Israël confronté à l'indignation internationale dans sa guerre à Gaza

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Publié le Lundi 18 décembre 2023

Israël confronté à l'indignation internationale dans sa guerre à Gaza

  • Le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas affirme que plus de 18.800 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées
  • Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l'agence était "consternée par la destruction effective" de l'hôpital Kamal Adwan

JERUSALEM: Israël fait face lundi à l'indignation croissante de la communauté internationale suscitée par le lourd bilan des victimes civiles et la destruction d'hôpitaux de Gaza, tout en accentuant sa guerre contre le Hamas dans le territoire "assiégé".

Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se prononcer lundi sur un nouveau texte appelant à une "cessation urgente et durable des hostilités" à Gaza.

La guerre la plus meurtrière à Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien, prenant quelque 250 otages et faisant environ 1.139 morts, en majorité des civils, selon les dernières données officielles israéliennes. A ce jour, 129 otages sont toujours retenus à Gaza.

Le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas affirme que plus de 18.800 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza.

Des dizaines de personnes ont été tuées dimanche dans les frappes israéliennes. Après des mois de bombardements et de combats violents, la majeure partie de la population de Gaza a été déplacée et souffre de pénuries de carburant, de nourriture, d'eau et de médicaments.

Moins d'un tiers des hôpitaux de Gaza fonctionnent partiellement, selon l'ONU, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé dimanche l'impact des opérations israéliennes sur deux hôpitaux du nord du territoire.

Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l'agence était "consternée par la destruction effective" de l'hôpital Kamal Adwan, où les forces israéliennes ont mené une opération de plusieurs jours contre le Hamas.

Devant la cour de l'hôpital, où restaient les traces de chenilles des chars et des bulldozers, Abou Mohammed, venu chercher son fils, pleurait.

"Je ne sais pas comment je vais le retrouver", a-t-il déclaré en désignant les décombres.

Cinq soldats israéliens tués 

L'armée israélienne s'est retirée de l'hôpital dimanche après une opération de plusieurs jours, affirmant qu'il avait été utilisé comme centre de commandement et de contrôle par le Hamas.

Israël a déclaré avoir négocié un passage sûr, avant d'entrer dans l'hôpital, pour l'évacuation de la plupart des personnes à l'intérieur.

L'OMS a également déclaré que les bombardements israéliens avaient réduit le service des urgences de l'hôpital Al-Shifa à "un bain de sang".

Le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, a déclaré qu'une frappe israélienne avait touché dimanche l'hôpital Nasser à Khan Yunès, principale ville du sud de Gaza, faisant un mort et sept blessés.

Selon le ministère, les forces israéliennes ont pris d'assaut l'hôpital Al Awda dans le nord de Gaza dimanche et arrêté le personnel médical après plusieurs jours de siège et de bombardements.

Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est à nouveau engagé à "se battre jusqu'au bout", promettant de parvenir à éliminer le Hamas, à libérer tous les otages et à garantir que Gaza ne soit plus jamais "un centre du terrorisme".

Dans la ville israélienne d'Erez, près du poste frontière nord de Gaza, l'armée israélienne a dit avoir découvert le plus grand tunnel du Hamas.

Selon un photographe de l'AFP, le tunnel est suffisamment grand pour permettre le passage de petits véhicules. Israël a déclaré que le tunnel, doté de rails, de l'électricité, d'un système de drainage et un réseau de communications, avait coûté des millions de dollars et des années de travaux.

L'armée israélienne a déclaré que cinq de ses soldats avaient été tués dimanche, portant le bilan à 126 morts le nombre de militaires tués dans la bande de Gaza depuis le début des opérations terrestres fin octobre.

Appels à la trêve

Le gouvernement israélien subit une pression croissante de la communauté internationale pour la suspension des combats et la protection des civils. Les Nations Unies estiment que 1,9 million des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés par la guerre.

"Je ne serais pas surpris si des gens commençaient à mourir de faim, ou d'une combinaison de faim, maladie et faible immunité", a dénoncé Philippe Lazzarini, dirigeant de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Les habitants de Gaza sont confrontés à des coupures de communication répétées, mais dimanche, la principale entreprise de télécommunications de Gaza a annoncé que les services mobiles et Internet avaient été progressivement rétablis.

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna était en Israël dimanche, où elle a appelé à une trêve "immédiate et durable". La France a par ailleurs condamné un bombardement israélien qui a tué l'un des responsables de son ministère des Affaires étrangères à Gaza.

Le Qatar, qui a contribué à la médiation d'une trêve le mois dernier au cours de laquelle 80 otages israéliens ont été échangés contre 240 Palestiniens emprisonnés, a assuré que des "efforts diplomatiques étaient en cours pour renouveler la pause humanitaire".

Mais le Hamas a déclaré sur Telegram qu'il était "contre toute négociation sur l'échange de prisonniers jusqu'à ce que l'agression contre notre peuple cesse complètement".

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, était au Koweït lundi dans le cadre d'un voyage régional qui comprendra des escales en Israël et au Qatar, qui ont négocié un précédent accord de cessez-le-feu.

'Humiliation quotidienne'

Israël fait également face à des appels des familles des otages, demandant de ralentir, de suspendre ou de mettre fin à la campagne militaire.

Il reste encore 129 otages à Gaza, selon Israël, et leurs proches se sont de nouveau rassemblés à Tel Aviv pour réclamer un accord pour les rapatrier quand l'armée a admis avoir tué par erreur trois otages à Gaza.

Une ex-otage, l'Allemand-Israélien Raz Ben-Ami, âgé de 57 ans, a évoqué "l'humiliation quotidienne, mentale et physique", qu'elle a endurée, notamment un repas par jour et l'absence de toilettes décentes.

Le conflit à Gaza a également entraîné une spirale de violence en Cisjordanie occupée par Israël. Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que les forces israéliennes avaient tué cinq Palestiniens, dimanche matin dans un camp de réfugiés de Cisjordanie.

Selon l'armée israélienne, les frappes aériennes ont ciblé des militants qui mettaient les soldats en danger.

Les responsables de la santé affirment que plus de 290 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes ou par les colons en Cisjordanie depuis le début de la guerre.

La Syrie frappe

Les craintes ont continué de croître sur l'escalade du conflit dans l'ensemble de la région.

Israël a mené dimanche des frappes aériennes près de Damas, blessant deux soldats syriens, a indiqué le ministère syrien de la Défense.

Les forces israéliennes et les militants du Hezbollah soutenus par l'Iran échangent régulièrement des tirs à travers la frontière nord d'Israël avec le Liban.

Les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, affirmant vouloir faire pression sur Israël, ont lancé des attaques contre des navires dans la zone maritime vitale de la mer Rouge, obligeant les grandes entreprises à dérouter leurs navires.


Inde: l'opposition fustige Modi et ses propos anti-musulmans

Le Premier ministre indien et chef du parti au pouvoir Bharatiya Janata (BJP), Narendra Modi (Photo, AFP).
Le Premier ministre indien et chef du parti au pouvoir Bharatiya Janata (BJP), Narendra Modi (Photo, AFP).
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  • M. Modi a offert au parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) deux victoires écrasantes en 2014 et 2019
  • Les analystes politiques l'ont donné vainqueur avant même les élections générales qui ont débuté le 19 avril

NEW DELHI: L'opposition indienne a accusé jeudi le Premier ministre Narendra Modi de tenir des propos stigmatisant les musulmans et alimentant, en plein processus électoral, les tensions sectaires dans la plus grande démocratie du monde, constitutionnellement laïque.

M. Modi déploie "son jeu habituel consistant à diviser les hindous et les musulmans", a déclaré jeudi P. Chidambaram, ancien ministre des Finances et membre influent du Congrès, principal parti d'opposition,

"Le monde observe et analyse les déclarations du Premier ministre indien, qui ne sont pas à la gloire de l'Inde", a-t-il ajouté.

M. Modi a offert au parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) deux victoires écrasantes en 2014 et 2019 en jouant sur la fibre religieuse de l'électorat hindou.

Agé de 73 ans et encore très populaire dans l'ensemble du pays, le Premier ministre brigue un troisième mandat à la tête du pays.

Les analystes politiques l'ont donné vainqueur avant même les élections générales qui ont débuté le 19 avril et se déroulent en sept phases jusqu'au 1er juin.

M. Modi a présenté mardi sa candidature au siège de député de Varanasi (Bénarès), cité sacrée de l'hindouisme, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), qu'il occupe depuis une décennie.

L'opposition et les défenseurs des droits accusent M. Modi de favoriser les hindous, majoritaires dans le pays, au détriment d'importantes minorités, dont 210 millions d'Indiens musulmans, inquiètes pour leur avenir.

M. Modi a récemment suscité l'indignation dans les rangs de l'opposition en accusant le Congrès de vouloir distribuer la "richesse nationale" aux "infiltrés", "à ceux qui ont le plus d'enfants", désignant ainsi la communauté musulmane.

L'opposition a saisi les autorités électorales qui n'ont pas sanctionné le Premier ministre. L'Inde est constitutionnellement laïque et son code électoral interdit toute campagne fondée sur des "sentiments communautaires".

Dans un entretien mardi sur la chaîne d'information continue News18, le chef du gouvernement s'est défendu d'alimenter et d'exploiter tout clivage entre hindous et musulmans.

Discrimination 

"Le jour où je commencerai à parler des hindous-musulmans sera celui où je perdrai ma capacité à mener une vie publique", a-t-il affirmé en hindi.

Le lendemain, en plein rassemblement électoral, Narendra Modi accusait le Congrès d'orchestrer un "jihad par le vote" pour que les musulmans se prononcent contre lui.

Au début de la semaine, Madhavi Latha, actrice et candidate du BJP à Hyderabad (sud), s'est autorisée, dans un bureau de vote, à vérifier que la carte électorale de musulmanes correspondait à leur identité, exigeant qu'elles ôtent leur voile.

La police de la ville a ouvert une enquête sur l'incident.

Au total, 968 millions d'Indiens sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse, soit plus que la population totale des Etats-Unis, de l'Union européenne et de la Russie réunis.


L'axe Pékin-Moscou, facteur de «stabilité» et de «paix» selon Xi et Poutine

Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping assistent à un concert marquant le 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine (Photo, AFP).
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping assistent à un concert marquant le 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine (Photo, AFP).
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  • Tout juste de retour d'une tournée en Europe, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux
  • Vladimir Poutine est arrivé jeudi matin à Pékin pour une visite de deux jours, son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois

PEKIN: Xi Jinping et Vladimir Poutine ont défendu jeudi l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de "stabilité" et de "paix" dans le monde, le dirigeant russe espérant un soutien accru de la Chine à sa guerre en Ukraine.

La relation Chine-Russie "est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix", a estimé Xi Jinping, lors d'une rencontre avec son homologue à Pékin.

Et "la Chine est prête à travailler avec la Russie pour (...) soutenir l'équité et la justice dans le monde". "La relation Chine-Russie aujourd'hui a été durement acquise et les deux parties doivent la chérir et la nourrir", a-t-il ajouté.

Cette relation est "un facteur de stabilité sur la scène internationale", a assuré de son côté Vladimir Poutine, selon le Kremlin. Elle "n'est pas opportuniste et elle n'est dirigée contre personne".

"Ensemble, nous soutenons les principes de justice et un ordre démocratique mondial reflétant les réalités multipolaires et fondé sur la loi internationale", a-t-il déclaré.

Après leur entretien bilatéral, les deux hommes ont signé un communiqué commun pour approfondir le "partenariat stratégique global" sino-russe, selon l'agence officielle Chine nouvelle.

«Reconnaissant»

Vladimir Poutine est arrivé jeudi matin à Pékin pour une visite de deux jours, son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois.

Quelques heures plus tôt, il s'était félicité des avancées de l'armée russe en Ukraine.

Dans leur communiqué commun jeudi, Pékin et Moscou jugent "nécessaire" d'éviter toute décision contribuant "à la prolongation des hostilités et à une nouvelle escalade du conflit".

Une formulation qui semble viser Européens et Américains, la Chine et la Russie affirmant régulièrement que ce sont les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine qui font durer la guerre.

Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie aux lourdes sanctions occidentales.

Tout juste de retour d'une tournée en Europe, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d'importations d'énergie russe bon marché.

S'exprimant devant la presse au côté de Xi Jinping, Vladimir Poutine s'est dit jeudi "reconnaissant" envers la Chine pour ses "initiatives" de paix dans la crise ukrainienne, selon les agences russes.

La Chine appelle régulièrement au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise) mais exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.

Ligne rouge 

"Les deux parties sont d'accord sur le fait qu'une solution politique à la crise en Ukraine est la voie à suivre", a déclaré M. Xi face à la presse.

"La Chine espère que la paix et la stabilité seront rapidement rétablies sur le continent européen et continuera à jouer un rôle constructif à cette fin", a-t-il promis.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a jugé "nuisible" toute alliance politique et militaire "fermée" en Asie-Pacifique, où son partenaire chinois est en concurrence avec les Etats-Unis, qui coopèrent avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer l'influence de Pékin.

Le président russe a également rencontré jeudi après-midi le Premier ministre Li Qiang, lequel a déclaré que Pékin souhaitait "continuer à approfondir la coopération dans divers domaines" avec Moscou.

Ces liens sino-russes étroits sont vus avec une suspicion croissante en Occident.

Washington a fixé une ligne rouge à Pékin - ne pas fournir directement d'armes à Moscou - et dit n'avoir à ce jour pas eu la preuve du contraire.

Mais les Etats-Unis estiment que le soutien économique chinois permet tout de même à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

Banques prudentes 

Les échanges commerciaux sino-russes ont explosé depuis l'invasion de l'Ukraine, dépassant les 220 milliards d'euros en 2023, selon les douanes chinoises.

Les exportations chinoises vers le voisin russe ont toutefois baissé en mars et en avril, après la menace de sanctions américaines.

Car un décret signé en décembre par le président américain Joe Biden autorise désormais des sanctions secondaires contre les banques étrangères liées à la machine de guerre russe. Le Trésor américain peut les exclure du système financier mondial, fondé sur le dollar.

Plusieurs banques chinoises ont ainsi interrompu ou réduit leurs transactions avec leurs clients russes, selon huit ressortissants des deux pays impliqués dans le commerce bilatéral.

La Chine cherche parallèlement à renouer ses liens avec les Etats-Unis et devrait limiter le renforcement de sa coopération avec la Russie, selon des analystes.

Moscou et Pékin ont toutefois signé jeudi plusieurs accords commerciaux.

Vendredi, Vladimir Poutine doit se rendre à Harbin (nord-est) pour visiter une foire dédiée au commerce et aux investissements.


Le Premier ministre slovaque dans un état stable mais toujours «très grave»

Le Premier ministre slovaque Robert Fico transporté d'un hélicoptère par des médecins et ses agents de sécurité à l'hôpital de Banska Bystrica, en Slovaquie, où il doit être soigné, le 15 mai 2024. (Photo de AFP)
Le Premier ministre slovaque Robert Fico transporté d'un hélicoptère par des médecins et ses agents de sécurité à l'hôpital de Banska Bystrica, en Slovaquie, où il doit être soigné, le 15 mai 2024. (Photo de AFP)
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  • Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi «une opération de cinq heures», a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova
  • Selon le vice-Premier ministre, il s'agit d'«une attaque politique» à laquelle il faudra «réagir en conséquence»

BANSCA BYSTRICA: Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve jeudi matin dans un état stable mais toujours "très grave", après avoir été blessé par balle la veille, a déclaré le vice-Premier ministre Robert Kalinak.

"Cette nuit, les médecins ont réussi à stabiliser l'état du patient", a déclaré M. Kalinak, qui est également ministre de la Défense. "Malheureusement, l'état reste très grave, car ses blessures sont compliquées", a-t-il ajouté lors d'un point de presse devant l'hôpital Roosevelt de Banska Bystrica (centre).

Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi "une opération de cinq heures", a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova, confirmant qu'il est toujours dans un état "vraiment très grave" et va rester en soins intensifs.

Robert Fico a été touché par balle "plusieurs fois", selon sa page officielle Facebook, mercredi en début d'après-midi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. L'attentat a suscité une vive émotion dans le pays d'Europe centrale et une vague de condamnations internationales.

Selon M. Kalinak, il s'agit d'"une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La police a arrêté l'assaillant présumé, un homme de 71 ans identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. Aucune information n'a été donnée à ce stade sur ses motivations.