Israël lance de nouvelles frappes sur Gaza, appels aux négociations sur les otages

Un Palestinien portant un enfant dans ses bras regarde le site d'une frappe israélienne sur une maison, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (Reuters)
Un Palestinien portant un enfant dans ses bras regarde le site d'une frappe israélienne sur une maison, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (Reuters)
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Publié le Dimanche 17 décembre 2023

Israël lance de nouvelles frappes sur Gaza, appels aux négociations sur les otages

  • Les proches des otages ont multiplié les appels au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour un accord sur la libération des captifs alors que l'armée a admis avoir tué «par erreur» trois d'entre eux dans le territoire palestinien
  • Cette semaine, les Nations Unies ont prévenu que la faim et le désespoir poussant les habitants à s'emparer de l'aide humanitaire risquaient de conduire à un «effondrement de l'ordre civil»

JÉRUSALEM : Israël a lancé de nouvelles frappes sur la bande de Gaza dimanche au moment où les dirigeants israéliens font face à une pression croissante pour négocier et obtenir la libération d'otages enlevés par le Hamas.

Les proches des otages ont multiplié les appels au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour le pousser à conclure un accord sur la libération des captifs alors que l'armée a admis avoir tué «par erreur» trois d'entre eux dans le territoire palestinien.

Les trois otages tués faisaient partie des quelque 250 personnes capturées lors de l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien qui a fait 1.140 morts, selon les dernières données fournies par les autorités israéliennes.

Ils faisaient partie des quelque 250 personnes capturées lors de l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien qui a fait 1.140 morts, selon les autorités.

Au total, 18.800 personnes, à 70% des femmes, des enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début de l'offensive lancée en représailles par Israël sur la bande de Gaza, d'après le ministère de la Santé du Hamas.

L'armée israélienne mène depuis le 27 octobre une opération terrestre contre le mouvement islamiste palestinien à présent étendue à tout le territoire, y compris au sud où se sont massés des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre.

"Trop de civils sont tués", a déclaré Mme Colonna dimanche, à l'issue d'une rencontre avec son homologue israélien, Eli Cohen, qui a lui martelé la position du gouvernement israélien selon laquelle un appel au cessez-le-feu est (...) un cadeau pour le Hamas", au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.

Dimanche, d'épais nuages de fumée provoqués par des frappes israéliennes s'élevaient du nord de la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé du Hamas a déploré la mort 24 Palestiniens tués dans le camp de Jabaliya lors d'un bombardement israélien.

«Bain de sang»

D'autres frappes ont tué au moins douze personnes dans la ville de Deir al-Balah dimanche, toujours selon le gouvernement du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne, le Canada, entre autres.

D'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le service des urgences de l'hôpital al-Chifa dans le nord de Gaza est devenu "un bain de sang", avec des centaines de patients blessés à l’intérieur et de nouveaux arrivant "chaque minute".

Les bombardements israéliens ont laissé une grande partie du territoire en ruines et l'ONU estime que 1,9 million de Gazaouis ont été déplacés par la guerre.

"Je ne serais pas surpris si des gens commençaient à mourir de faim, ou d'une combinaison de faim, maladie et faible immunité", dénonce Philippe Lazzarini, dirgeant de l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Pour alléger les pénuries en alimentation, eau, médicaments, carburants, depuis le début de la guerre et le siège total de la bande de Gaza instauré le 9 octobre, Israël a commencé à laisser entrer de l'aide humanitaire depuis le terminal de Kerem Shalom, à la frontière avec l'Egypte.

Une source du Croissant rouge égyptien, équivalent de la Croix Rouge, a affirmé à l'AFP que 79 camions étaient ainsi passé dimanche par ce terminal.

Une décision prise par Israël pour soulager le terminal de Rafah, qui était jusqu'à présent le seul par lequel l'aide humanitaire entrait.

Selon un message sur "X" (ex-Twitter) de la Cogat, organisme israélien de coordination des activités du gouvernement dans les territoire palestiniens, ce nouveau point de passage a été ouvert "pour respecter notre accord avec les Etats-Unis".

«Ramener les otages vivants»

Dimanche, Mme Colonna a rencontré familles d'otages français toujours captifs du Hamas et de groupes alliés. Environ 129 personnes sont toujours prisonnières dans la bande de Gaza.

Des centaines de personnes ont défilé samedi soir à Tel-Aviv avant de camper devant le siège du ministère de la Défense pour réclamer un retour de leurs proches.

"Le gouvernement israélien doit (...) mettre sa meilleure offre sur la table pour ramener les otages vivants. Vivants", a insisté Ruby Chen, père de l'otage Itay Chen, lors du rassemblement.

Plus de 100 Israéliens et étrangers enlevés par le Hamas ont été libérés en échange de 240 prisonniers palestiniens au cours d'une trêve d'une semaine en novembre, négociée par le Qatar.

Samedi soir, M. Netanyahu a jugé que la "pression militaire" restait nécessaire pour ramener les otages et briser le Hamas.

Semblant évoquer des efforts diplomatiques en cours du Qatar pour obtenir la libération de nouveaux otages, il a ajouté qu'Israël avait "de sérieuses critiques à l'égard du Qatar (...) mais pour l'instant, nous essayons d'achever la récupération de nos otages".

Le Qatar a confirmé samedi des "efforts diplomatiques en cours".

Le Hamas s'est cependant déclaré "contre toute négociation sur l'échange de prisonniers jusqu'à ce que l'agression contre notre peuple cesse complètement", dans un message sur Telegram.

Craintes de contagion 

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, doit se rendre dimanche au Moyen-Orient pour rencontrer des dirigeants en Israël, à Bahreïn et au Qatar.

Ces derniers jours, l'administration américaine a poussé les autorités israéliennes à passer à une phase moins intensive de leur opération à Gaza, afin de mieux protéger les civils.

Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, et son homologue allemande, Annalena Baerbock, ont appelé de leur côté à "un cessez-le-feu durable", aussi rapidement que possible, dans une tribune commune publiée dans le Sunday Times.

Mais ils s'opposent à un "cessez-le-feu général et immédiat" estimant que le Hamas "doit déposer les armes".

Mme Colonna doit aussi rencontrer dimanche son homologue de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, ainsi que des palestiniens ayant été chassés de leurs terres par des colons israéliens.

Hors de Gaza, l'autorité Palestinienne a déploré la mort dimanche de cinq nouveaux palestiniens en Cisjordanie occupée, où les violences ont flambé depuis le début de la guerre.

Et la guerre continue d'accroître les tensions à travers la région, avec le spectre d'une contagion.

Israël échange régulièrement des tirs à travers sa frontière nord avec le Liban, principalement avec le mouvement libanais chiite Hezbollah soutenu par l'Iran. Samedi, l'armée israélienne a déclaré qu'un soldat avait été tué et deux autres blessés à la frontière libanaise.

Catherine Colonna, qui doit se rendre lundi au Liban, a appelé toutes les parties à la "désescalade".

Après des attaques de rebelles Houthis du Yémen, présentées comme des ripostes à la guerre entre Israël et le Hamas, plusieurs géants du transport maritime mondial ont par ailleurs annoncé interrompre le passage de leurs navires par cette route maritime commerciale majeure.

Des attaques qui d'après la cheffe de la diplomatie française "ne peuvent rester sans réponse", la France étudiant selon elle "plusieurs options" défensives avec ses partenaires.


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
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  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.