Espagne: alertes à la bombe dans plusieurs écoles internationales

Les membres de la police judiciaire à Madrid, le 9 novembre 2023 (Photo d'OSCAR DEL POZO / AFP).
Les membres de la police judiciaire à Madrid, le 9 novembre 2023 (Photo d'OSCAR DEL POZO / AFP).
Short Url
Publié le Mardi 19 décembre 2023

Espagne: alertes à la bombe dans plusieurs écoles internationales

  • L'établissement, qui accueille 1 000 élèves, a dû faire appel à des démineurs et n'a donc pas pu ouvrir ses portes à l'heure habituelle
  • La police espagnole a indiqué qu'une enquête était ouverte et que toutes les alertes étaient fausses

MADRID: La police espagnole a annoncé lundi avoir ouvert une enquête après une série d'alertes à la bombe reçues par des écoles internationales françaises et britanniques, qui ont entraîné la suspension ponctuelle des cours dans certains établissements.

"Nous avons reçu un mail évoquant une alerte à la bombe hier soir (dimanche) à 23H00. Nous avons prévenu la police ainsi que l'ambassade de France en Espagne. Tant que les autorités ne se seront pas déplacées, le lycée ne rouvrira pas", a expliqué lundi matin à l'AFP Noël Jegou, proviseur du lycée français Molière de Saragosse (nord-est).

L'établissement, qui accueille 1 000 élèves, a dû faire appel à des démineurs et n'a donc pas pu ouvrir ses portes à l'heure habituelle, a-t-il précisé.

Le lycée français Jules Verne de Tenerife, dans l'archipel des Canaries, a également reçu une menace similaire dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué Julien Lepagney, le directeur de l'école primaire, sans plus de précisions.

Les parents d'élèves de l'école britannique St Georges School à Madrid ont reçu pour leur part un message indiquant que l'école avait ouvert plus tard lundi matin car l'établissement avait "reçu un mail dans la nuit disant qu'une bombe avait été placée dans l'école".

Dans ce message, consulté par l'AFP, la direction de cet établissement précise que le même courriel "a été envoyé à plusieurs écoles de Madrid" et que "la police estime qu'il s'agit d'une série de fausses alertes".

La semaine dernière, l'école britannique Kensington avait déjà reçu "une menace par mail", a indiqué sa direction. Tout risque avait été écarté par la police après une visite des démineurs sur place.

Contactée par l'AFP, la police espagnole a indiqué qu'une enquête était ouverte et que toutes les alertes étaient fausses, sans préciser combien d'établissements avaient été touchés.

"Plusieurs établissements d'enseignement français (...) ainsi que de nombreux autres établissements d'enseignement étrangers, localisés sur le territoire espagnol, ont été destinataires d'un message d'alerte à la bombe, par courrier électronique", a confirmé de son côté l'ambassade de France.

"Aucun objet suspect n'a été découvert par les services de sécurité espagnols lors des fouilles réalisées", a-t-elle précisé, en indiquant avoir "saisi les forces de sécurité intérieure compétentes en Espagne et en France".

En France, des centaines de fausses alertes à la bombe perturbent depuis plusieurs mois les aéroports et les gares, mais surtout les écoles, collèges et lycées: mi-novembre, le ministère de l'Education nationale avait indiqué que 788 alertes avaient été recensées dans les établissements scolaires depuis la rentrée.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.