USA: l'auteur de l'explosion de Nashville identifié, mort dans la déflagration

L'homme soupçonné d'avoir déclenché une bombe à Nashville qui a détruit le centre-ville du sud des États-Unis le matin de Noël est nommé par les autorités alors qu'elles confirment qu'il est mort dans l'explosion (Photo, AFP).
L'homme soupçonné d'avoir déclenché une bombe à Nashville qui a détruit le centre-ville du sud des États-Unis le matin de Noël est nommé par les autorités alors qu'elles confirment qu'il est mort dans l'explosion (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 28 décembre 2020

USA: l'auteur de l'explosion de Nashville identifié, mort dans la déflagration

  • Les autorités présentes à la conférence de presse ont précisé qu'Anthony Warner n'était pas connu de leurs services
  • La police a d’emblée estimé qu'il s'agissait d'un «acte intentionnel» mais les enquêteurs cherchent toujours à identifier le mobile

WASHINGTON: L’homme soupçonné d'avoir déclenché l'explosion qui a dévasté le jour de Noël une partie du centre historique de Nashville, dans le Tennesse, a été identifié par les autorités qui ont affirmé dimanche qu'il était mort dans la déflagration.

«Nous sommes arrivés à la conclusion que l'individu nommé Anthony Warner est l'auteur de l'explosion. Il était présent quand la bombe a été déclenchée et il a péri dans la déflagration», a dit le procureur fédéral Don Cochran, lors d'une conférence de presse.

De son côté, l'agent spécial du FBI responsable de l'enquête, Doug Korneski, a déclaré qu'il «n'y a pas d'indication sur l'implication d'autres personnes», tout en ajoutant que plusieurs pistes faisaient toujours l'objet d'investigations.

Les autorités présentes à la conférence de presse ont précisé qu'Anthony Warner n'était pas connu de leurs services.

Selon la presse, Anthony Warner, 63 ans, avait été identifié par la police dès samedi.

Mais à ce moment, la police s'était bornée à dire qu'une personne était recherchée «dans l'intérêt (des investigations)». Les enquêteurs avaient perquisitionné une maison d'un quartier du sud-est de la ville.

L'explosion du camping-car a dévasté un quartier historique de la capitale américaine de la musique country en explosant tôt vendredi matin. 

Juste avant la déflagration, l'auteur avait diffusé un enregistrement au ton glaçant, par haut-parleur, appelant les personnes alentour à évacuer. Ainsi, malgré l'ampleur de l'explosion, seulement trois blessés ont été à déplorer.

L'analyse ADN de tissus de restes humains retrouvés sur le site de l'explosion ont permis d'identifier Anthony Warner, a déclaré David Roush, le chef du bureau d'investigations du Tennessee.

La police a d’emblée estimé qu'il s'agissait d'un «acte intentionnel» mais les enquêteurs cherchent toujours à identifier le mobile.

La sénatrice du Tennesse Marsha Blackburn a indiqué sur Twitter avoir demandé au président Donald Trump de déclarer Nashville zone sinistrée, un mesure permettant de débloquer des aides fédérales pour réparer les dégâts.

Selon un emploi du temps fourni par les autorités, la police a reçu une alerte pour tirs d'arme dans la zone à 05H30 et les officiers ont identifié le camping-car 30 minutes plus tard.

Quinze minutes après, ils ont entendu un enregistrement au ton glaçant, par haut-parleur, entrecoupé de passages musicaux, appelant les personnes alentour à évacuer.

Le camping-car était garé devant un bâtiment de la compagnie de téléphonie AT&T, et son explosion a provoqué des dégâts sur les installations, perturbant les télécommunications dans le Tennessee et dans certaines régions de l'Alabama et du Kentucky. Même l'aéroport local a dû, un moment, suspendre ses vols.

AT&T a indiqué samedi que deux antennes de téléphonie mobiles ont été installées dans le centre de Nashville et de nombreuses autres dans la région pour restaurer les communications.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.