Dix dates-clés depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre

Les bombardements israéliens le 5 janvier 2024 sur la bande de Gaza (Photo, AFP).
Les bombardements israéliens le 5 janvier 2024 sur la bande de Gaza (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 06 janvier 2024

Dix dates-clés depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre

  • 22 600 personnes ont péri dans les frappes israéliennes de représailles sur la bande de Gaza, majoritairement des femmes et des mineurs
  • Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ 85% des habitants du territoire, seront déplacées

GAZA: Voici dix dates-clés de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque d'une ampleur inédite lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien depuis la bande de Gaza.

D'après le gouvernement du Hamas, 22.600 personnes ont péri dans les frappes israéliennes de représailles sur la bande de Gaza, majoritairement des femmes et des mineurs.

Attaque du Hamas

Le 7 octobre à l'aube, des centaines de combattants du Hamas s'infiltrent en Israël depuis Gaza et se livrent à des massacres dans des localités frontalières et un festival de musique.

Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, sont tuées côté israélien, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens. Quelque 250 otages et corps sont emmenés à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou promet d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Appel à évacuer vers le sud de Gaza

Après avoir riposté par des bombardements massifs et soumis la bande de Gaza à un siège complet, Israël appelle le 13 octobre les habitants de la ville de Gaza à évacuer vers le sud.

Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ 85% des habitants du territoire, seront déplacées.

Frappe sur un hôpital à Gaza

Le 17 octobre, une frappe touche l'hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza, faisant au moins 471 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, entre "100 et 300" selon le renseignement américain.

Le Hamas et le Jihad islamique accusent Israël, qui dément.

Début de l'offensive terrestre

L'armée israélienne lance à partir du 27 octobre une campagne terrestre. Elle bombarde aussi à plusieurs reprises des camps de réfugiés, comme Jabaliya (nord), faisant des dizaines de morts selon le Hamas.

Raid sur l'hôpital al-Chifa

L'armée israélienne assiège le 15 novembre puis investit l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, où selon elle le Hamas a installé un centre de commandement militaire, ce que le mouvement palestinien dément.

La quasi-totalité de l'hôpital est évacuée trois jours plus tard.

Trêve de 7 jours

Le 24 novembre débute une trêve entre Israël et le Hamas, en vertu d'un accord qui permet la libération en sept jours de 80 otages israéliens ou binationaux, en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.

Sont aussi relâchés 25 étrangers ou binationaux, en majorité des travailleurs agricoles thaïlandais.

La trêve permet l'entrée, depuis l'Egypte, de convois plus massifs, mais toujours insuffisants selon l'ONU, d'aide humanitaire.

Des chars dans le sud de Gaza

L'armée israélienne fait entrer des dizaines de chars, le 4 décembre, dans le sud de la bande de Gaza, sur lequel elle a multiplié les raids aériens depuis la reprise des hostilités.

Des combats au sol font rage dans les villes de Khan Younès et Rafah.

Veto américain à l'ONU

Le 8 décembre, les Etats-Unis mettent leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".

Deux semaines plus tard, le conseil adoptera une résolution exigeant l'acheminement "à grande échelle" de l'aide humanitaire à Gaza où, selon un rapport de l'organisation, la moitié de la population souffre de faim extrême ou sévère.

Coalition internationale en mer Rouge

Le 18 décembre, Washington annonce la formation d'une coalition visant à contrer les "attaques irresponsables" menées par les rebelles Houthis du Yémen, des alliés de l'Iran qui se disent solidaires du Hamas, contre des navires en mer Rouge.

Plus de vingt pays la rejoignent.

Numéro 2 du Hamas tué au Liban

Le 2 janvier, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, est tué près de Beyrouth dans une frappe attribuée à Israël.

Cela ravive les craintes d'une extension régionale du conflit, alors que les échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise sont quasi-quotidiens depuis le début de la guerre.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.