'est pas inconnu du public français, il demeure une pâtisserie parmi d'autres dans les boulangeries ou les chaînes de fast-food, seules de rares boutiques ayant réussi à en faire leur produit vedette.

La chaîne californienne Randy's Donuts, arrivée dans la capitale française en octobre 2022, a quant à elle fermé ses portes après seulement quelques mois d'activité.

Pour le 39ème pays d'implantation de Krispy Kreme, son directeur général en France, Alexandre Maizoué, voit pourtant les choses en grand: livraison à domicile entre janvier et février 2024, ouverture d'un atelier de production à Créteil (à l'est de Paris) au premier trimestre 2024, et 500 points de vente d'ici cinq ans.

"Je pense qu'on a de belles années devant nous", commente-t-il, alors que plus de 2 millions d'euros ont été investis pour le premier point de vente et de production.

Devant la nouvelle boutique du centre commercial des Halles, au coeur de la capitale, un DJ et un tapis rouge ont accueilli les premiers clients à l'ouverture mercredi. L'espace de 550 m2 ne désemplissait pas: quelque 400 personnes étaient présentes dès 08h00, selon Alexandre Maizoué, qui estimait la fréquentation à 3 000 clients sur cette première journée.

Le donut - ou "doughnut" -, se décline à l'envi: tantôt lustré d'un glaçage sucré, tantôt fourré à la crème, au chocolat ou aux fruits.

Pour son premier magasin français, la chaîne propose treize parfums, et offre à voir la préparation de son produit star grâce à une chaîne de production entièrement vitrée.

«American way of life»

"Quand on a ouvert la première boutique de donuts de Paris en 2015, tout le monde me disait que ça n'allait jamais marcher ici", confie à l'AFP Amanda Bankert, pâtissière américaine et gérante de Boneshaker Donuts, dans le centre de la capitale. "Je ne savais pas que le donut était associé à ce qu'il y a de pire dans la nourriture américaine", ajoute-t-elle.

"C'est très sucré, très chimique", témoigne ainsi Karima Prince, esthéticienne de 51 ans sortie du magasin Krispy Kreme avec, à la main, le donut "Original Glazed", emblématique de la firme créée en 1937, qu'elle goûte pour la première fois.

La marque peut néanmoins déjà compter sur quelques adeptes, qui, comme David Mitrani, expert-comptable de 33 ans présent à l'ouverture, ont connu la marque à l'étranger: "ce qui m'a surpris, ce n'est pas qu'ils arrivent en France, c'est que ça ait pris autant de temps".

Pour François Blouin, président-fondateur de la société d'études Food Service Vision, le pays est pourtant loin d'être réticent à l'arrivée de l'"American way of life" dans l'assiette : "la France, pays de la gastronomie, c'est aussi l'un des pays au monde dans lesquels les chaînes d'influence américaine (...) se développent fortement".

Popeyes et ses sandwichs au poulet frit comptent désormais sept points de vente dans le pays, après une inauguration à Paris en février, et la chaîne de burgers Wendy's a annoncé son arrivée dans la capitale.

"La France a complètement adopté la modernité alimentaire", renchérit l'historien Loïc Bienassis, de l'Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation.

La fondatrice de Boneshaker Donuts se veut d'ailleurs optimiste sur l'arrivée du mastodonte américain: "en 2015, ça aurait été différent mais, aujourd'hui, je pense que ça va marcher pour Krispy Kreme".

Pour s'en assurer, la marque s'est offert une large campagne de publicité - et un "bad buzz" auprès de la Mairie de Paris, qui l'a accusée d'affichage illégal. Pendant deux semaines, elle a aussi organisé la distribution de près de 100 000 donuts à des endroits-clé de la capitale.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com