Avec Liik, Rachid Arhab veut célébrer la «pop culture méditerranéenne» dans un média 100% numérique

Le journaliste et animateur franco-algérien Rachid Arhab pose lors d'une séance photo à Paris, le 21 décembre 2023. (AFP)
Le journaliste et animateur franco-algérien Rachid Arhab pose lors d'une séance photo à Paris, le 21 décembre 2023. (AFP)
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Publié le Vendredi 22 décembre 2023

Avec Liik, Rachid Arhab veut célébrer la «pop culture méditerranéenne» dans un média 100% numérique

  • Rachid Arhab, 68 ans, a longtemps porté le rêve de créer «un Arte franco-algérien» pour réconcilier ses deux pays par le biais de l'échange culturel, à l'image de ce qu'ont réalisé la France et l'Allemagne
  • Liik se veut l'héritier de cette ambition, en célébrant «la pop culture méditerranéenne» et ses créateurs

PARIS: "C'est le projet de ma vie": Rachid Arhab, ancien journaliste vedette de France 2, revient dans l'arène médiatique avec un média 100% vidéo sur les réseaux sociaux dédié à la "pop culture méditerranéenne", pour rassembler "la jeunesse connectée" originaire des deux rives.

Après plus de 30 ans passés à France Télévisions ou encore un passage dans le groupe Canal+ et au Conseil supérieur de l'audiovisuel (prédécesseur de l'Arcom), l'ancien présentateur du JT de France 2 "a compris il y a quelques années qu'il fallait se tourner vers le +digital+" et "s'adapter à la consommation des jeunes publics", assure-t-il à l'AFP.

Rachid Arhab, 68 ans, a longtemps porté le rêve de créer "un Arte franco-algérien" pour réconcilier ses deux pays par le biais de l'échange culturel, à l'image de ce qu'ont réalisé la France et l'Allemagne. Liik se veut l'héritier de cette ambition, en célébrant "la pop culture méditerranéenne" et ses créateurs.

Car du rap, locomotive de la production musicale tricolore, aux nouvelles têtes d'affiche du cinéma ou de l'humour, ce sont très souvent "des jeunes ayant un lien avec la Méditerranée" qui portent le secteur de la culture et du divertissement en France, selon le journaliste.

"Tous ces signaux nous montrent que la domination de la culture anglo-saxonne est en train de reculer en France" au profit "d'une culture méditerranéenne qui rayonne dans le monde" grâce à "des créateurs à l'aise" avec leur double culture, ajoute-t-il, en citant DJ Snake et le carton de son titre "Disco Maghreb", qui a dépassé les 150 millions de vues sur YouTube.

Ni "média communautaire" ni "média d'information", Liik se pose comme un média "d'apaisement" autour de "ce qui nous ressemble et nous rassemble", souligne M. Arhab. Un positionnement "loin d'être inutile" dans le contexte médiatique français, où les débats identitaires occupent une très grande place sur les chaînes d'information en continu.

Levée de fonds

Et ça marche ? Depuis son lancement en septembre, Liik revendique plus de 10 millions de vues cumulées sur les réseaux sociaux, aussi bien en France, en Algérie, au Maroc ou en Tunisie.

Sur Facebook, Instagram, YouTube ou TikTok, Liik produit chaque jour des vidéos courtes, avec pour tête d'affiche Azzeddine Ahmed-Chaouch, ex-chroniqueur de l'émission Quotidien sur TMC, ou encore Rachid Arhab lui-même autour d'une pastille appelée "La Ref".

"Je ne fais pas un média pour me montrer", tient-il à préciser au sujet de cette aventure entrepreneuriale lancée pendant le confinement avec Pascal Josèphe (ex-directeur des antennes de plusieurs chaînes, disparu fin 2022) et qu'il mène aujourd'hui en association avec un autre dirigeant de média, Guillaume Pfister.

Après une première levée de fonds de 270 000 euros en mai auprès d'investisseurs comme Xavier Niel (propriétaire d'Iliad), "une seconde levée de fonds plus importante est en cours", continue Rachid Arhab, sans donner de détails sur le montant espéré.

"Notre objectif est d'obtenir 200 millions de vues d'ici fin 2024", dit-il, avec l'ambition de "tripler" l'équipe basée à Paris, aujourd'hui composée de sept personnes, sans compter le réseau de correspondants étrangers dans les pays du pourtour méditerranéen.

"Que l'économie pense qu'il y a de la place pour ce genre de média, c'est le premier signe qui m'a vraiment rassuré. Quand des investisseurs mettent de l'argent, c'est qu'ils se disent qu'il y a une viabilité, voire une rentabilité à venir", explique-t-il.

Car la concurrence sur ce créneau est très forte, avec des marques établies comme Brut, Konbini, Loopsider ou encore les derniers venus Neo ou Réel média (lancé par le journaliste Bernard de la Villardière).

"Chacun a sa spécificité. Nous essayons de trouver notre niche (...) Ma conviction, c'est que, dans trois ans, on dira de Liik ce qu'on dit aujourd'hui de Konbini, à savoir un média qui s'est installé et a trouvé sa raison d'être", espère-t-il.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com