Un pilote de montgolfière espagnol survole la région d’AlUla en Arabie saoudite

Le pilote de montgolfière espagnol Francisco Castillo a atteint son objectif: celui de survoler AlUla et d’explorer la beauté du désert du Royaume. (Photo fournie).
Le pilote de montgolfière espagnol Francisco Castillo a atteint son objectif: celui de survoler AlUla et d’explorer la beauté du désert du Royaume. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 04 janvier 2024

Un pilote de montgolfière espagnol survole la région d’AlUla en Arabie saoudite

  • L’amour de Francisco Castillo pour les montgolfières commence à l’âge de 14 ans lorsque, pendant une pause déjeuner à l’école, ses camarades de classe et lui en voient une voler au-dessus d’eux
  • Pour ceux qui craignent de rester dans les airs pendant une heure, M. Castillo rassure ses passagers: les montgolfières font partie des formes de vol les plus sûres

RIYAD: Le pilote de montgolfière espagnol Francisco Castillo a atteint son objectif: celui de survoler AlUla et d’explorer la beauté du désert du Royaume.

L’amour de M. Castillo pour les montgolfières commence à l’âge de 14 ans lorsque, pendant une pause déjeuner à l’école, ses camarades de classe et lui en voient une voler au-dessus d’eux avant d’atterrir dans un champ voisin.

«À l’époque, une montgolfière était un spectacle rare, davantage associé aux aventures de Phileas Fogg qu’à la vie réelle. Des centaines d’enfants ont couru vers la montgolfière, absolument fascinés par la scène merveilleuse à laquelle nous assistions. Ce jour-là m’a marqué!», déclare Francisco Castillo.

Deux ans plus tard, alors qu’il est en âge de travailler, il commence à économiser de l’argent grâce à ses emplois d’été pour devenir pilote de montgolfière.

«J’ai dû attendre d’avoir 20 ans pour commencer ma formation de pilote de montgolfière et, à 22 ans, j'ai créé ma propre entreprise, acheté ma propre montgolfière et commencé à proposer des vols en montgolfière», explique-t-il.

Après avoir volé dans plus de vingt pays, M. Castillo se dit fasciné par les paysages du Royaume, qui abrite l’un des plus grands déserts du monde.

«Chaque vol est tout simplement spectaculaire», affirme-t-il, décrivant AlUla comme un «musée où le temps s’arrête» et un lieu qui «préserve les échos des civilisations anciennes».

Lorsqu’on lui a proposé de voler avec Hero Balloon Flights à Hégra, il n’a pas voulu laisser passer sa chance.

Les endroits qu’il aime particulièrement survoler sont Jaipur en Inde, la Cappadoce en Turquie et AlUla en Arabie saoudite.

«Les villages du Rajasthan, les paysages surréalistes, les palais moins connus et les magnifiques forts, ainsi que l’interaction avec la culture locale du Rajasthan et les communautés locales dynamiques et amicales, rendent cette expérience unique… la Cappadoce, en Turquie, est une région avec des formations rocheuses uniques et des paysages exceptionnels», s’enthousiasme-t-il.

«Et il serait inconcevable de ne pas inclure dans cette liste le site archéologique d’Hégra avec des vols en montgolfière en Arabie saoudite… le paysage d’AlUla depuis une montgolfière est, sans aucun doute, l’une des plus belles scènes auxquelles j’ai assisté et je suis chanceux de pouvoir survoler la région. L’harmonie entre les paysages sablonneux sans fin, les formations rocheuses fantaisistes, le ciel bleu clair et les levers de soleil sublimes font de cette région un modèle d’une beauté absolue.»

Les restrictions de vol constituent cependant un défi auquel les pilotes de montgolfières doivent faire face, précise Francisco Castillo.

«En particulier s’il y a de grandes exploitations agricoles en dessous de nous ou des zones densément peuplées. Nous devons les éviter… je dois admettre que c’est très réconfortant d’atterrir dans le champ de quelqu’un qui vous accueille avec du thé, du café, des biscuits et des gâteaux plutôt qu’un visage rouge de colère», déclare-t-il.

Depuis le début de sa carrière, M. Castillo a été témoin d’évolutions technologiques majeures qui ont facilité l’expérience en montgolfière.

«De nos jours, les montgolfières intègrent des systèmes de navigation avancés, notamment un GPS, des altimètres et des variomètres. Ces instruments permettent aux pilotes de naviguer avec plus de précision, de surveiller l’altitude et de suivre les conditions météorologiques en temps réel, améliorant ainsi le contrôle global et la sécurité du vol», explique-t-il.

Pour ceux qui craignent de rester dans les airs pendant une heure, il rassure ses passagers: les montgolfières font partie des formes de vol les plus sûres.

«Les montgolfières se déplacent à une vitesse égale à celle de l’environnement, il n’y a donc aucun risque de mal des transports. Les passagers qui flottent dans une montgolfière sont souvent étonnés par l’absence de turbulences, sans aucune impression de se déplacer vers le haut ou le bas pendant le vol. Ils se laissent emporter par la brise, ce qui en fait une expérience très sereine», ajoute-t-il.

Francisco Castillo indique avoir fait des rencontres intéressantes au cours de sa carrière.

«La montgolfière est souvent synonyme de romance. Tous les pilotes adorent assister à des demandes en mariage dans les airs», indique-t-il.

«Cependant, il y a quelques années, je pilotais une montgolfière avec vingt passagers et l’un d’eux a demandé la main de sa petite amie. Elle a dit non.»

«Il y a eu un silence gênant pendant les quarante-cinq minutes restantes du vol. Tout le monde était mal à l’aise. Ce vol est celui que j’ai le moins aimé. Je n’ai jamais été aussi heureux d’atterrir.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com