Après le remaniement, les premières passes d'armes d'Attal à l'Assemblée

Le Premier ministre français Gabriel Attal prononce un discours lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris le 16 janvier 2024 (Photo, AFP).
Le Premier ministre français Gabriel Attal prononce un discours lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris le 16 janvier 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 17 janvier 2024

Après le remaniement, les premières passes d'armes d'Attal à l'Assemblée

  • Le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, était attendu à 15H00 pour sa première séance de questions au gouvernement dans ses nouvelles fonctions
  • Un texte sur la rénovation de l'habitat dégradé est aussi toujours au programme au Palais-Bourbon le 22 janvier

PARIS: Après le remaniement, Gabriel Attal a eu droit mardi à ses premiers affrontements à l'Assemblée nationale, lors d'une rentrée parlementaire au calendrier incertain, dans la configuration toujours électrique de la majorité relative.

"Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement", a attaqué la cheffe du groupe LFI Mathilde Panot, pour la première séance de questions au gouvernement de l'année. L'Insoumise a reproché au nouveau Premier ministre son "arrogance de classe", en taxant ses ministres "d'invertébrés politiques".

"Je ne regarde pas les gens pour ce qu'ils sont mais ce qu'ils font", a rétorqué M. Attal, cinq jours après la nomination des sarkozystes Rachida Dati au ministère de la Culture et Catherine Vautrin au Travail et à la Santé.

"Je préfère travailler avec Rachida Dati et Catherine Vautrin qu'avec Jean-Luc Mélenchon", a-t-il lancé quelques minutes plus tard au patron des députés PS Boris Vallaud.

Si, comme Elisabeth Borne, il ne se soumet pas à un "vote de confiance", la gauche lui promet déjà une motion de censure.

En attendant, c'est une "semaine en faux plat", avec "des séances annulées", "une moitié du gouvernement" tant que les secrétaires d'Etat ne sont pas nommés, "c'est très curieux", résume la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée nationale.

"On a l'impression qu'on va avoir un agenda assez allégé et que le gouvernement a peur de se retrouver face à l'Assemblée", estime-t-elle.

Débarquée, l'ex-Première ministre Elisabeth Borne avait été usée par l'absence de majorité absolue, entre les 49.3 à répétition pour faire passer les budgets sans vote et le bras de fer sur les retraites et l'immigration.

La donne de l'Assemblée nationale ne change pas pour Gabriel Attal, mais "ça va être un peu moins laborieux qu'Elisabeth Borne avec ses fiches et son air glacial", lâche la porte-parole du groupe RN Laure Lavalette. Mais ce remaniement, "c'est la prime aux mauvais ministres, Le Maire, Darmanin, Dupond-Moretti, rien ne change", attaque-t-elle.

La réunion du gouvernement autour d’Attal décalée à jeudi matin

La réunion du nouveau gouvernement prévue en fin d’après-midi mercredi à Matignon autour de Gabriel Attal a été décalée à jeudi matin pour des raisons d’agenda, a appris l'AFP auprès des services du Premier ministre.

Le chef du gouvernement, nommé la semaine dernière, devait réunir l'ensemble de ses ministres en "réunion de travail" pour préparer de manière "collégiale" la déclaration de politique générale (DPG) que chaque nouveau Premier ministre prononce devant le Parlement après sa nomination. Finalement, cette réunion se tiendra "jeudi matin".

Gabriel Attal doit faire le 30 janvier ce discours où il exposera son programme de gouvernement, mais en le "nourrissant" auparavant de rencontres avec les "forces politiques", les organisations syndicales, patronales et associations d’élus, ainsi qu'avec les Français sur le terrain.

Présenté comme inédit, ce travail "collégial" vise à "permettre une mise en œuvre immédiate des chantiers, dès leur présentation par le Premier ministre devant le Parlement".

Lors de cette réunion, il s'agira de "rappeler la méthode de travail voulue par le Premier ministre, basée sur l’efficacité, la collégialité, et l’obtention de résultats concrets et rapides", et de "partager les priorités du gouvernement" pour préparer cette DPG.

Emmanuel Macron doit, lui, vanter mercredi à Davos les rendez-vous français de 2024, dont les Jeux olympiques, et sa politique de "réarmement économique". Lors de sa longue conférence de presse mardi soir, il a évoqué sans le détailler un "acte II" des réformes économiques et sociales.

«Un tournant politique»

Lundi, M. Macron a suggéré des "textes beaucoup plus courts" ou de passer par la voie réglementaire.

Moins de textes ? "J'en serais vraiment surprise", réagit la MoDem Elodie Jacquier-Laforge. "La nature a horreur du vide", souligne la vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Le président de la République a surtout insisté sur "l'unité" de la majorité, alors que l'aile gauche s'agace de la composition du nouveau gouvernement jugée trop à droite, avec le ralliement de la sarkozyste Rachida Dati ou l'arrivée de Catherine Vautrin.

"On est très clairement à un tournant politique", "le président (Emmanuel Macron) a envoyé valdinguer une grande partie des valeurs" de 2017, estime un député Renaissance, qui n'exclut pas la création d'un groupe à l'aile gauche de la majorité.

Un groupe à l'aile gauche ? "C'est le monstre du Loch Ness, un serpent de mer", rétorque le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, qui n'y croit guère.

Les centristes du MoDem, critiques des premières nominations, attendent aussi de voir le profil des futurs secrétaires d'Etat ou ministres délégués. "Il faut qu'on ait (...) un rééquilibrage audacieux", a fait valoir devant la presse la députée Aude Luquet, porte-parole du groupe MoDem à l'Assemblée.

La réforme de l'Aide médicale d'Etat (AME), promise par Mme Borne et à laquelle tient la droite, pourrait raviver les plaies au sein de la majorité. L'engagement de Mme Borne "sera tenu", a affirmé M. Attal mardi, en réponse au député LR Olivier Marleix, sans plus de précisions.

Dans l'opposition de gauche, on pilonne "une politique toujours plus à droite". "Ce remaniement sent l'agonie de l'entre-soi", a dénoncé la présidente du groupe LFI Mathilde Panot.


Dermatose: Lecornu demande «une accélération de la stratégie vaccinale», va recevoir les syndicats

Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
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  • Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence
  • Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français"

PARIS: Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet.

Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence. Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français", appelant à "garantir" une "disponibilité des doses" de vaccins "plus forte".

Il a également demandé un "état des lieux des contrôles sur les transports interdits d'animaux", "un plan d’accompagnement pour les petits élevages" ainsi qu'"un plan de repeuplement adapté à l’Occitanie".


Ultime vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
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  • L’Assemblée devrait adopter définitivement le budget de la Sécurité sociale 2026, fruit de compromis, malgré une majorité introuvable et sans 49.3
  • Le budget de l’État reste très incertain : déficit visé à 5% du PIB, fortes divergences sur les recettes, CMP à haut risque

PARIS: Sauf surprise, l'Assemblée nationale devrait définitivement adopter mardi le budget de la Sécurité sociale pour 2026, un succès arraché à force de concessions par Sébastien Lecornu, qui risque toutefois de ne pas réussir le même pari pour le budget de l'Etat, à l'issue bien plus incertaine.

Alors qu'approche la date butoir du 31 décembre, l'heure est aux dernières tractations pour les parlementaires, au terme de longues semaines de débats. Tous les yeux sont désormais braqués sur le projet de loi de finances (PLF), avec des négociations décisives jusqu'au week-end.

Il y a une semaine pourtant, beaucoup doutaient d'une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit notamment acter la suspension de la réforme des retraites.

Pour le PS, qui a érigé cette mesure en condition de sa non-censure, l'étape doit marquer le succès de sa stratégie de négociation avec l'exécutif, à rebours du reste de la gauche. Et pour le Premier ministre, elle couronnerait au moins temporairement sa méthode du compromis.

Après un dernier passage express au Sénat vendredi, le texte revient mardi dans l'hémicycle, où les députés devront renouveler le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), à haut risque en l'absence de majorité et de 49.3.

Les socialistes, quoique dans l'opposition, avaient consenti à massivement voter pour. Hésitant jusqu'au dernier moment à voter contre, les Ecologistes s'étaient en majorité abstenus. Et malgré les consignes d'abstention de leur parti, 18 députés LR et 9 Horizons l'avaient soutenu.

Au gouvernement, une issue semblable est attendue mardi, même s'il "faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de démobilisation" dans l'hémicycle, concède un ministre.

Les syndicats FO et CGT ont appelé à des rassemblements devant l'Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.

Le texte prévoit par ailleurs la création d'un nouveau congé de naissance, ou d'un "réseau France santé" voulu par M. Lecornu pour l'accès aux soins.

Le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés, qui ont supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l'exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.

Le déficit anticipé pour la Sécurité sociale est de 19,4 milliards d'euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d'euros des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu.

- Négociations députés-sénateurs -

Des transferts qui contribuent à compliquer l'équation pour le budget de l'Etat, où ils doivent être compensés.

La copie du budget de l'Etat adoptée lundi au Sénat, qui a peiné à trouver des économies significatives dans les dépenses, porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l'objectif à 5%.

Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.

L'Assemblée avait massivement rejeté le texte en première lecture.

Les négociations avant et pendant la CMP porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.

"Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", insiste le chef des Républicains Bruno Retailleau.

Même si l'ancien socle commun, majoritaire au sein de la CMP, trouve un accord, il faudra encore qu'il puisse être adopté la semaine prochaine à l'Assemblée.

Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s'abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.

Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s'assurant d'une non-censure dans la foulée -- comme le plaident l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne ou l'ex-président François Hollande -- ou se résoudre à une loi spéciale, avec une reprise des négociations en janvier.

Une dernière option loin de remporter l'enthousiasme général.

"Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", estime un cadre socialiste. "On connaît toutes les données du problème. Si le compromis est possible, alors il faut qu'il ait lieu maintenant."


Le musée du Louvre resté fermé lundi en raison d'une grève

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.  Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron. Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
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  • Les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public
  • Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR"

PARIS: Le musée du Louvre à Paris est resté fermé lundi en raison d'une "grève reconductible" de ses agents, une nouvelle épreuve pour une institution dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre et la mise à nu de ses dysfonctionnements.

A 9H00 (8H00 GMT), les portes du musée sont restées closes devant une file de visiteurs, puis la direction a annoncé la fermeture pour "toute la journée".

"Je suis vraiment déçu, le Louvre était la raison principale de notre venue à Paris, parce que nous voulions voir Mona Lisa", le célèbre tableau de La Joconde de Léonard de Vinci, a déclaré à l'AFP Minsoo Kim, 37, Coréen, en lune de miel.

"C'est normal qu'ils fassent grève s'ils ont besoin de meilleures conditions de travail. Bien sûr, en tant que touriste, ce n'est pas génial d'être ici et que le musée soit fermé, mais nous avons réussi à reporter notre visite, donc ça n'est pas un problème", a estimé de son côté Patricia, une touriste brésilienne qui n'a pas souhaité donner son nom.

Un peu plus tôt, les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public.

Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR".

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.

Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture.

"Nous avons eu quelques avancées en matière de rémunération, mais cela reste insuffisant et nous attendons une proposition écrite du ministère - certainement mardi - pour nous prononcer", a déclaré à l'AFP Alexis Fritche, du syndicat CFDT-Culture, à l'issue de deux heures de réunion.

Selon lui, "pas d'avancée" non plus sur les emplois: "On nous annonce 28 postes pour la surveillance, mais ils proviennent de redéploiements".

A l'issue de l'AG, le délégué du syndicat CGT Christian Galani avait rappelé que la filière accueil et surveillance avait "perdu 200 équivalents temps plein en l'espace de 15 ans, alors que la fréquentation a augmenté de moitié".

Une prochaine AG est prévue mercredi à 9H00 locales, le mardi étant le jour de fermeture hebdomadaire du Louvre.

Conflit social et réorganisation 

"On est en colère", "nous ne sommes pas d'accord avec la manière dont Le Louvre a été géré", a dit devant la presse Elise Muller, agente de surveillance du syndicat Sud Culture.

Valérie Baud, représentante CFDT, s'était félicitée d'un mouvement "interprofessionnel", regroupant métiers de la "conservation, agents d'accueil et de surveillance, professions support, juristes, graphistes".

En parallèle de ce conflit social, le musée doit faire face à une réorganisation à marche forcée et continuer de répondre aux interrogations sur les failles qui ont permis à un commando de s'emparer de huit joyaux de la Couronne, toujours introuvables.

Fragilisée, la présidente du Louvre, Laurence des Cars, devra travailler en tandem avec Philippe Jost, le haut fonctionnaire chargé du chantier de reconstruction de Notre-Dame, à qui la ministre française de la Culture Rachida Dati a confié vendredi la mission de "réorganiser en profondeur le musée".

Audition de la présidente mercredi 

"Des mesures indispensables sont à prendre, bien au-delà de la sûreté et de la sécurité", a déclaré Mme Dati.

"Toute réflexion sur l'avenir du Louvre ne saurait se limiter à une approche technico-organisationnelle", avait réagi la CFDT.

Le ministère de la Culture a précisé que la mission de M. Jost serait menée en janvier et février et que ses recommandations étaient attendues "fin février".

Des sénateurs vont par ailleurs poursuivre leur quête de réponses sur les dysfonctionnements du musée.

Mardi, ils doivent entendre pour la première fois l'ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez, destinataire pendant son double mandat (2013-2021) de deux audits alarmants peu suivis d'effets.

Mercredi, ce sera Mme des Cars, à la tête du musée depuis fin 2021, pour comprendre notamment comment ces deux audits n'ont été découverts par l'actuelle direction qu'après le casse du 19 octobre.