La réunion annuelle du Forum économique mondial s’ouvre à Davos sur fond de fractures géopolitiques

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Publié le Mardi 16 janvier 2024

La réunion annuelle du Forum économique mondial s’ouvre à Davos sur fond de fractures géopolitiques

  • Les rapports produits par le groupe basé en Suisse identifient des stratégies de soutien clés alors que la région Mena traverse une période difficile
  • Même les économies les plus prometteuses font face à des défis qui les empêchent de réaliser une croissance plus équilibrée

DAVOS/LONDRES: L’incertitude entourant la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a contribué à un léger affaiblissement des perspectives de croissance économique pour 2024 dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), selon une nouvelle enquête menée par le Forum économique mondial (WEF).

Le rapport Chief Economists Outlook de janvier 2024, publié lundi, note que malgré l’affaiblissement des perspectives depuis septembre 2023, 61% des répondants prévoient toujours une croissance économique modérée ou plus forte dans la région Mena en 2024.

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Des Palestiniens envahissent un centre d’aide géré par l’ONU à Deir al-Balah le 28 octobre 2023, après qu’Israël a appelé plus d’un million d’habitants du nord de Gaza à se déplacer vers le sud, dans le cadre des combats en cours entre Israël et le Hamas. (Photo, AFP)

Toutefois, les perspectives de croissance pour la région restent sensibles au risque accru de chocs, qui découlent en partie de l’aggravation des dissensions géopolitiques dues à la persistance d’anciens conflits et à l’éruption de nouveaux. Les perspectives de croissance sont également assombries par la baisse de la demande de pétrole et le déclin substantiel du tourisme.

Ces facteurs, notamment le climat géopolitique actuel, devraient contribuer à accroître l’incertitude économique mondiale en 2024, puisque 56% des experts prévoient un recul plus marqué dans la plupart des régions.

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Une travailleuse humanitaire de l’ONG Première Urgence assiste des réfugiés soudanais qui ont traversé le Tchad à Koufroun, près d’Echbara, le 1er mai 2023. (Photo, AFP)

Cette année, les principaux économistes semblent s’accorder sur le fait que les récents développements géopolitiques vont accroître la localisation et renforcer les blocs géoéconomiques, ce qui, à son tour, pourrait creuser les inégalités et le fossé entre les pays du Nord et le pays du Sud au cours des trois prochaines années.

 

THÈMES DE LA RÉUNION DU WEF 2024

• Assurer la sécurité et la coopération dans un monde fracturé.

• Favoriser la croissance et la création d’emplois pour une nouvelle ère.

• L’intelligence artificielle comme moteur de l’économie et de la société.

• Une stratégie à long terme pour le climat, la nature et l’énergie.

 

Dans ce contexte, un autre rapport du WEF, intitulé «Future of Growth Report 2024», indique que les répercussions économiques du conflit au Moyen-Orient exacerbent une série de défis mondiaux interconnectés, tels que la crise climatique et l’affaiblissement du contrat social. Collectivement, ces problèmes réduisent à néant les progrès réalisés en matière de développement mondial.

Le Future of Growth Report évalue la qualité de la croissance sur la base de quatre piliers: l’innovation, l’inclusion, le développement durable et la résilience. «Il sera essentiel de relancer la croissance mondiale pour relever les principaux défis, mais la croissance seule ne suffit pas», explique Saadia Zahidi, directrice générale du WEF, dans un communiqué publié lundi. 

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Un ingénieur électricien irako-kurde fait une présentation sur l’énergie solaire à Souleimaniyé, dans la région kurde autonome du nord de l’Irak, le 20 septembre 2023. Malgré ses immenses richesses pétrolières, l’Irak peine à fournir suffisamment d’électricité à ses 43 millions d’habitants après des décennies de conflits et de sanctions, ainsi qu’une corruption endémique et des infrastructures délabrées. (Photo, AFP)

«Le rapport propose une nouvelle méthode d’évaluation de la croissance économique qui établit un équilibre entre l’efficacité et le développement durable à long terme, la résilience et l’équité, ainsi que l’innovation pour l’avenir, en s’alignant sur les priorités mondiales et nationales.» 

Dans le rapport Chief Economists Outlook, les experts sont optimistes et estiment que le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) générative pourrait faire partie du remède.

Les principaux économistes se sont focalisés sur deux phénomènes clés ayant un impact sur l’économie mondiale: les développements géopolitiques et les progrès de l’IA générative. Les perspectives révèlent que les progrès rapides de l’IA la placent au premier plan des agendas commerciaux et politiques en 2024.

Les personnes interrogées se sont toutefois montrées plus optimistes quant aux avantages de l’IA dans les économies à revenu élevé que dans les pays en développement. Dans les économies à revenu élevé, l’IA devrait accroître considérablement les gains de productivité et l’innovation au cours des cinq prochaines années.

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L’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle vise à sensibiliser à l’importance de l’IA générative, qui contribue à la construction d’un avenir prometteur pour le Royaume. (Illustration Sdaia)

À l’inverse, les nations à faible revenu, en particulier celles exposées aux conflits et aux effets du changement climatique, devraient avoir un rapport encore plus lointain aux technologies, aux investissements et au marché de l’emploi associé, en raison des obstacles à la mobilité économique.

Cependant, un autre rapport du WEF publié le 10 janvier, avant la réunion annuelle de l’organisation à Davos, laisse entendre que le rôle croissant de l’IA dans la production et la diffusion de fausses nouvelles est susceptible d’alimenter les troubles sociaux, en particulier en période électorale, dans plusieurs grandes économies au cours des deux prochaines années.

Le Global Risks Report du WEF considère les fausses informations induites par l’IA et la polarisation sociétale parmi les plus grands risques mondiaux en 2024. Malgré cela, les perspectives des principaux économistes étaient quelque peu divisées en ce qui concerne la probabilité que l’IA générative conduise à une baisse de la confiance dans les économies à revenu élevé et à faible revenu cette année.

 

CROISSANCE ANNUELLE DU PIB PAR HABITANT (2018-2023)

• 1.01% Économies à revenue élevé.

• 1.32% Économies à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.

• 1.95% Économies à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

• 0.22% Économies à faible revenu

 

Source : Forum économique mondial

Le rapport Chief Economists Outlook indique que même si les progrès technologiques peuvent revitaliser la productivité mondiale, il est essentiel de mettre en œuvre des politiques qui favorisent une croissance de qualité afin de relancer la dynamique mondiale et de garantir un impact équilibré entre les différents groupes de revenus.

Les personnes qui ont répondu à l’enquête ont identifié cinq stratégies clés pour soutenir les économies en développement dans le contexte actuel.

Ces stratégies consistent à «mettre en place un cadre institutionnel solide pour une croissance à long terme, améliorer l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales, exploiter les possibilités offertes par la transition écologique, renforcer la capacité d’innovation, l’infrastructure numérique et un climat d’investissement sain, et investir dans le capital humain et les services de base».

Selon le Baromètre de la coopération mondiale 2024 du WEF, publié au début du mois, l’escalade des conflits dans le monde et l’affaiblissement de l’engagement en faveur de la paix et de la coopération en matière de sécurité ont entraîné une baisse de 2% de la coopération mondiale entre 2020 et 2023.

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Un hélicoptère militaire houthi survole le cargo Galaxy Leader en mer Rouge sur cette photo publiée le 20 novembre 2023. L’interruption prolongée du transport maritime en mer Rouge devrait entraîner une hausse de l’inflation à l’échelle mondiale. (Photo fournie par les Houthis via Reuters)

Cette augmentation des conflits, notamment les perturbations prolongées dans la mer Rouge et l’instabilité croissante du climat, devraient également avoir un impact sur les taux d’inflation.

En outre, le Baromètre de la coopération identifie les domaines où la coopération est forte, notamment le climat et le capital naturel, le commerce et les flux de capitaux, ainsi que l’innovation et la technologie.

Les menaces liées au climat se sont révélées être la plus grande préoccupation à long terme, selon le Global Risks Report, qui a souligné que les risques environnementaux figuraient parmi les dix principales menaces auxquelles le monde sera confronté au cours de la prochaine décennie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Climat: l'UE face aux pays pétroliers et émergents, la COP30 dans l'impasse

Vue des camions de pompiers depuis l'extérieur de la COP30 à Belém au Brésil, le 20 novembre 2025, après qu'un incendie s'est déclaré dans un pavillon. (AFP)
Vue des camions de pompiers depuis l'extérieur de la COP30 à Belém au Brésil, le 20 novembre 2025, après qu'un incendie s'est déclaré dans un pavillon. (AFP)
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  • Les négociations de la COP30 à Belém sont dans l’impasse, l’Union européenne se retrouvant isolée face aux pays pétroliers et émergents qui refusent d’inscrire la sortie des énergies fossiles dans l’accord final
  • Les pays en développement exigent davantage de financements pour la transition et l’adaptation, tandis que les Européens menacent de quitter la conférence sans accord

BELEM: La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal.

Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s'achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin?

"Nulle part", répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n'ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées.

Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu'en Amazonie.

Une séance de clôture est programmée à 10h00 (13h00 GMT), mais l'horaire pourrait changer.

Pour les Européens, l'avenir passe obligatoirement par un message pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les énergies fossiles. Celles-ci sont responsables de la grande majorité du réchauffement.

Des pays comme la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Inde sont désignés par la France comme menant le camp du refus.

Mais une partie du monde en développement ne soutient pas non plus la bataille contre les fossiles.

Ils expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n'ont pas à l'heure actuelle les moyens d'une transition vers une consommation et une croissance moins denses en carbone, ou tout simplement de s'adapter à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins.

- Européens "isolés" -

La présidence brésilienne de la conférence a consulté tout le monde vendredi sur une proposition d'accord qui ne contient plus le mot "fossiles". Et encore moins la création d'une "feuille de route" sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et soutenue par le président brésilien Lula lui-même.

L'Union européenne a évoqué vendredi la perspective de partir "sans accord". Ce serait un échec retentissant pour l'hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l'une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l'Amazonie.

Mais cela pose un dilemme. Les Européens se retrouvent "isolés" dans leur refus du texte, selon une délégation d'un des 27. Ils hésitent sur l'attitude à adopter: claquer la porte pour marquer la gravité de la situation, ou chercher encore une conciliation par "peur (...) d'endosser la responsabilité" de l'échec du sommet.

Le projet d'accord de la présidence brésilienne demande des "efforts" pour tripler les financements pour l'adaptation des pays pauvres au changement climatique. Or les État appelés à contribuer appelés sont réticents, un an après une COP29, à Bakou, qui les a déjà engagés sur dix ans.

"Concentrons-nous sur l'essentiel: l'accès à l'énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète", dit à l'AFP l'Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l'Asie du Sud.

- "Nous mettre d'accord" -

Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l'AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de friction: l'ambition de réduction des énergies fossiles, l'aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.

"Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu'on n'arrive pas à nous mettre d'accord", lançait le président de la COP30, le diplomate André Corrêa do Lago.

L'idée d'une "feuille de route" pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l'engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.

Peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu'à ce que le président brésilien la remette au centre du jeu au début du sommet.

Premier producteur de pétrole au monde, les États-Unis sont eux-mêmes absents de cette COP30, le président Donald Trump jugeant ces négociations inutiles.


Sept accords technologiques avec les États-Unis pour accélérer l’IA saoudienne

L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en matière d'intelligence artificielle. (SPA)
L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en matière d'intelligence artificielle. (SPA)
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  • La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC

WASHINGTON : L’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA) a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en intelligence artificielle (IA).

Les accords ont été signés en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC, qui a rassemblé des hauts responsables, dignitaires, PDG et cadres de grandes entreprises saoudiennes et américaines, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a ajouté la SPA.

Ces accords couvrent un large spectre de collaborations visant à renforcer l’infrastructure des données, développer les compétences nationales et promouvoir l’adoption de l’IA dans des secteurs clés.

Dans le cadre d’un partenariat, Supermicro travaillera avec la SDAIA sur des solutions serveur, la conception de centres de données, des événements centrés sur l’IA, des programmes de formation et des initiatives d’apprentissage en ligne destinées à développer l’expertise locale.

Dell coopérera avec la SDAIA pour accélérer l’adoption des technologies IA grâce à l’amélioration de l’infrastructure, au transfert de connaissances et à des initiatives de renforcement des capacités nationales.

Un accord distinct avec Accenture permettra aux deux parties d’échanger leur expertise pour renforcer les capacités de leadership en IA. Le partenariat comprend le développement des infrastructures de données et d’IA, le soutien à la transformation de la main-d’œuvre et la sensibilisation du public à l’importance de l’adoption de l’IA.

La collaboration de Cisco se concentrera sur l’accélération de la transformation numérique dans le secteur public, la promotion d’initiatives IA et le développement d’environnements de centres de données évolutifs et dotés d’IA.

L’accord-cadre de la SDAIA avec Boomi renforcera l’innovation au sein de l’écosystème IA du Royaume grâce au développement de centres de données IA alimentés par la technologie Boomi, ainsi qu’à des programmes plus larges d’échange de connaissances.

SambaNova soutiendra la SDAIA à travers des événements conjoints, des camps de formation, le partage de connaissances et des campagnes de sensibilisation pour renforcer les capacités nationales en IA et en données.

Par ailleurs, GitLab explorera des opportunités conjointes dans le développement des compétences, les projets d’innovation, les solutions commerciales et l’expansion de la portée mondiale des applications IA développées en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BNP Paribas rehausse ses objectifs de solidité financière et bondit en Bourse

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
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  • Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués
  • Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%

PARIS: Le groupe bancaire français BNP Paribas gagnait plus de 5% jeudi matin à la Bourse de Paris, après avoir annoncé qu'il visait un ratio de solvabilité supérieur d'ici 2027.

Son titre prenait 5,79% vers 08H15 GMT, à 70,93 euros, en première place d'un CAC 40 en hausse de 1,13%. BNP Paribas table désormais sur un "ratio CET1 fixé à 13% à l'horizon 2027".

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués.

Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués.

Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%.

BNP Paribas vise aussi une amélioration "continue" de son coefficient d'exploitation, un indicateur de rentabilité qui rapporte les coûts fixes au produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires pour les banques).

L'objectif est qu'il atteigne 61% en 2026 et 58% en 2028, "un engagement fort de maîtrise des coûts", selon le communiqué.

BNP Paribas souhaite par ailleurs rester "à l'écoute de [ses] actionnaires grâce à une politique de distribution attractive et disciplinée", a expliqué Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, cité dans un communiqué.

Le groupe a aussi annoncé qu'il lancerait courant novembre son programme de rachat d'actions de 1,15 milliard d'euros, dans le cadre de sa distribution du résultat de 2025.