Turquie: Raids aériens en Irak et Syrie après la mort de 12 soldats

Cette image fixe tirée d'une vidéo publiée par l'Observatoire syrien des droits de l'homme sur son site Internet montre une bombe explosant samedi lors d'une frappe aérienne menée par des avions de guerre turcs sur un site pétrolier dans le nord-est de la Syrie (Photo, Observatoire syrien des droits de l'Homme).
Cette image fixe tirée d'une vidéo publiée par l'Observatoire syrien des droits de l'homme sur son site Internet montre une bombe explosant samedi lors d'une frappe aérienne menée par des avions de guerre turcs sur un site pétrolier dans le nord-est de la Syrie (Photo, Observatoire syrien des droits de l'Homme).
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Publié le Dimanche 24 décembre 2023

Turquie: Raids aériens en Irak et Syrie après la mort de 12 soldats

  • Selon les médias turcs, les bases militaires turques respectivement visées vendredi et samedi sont situées à Hakurk et à Zap
  • La Turquie a installé en 25 ans plusieurs dizaines de bases militaires au Kurdistan irakien pour lutter contre ce groupe

ANKARA: La Turquie a effectué samedi soir une opération aérienne "contre des cibles terroristes dans le nord de la Syrie et de l'Irak" après la mort de douze de ses soldats en deux jours, a annoncé le ministère turc de la Défense.

Les douze militaires ont péri dans deux attaques séparées contre des bases militaires turques vendredi et samedi dans le nord de l'Irak, selon le bilan du ministère.

Dans un communiqué diffusé sur son site internet, le ministère précise que "29 cibles, dont des grottes, des bunkers, des abris, des installations pétrolières et des entrepôts, ont été détruits" au cours de l'opération réalisée "à 22 heures (19H00 GMT) le 23 décembre".

Un correspondant de l'AFP ainsi que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme avaient signalé dans la soirée de samedi des frappes contre deux sites pétroliers dans le nord-est de la Syrie, près de la frontière turque, sans faire état de victimes.

En début de soirée, le ministère turc de la Défense avait annoncé la mort de "six camarades héroïques (...) tombés en martyrs dans un affrontement avec les terroristes qui ont tenté de s'infiltrer sur une base dans la région de l'opération Griffe refermée".

Ankara avait précédemment fait état de six autres soldats tués dans le nord de l'Irak, au cours d'une attaque survenue vendredi soir et attribuée au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, classé groupe terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.

Selon les médias turcs, les bases militaires turques respectivement visées vendredi et samedi sont situées à Hakurk et à Zap.

Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué des ripostes de l'armée turque contre "les terroristes" dans le nord de l'Irak et de la Syrie.

"Les scélérats séparatistes ont dû rendre des comptes pour le sang qu'ils ont versé", a-t-il affirmé.

"Nous continuerons à mettre en œuvre avec détermination notre stratégie visant à éliminer le terrorisme à sa source jusqu'à ce que le dernier terroriste soit éliminé", a ajouté M. Erdogan.

L'armée turque déclenche régulièrement des opérations militaires terrestres et aériennes contre les combattants du PKK et leurs positions dans le nord de l'Irak, au Kurdistan autonome ou dans la région montagneuse du Sinjar.

La Turquie a installé en 25 ans plusieurs dizaines de bases militaires au Kurdistan irakien pour lutter contre ce groupe, qui dispose également de bases arrière dans cette région.

Le PKK, en lutte armée contre les autorités turques depuis 1984, avait revendiqué en octobre dernier une attaque contre le siège du ministère turc de l'Intérieur à Ankara où deux policiers avaient été blessés.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.