Découverte du «plus grand tunnel» de Gaza, appels à un cessez-le-feu

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir découvert le "plus grand tunnel" du Hamas sous la bande de Gaza assiégée (Photo, Reuters).
L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir découvert le "plus grand tunnel" du Hamas sous la bande de Gaza assiégée (Photo, Reuters).
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Publié le Lundi 18 décembre 2023

Découverte du «plus grand tunnel» de Gaza, appels à un cessez-le-feu

  • Le tunnel mis au jour par l'armée est équipé d'un système de canalisation, d'électricité, de ventilations, d'égouts, de réseaux de communication et de rails
  • La neutralisation des tunnels est l'une des priorités de l'opération israélienne, alors que la bande de Gaza serait creusée de 1.300 galeries sur 500 kilomètres

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir découvert le "plus grand tunnel" du Hamas sous la bande de Gaza assiégée, où elle poursuit ses frappes meurtrières malgré des appels pressants à un cessez-le-feu.

"Ce réseau massif de tunnels, qui se divise en plusieurs branches, s'étend sur plus de quatre kilomètres et n'arrive qu'à 400 mètres du point de passage d'Erez", entre Israël et le nord de la bande de Gaza, ont indiqué les forces armées israéliennes.

Ce tunnel a été dévoilé à la presse au 72e jour de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza, qui a fait quelque 1.140 morts, en majorité des civils.

En représailles, l'armée israélienne a juré d'"anéantir" le Hamas, bombardant depuis sans relâche l'étroite bande de terre, soumise à un siège total depuis le 9 octobre.

Les frappes israéliennes ont fait plus de 18.800 morts, en majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

L'armée a également lancé une opération terrestre le 27 octobre, d'abord cantonnée au nord du petit territoire, avant de s'étendre au sud où se sont massés des centaines de milliers de déplacés.

Le tunnel mis au jour par l'armée est équipé d'un système de canalisation, d'électricité, de ventilations, d'égouts, de réseaux de communication et de rails, a constaté un journaliste de l'AFP autorisé à s'y rendre.

L'armée affirme y avoir découvert un grand nombre d'armes prêtes à servir en cas d'attaque par le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

«Trêve immédiate et durable»

La neutralisation des tunnels est l'une des priorités de l'opération israélienne, alors que la bande Gaza serait creusée de 1.300 galeries sur 500 kilomètres, selon les estimations de l'Institut de la guerre moderne de l'académie militaire américaine West Point.

En visite dimanche en Israël, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a exprimé les inquiétudes de Paris face à l'ampleur des victimes civiles, et appelé à une trêve "immédiate et durable".

"Trop de civils sont tués", a-t-elle déclaré à l'issue d'une rencontre avec son homologue Eli Cohen, qui a estimé que "tout appel au cessez-le-feu" était "un cadeau pour le Hamas".

Le chef de la diplomatie britannique David Cameron et son homologue allemande Annalena Baerbock ont appelé de leur côté à "un cessez-le-feu durable", aussi rapidement que possible, dans une tribune commune publiée par le Sunday Times. Mais ils s'opposent à un "cessez-le-feu général et immédiat", estimant que le Hamas "doit déposer les armes".

Principaux alliés d'Israël, les Etats-Unis seront représentés dans les prochains jours par le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, qui doit rencontrer des dirigeants en Israël, mais aussi à Bahreïn et au Qatar.

Il devrait notamment évoquer les tensions provoquées par les attaques en mer Rouge des rebelles Houthis du Yémen, présentées comme des ripostes à la guerre entre Israël et le Hamas. Plusieurs géants du transport maritime mondial ont annoncé interrompre le passage de leurs navires par cette route maritime stratégique pour le commerce international.

«Bain de sang»

Le ministère de la Santé du Hamas a déploré dimanche la mort 24 Palestiniens tués dans le camp de Jabaliya (nord) lors d'un bombardement israélien.

D'autres frappes ont tué au moins douze personnes dans la ville de Deir al-Balah dimanche, dans le centre, toujours selon le gouvernement du Hamas.

D'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le service des urgences de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza-ville, est devenu "un bain de sang", avec des centaines de patients blessés et de nouveaux arrivants "chaque minute".

L'OMS consternée par la «destruction» de l'hôpital Kamal Adwan

"De nombreux personnels de santé ont été arrêtés, et l'OMS et ses partenaires recherchent de toute urgence des informations sur leur statut", écrit le patron de l'OMS, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X.

En réponse à ce message, la représentation israélienne auprès de l'ONU à Genève a reproché, toujours sur X, au Dr. Tedros de ne pas dire "que le Hamas s'est implanté à l'intérieur de l’hôpital".

Avant que l'armée israélienne "n’entre dans l’enceinte, un dialogue a été engagé en coordination avec les équipes médicales". L'armée a "autorisé une fenêtre humanitaire et la majeure partie de l’hôpital a été évacuée", a assuré la diplomatie israélienne.

La version du patron de l'OMS diffère: "Nous avons appris que de nombreux patients ont dû s'évacuer eux-mêmes, au péril de leur santé et de leur sécurité, les ambulances ne pouvant pas atteindre l'établissement", écrit-il.

"Parmi les patients décédés, plusieurs sont décédés faute de soins de santé adéquats, notamment un enfant de 9 ans. Nous sommes extrêmement préoccupés par le bien-être des personnes déplacées qui se seraient réfugiées dans l'enceinte de l'hôpital", ajoute-t-il.

"Le système de santé de Gaza était déjà à genoux, et la perte d’un autre hôpital, même fonctionnant au minimum, est un coup dur", souligne le docteur Tedros.

Les bombardements ont laissé une grande partie du territoire en ruines et l'ONU estime que 1,9 million des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés par la guerre.

"Je ne serais pas surpris si des gens commençaient à mourir de faim, ou d'une combinaison de faim, maladie et faible immunité", a dénoncé Philippe Lazzarini, dirigeant de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Pour alléger les pénuries en alimentation, eau, médicaments, carburants, Israël a commencé à laisser entrer de l'aide humanitaire depuis le terminal de Kerem Shalom, à la frontière avec l'Egypte, à la suite d'un accord avec les Etats-Unis. Jusqu'alors, le terminal de Rafah était le seul par lequel l'aide humanitaire entrait au compte-gouttes.

Une source du Croissant rouge égyptien, équivalent de la Croix-Rouge, a affirmé à l'AFP que 79 camions étaient passés dimanche par ce terminal.

Par ailleurs, les télécommunications, coupées jeudi, ont été rétablies dimanche soir.

Hors de Gaza, l'Autorité palestinienne a déploré la mort dimanche de cinq palestiniens en Cisjordanie occupée, où les violences ont flambé depuis le début de la guerre.

Israël échange également régulièrement des tirs à travers sa frontière nord avec le Liban, principalement avec le puissant mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran.

En Syrie, des raids de l'aviation israélienne près de Damas ont blessé deux soldats syriens, a par ailleurs indiqué le ministère syrien de la Défense.

En Israël, les pressions sur le gouvernement sont montées en puissance depuis l'annonce vendredi de la mort de trois otages tués par des soldats qui les ont pris par erreur pour des combattants palestiniens.


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com