Dubaï: La France s’invite à Intersec 2024, l'événement dédié aux services d'urgence

En vingt-cinq ans, Intersec, l'un des principaux événements consacrés aux services d'urgence, à la sécurité et à la sûreté, est devenu l'une des plates-formes internationales majeures de l'industrie de la sécurité (Photo, Intersec).
En vingt-cinq ans, Intersec, l'un des principaux événements consacrés aux services d'urgence, à la sécurité et à la sûreté, est devenu l'une des plates-formes internationales majeures de l'industrie de la sécurité (Photo, Intersec).
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Publié le Mercredi 17 janvier 2024

Dubaï: La France s’invite à Intersec 2024, l'événement dédié aux services d'urgence

  • Jusqu’au 18 janvier, les professionnels de la sécurité et de la sûreté du monde entier se réunissent à Dubaï
  • Afin de soutenir la transformation des normes de santé et de sécurité au travail aux Émirats arabes unis, les industriels français présents à Intersec exposent une gamme diversifiée de solutions

PARIS: En vingt-cinq ans, Intersec, l'un des principaux événements consacrés aux services d'urgence, à la sécurité et à la sûreté, est devenu l'une des plates-formes internationales majeures de l'industrie de la sécurité. Il s'agit d'un véritable tremplin pour les entreprises souhaitant se développer au Proche et Moyen-Orient, mais aussi dans le sous-continent indien et en Asie.

Jusqu’au 18 janvier, les professionnels de la sécurité et de la sûreté du monde entier se réunissent à Dubaï, au Dubai World Trade Centre (DWTC), afin d’échanger et de choisir les produits et services innovants pour l'industrie de la sécurité et de la sûreté de demain. Seize experts industriels de premier plan se réuniront au sein du pavillon français pour présenter leurs solutions de pointe dans deux domaines essentiels: la protection incendie et la lutte contre les incendies, la sécurité physique et périmétrique.

Afin de soutenir la transformation des normes de santé et de sécurité au travail aux Émirats arabes unis (EAU), marquant ainsi une avancée significative dans l'engagement de la région en faveur de lieux de travail plus sûrs et d'industries durables, les industriels français présents à Intersec exposent une gamme diversifiée de solutions.

Parmi les solutions proposées par les industriels français: des robots d'intervention EOD; des robots et des mules de lutte contre les incendies; des solutions de contrôle d'accès mécatroniques; des plates-formes d'hypervision pour la sécurité, la sûreté et les systèmes de gestion technique; des systèmes intelligents de gestion de parking; des solutions de gestion de données mobiles et de géo-intelligence; des équipements de lutte contre les incendies et des équipements de protection individuelle; des solutions d'analyse et de numérisation pour les plans dans les centrales électriques, les barrages et les véhicules industriels, ainsi que des solutions d'ingénierie de sécurité et de gestion des risques industriels.

 

Points forts des avancées des EAU dans les technologies d'incendie, de sauvetage, de sécurité collective et d'innovation à Intersec 2024

Guidée par les initiatives des EAU, la région du Moyen-Orient est en pleine transformation, redéfinissant ses bases. Cette évolution met l'accent sur la création d'alliances et d'accords pour renforcer les efforts de sécurité collective. 

Surmonter les défis de la résilience et de la dissuasion dépend désormais de la promotion de la diversité économique, du renforcement des infrastructures, de l'assurance d'une gouvernance efficace, de la mise en œuvre de politiques inclusives et de la promotion de la préparation.

Collaboration avec la Défense civile de Dubaï

En mettant l'accent sur les solutions technologiques de sécurité, Intersec se positionne pour présenter d'importantes avancées dans les technologies d'incendie et de sauvetage, favorisant la collaboration avec la Défense civile de Dubaï. Cette coopération revêt une importance particulière pour les entreprises françaises participantes, qui considèrent Intersec 2024 comme une plate-forme essentielle pour intégrer leurs solutions innovantes aux derniers développements du secteur des incendies et du sauvetage aux EAU. En plus des présentations des participants, cet événement vise à enrichir ses programmes de conférences, mettant en avant le sommet exclusif des leaders de la sécurité (ISLS).

Ce sommet vise à explorer les tendances durables en matière de sécurité et à fournir des idées précieuses sur le renseignement des risques géopolitiques.

L'approche globale de l'événement s'étend également à la Conférence sur la cybersécurité, organisée par le Conseil de la cybersécurité des EAU, qui se penchera sur la sécurité du métavers et l'architecture de confiance zéro, offrant une opportunité unique aux entreprises françaises de sécurité technologique d'aligner leurs offres sur des discussions de pointe.

Simultanément, la Conférence sur la sécurité et la santé mettra en lumière la sécurité et le bien-être au travail, s'alignant sur l'approche holistique que les participants français apprécient alors qu'ils cherchent à contribuer aux avancées des EAU en matière de sécurité collective.

«Croissance robuste de la France dans le secteur de la sécurité, de la protection, et de la défense» 

Le secteur français de la sécurité, de la protection et de la défense affiche une croissance annuelle soutenue de 6%, générant un chiffre d'affaires annuel de quelque 30 milliards d'euros, dont près de 9 milliards d'euros provenant des exportations. De grands groupes internationaux ainsi qu'un réseau de petites et moyennes entreprises (PME) contribuent à ce succès avec des dépenses en recherche et développement d’1,7 milliard d'euros, représentant 5% du chiffre d'affaires total.

Le secteur est en tête dans les domaines des mathématiques, des algorithmes, des logiciels d'imagerie, de l'identification et de la cybersécurité, avec une expertise issue de la défense (radars, intégration) et du numérique (biométrie, cartes intelligentes).

Depuis 2021, le paysage cybernétique français a bénéficié d'un soutien de 1 milliard d'euros (dont 720 millions d'euros de financement public) pour favoriser l'émergence de percées technologiques significatives, telles que des avancées dans les domaines quantique et de l'intelligence artificielle. Ce soutien fait partie du plan stratégique baptisé «France 2030», doté de 54 milliards d'euros déployés sur cinq ans, visant à renforcer la compétitivité industrielle et à réaliser des investissements substantiels dans les technologies futures.


Liban: deux morts dans une frappe israélienne à Baalbeck 

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
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  • L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco
  • Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées mercredi dans une frappe israélienne contre une voiture dans la ville de Baalbeck, dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes.

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Sous pression américaine et craignant une intensification des frappes israéliennes, le gouvernement libanais a ordonné le mois dernier à l'armée d'élaborer un plan visant à désarmer le Hezbollah, sorti très affaibli par la guerre.

Selon Beyrouth, l'armée libanaise doit achever ce désarmement d'ici trois mois en ce qui concerne le sud du pays, proche de la frontière avec Israël.

 


Attaques israéliennes à Doha: le Qatar s'entretient avec la présidente de la CPI

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
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  • Le Qatar explore des recours légaux contre Israël après une frappe à Doha ayant tué plusieurs membres du Hamas et un agent de sécurité qatari
  • Bien que simple observateur à la CPI, Doha intensifie ses démarches diplomatiques et judiciaires pour demander des comptes à Israël

DOHA: Un haut représentant du Qatar a rencontré mercredi la présidente de la Cour pénale internationale (CPI) alors que Doha cherche à engager des poursuites contre Israël après des frappes sans précédent sur son territoire, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qatari.

Mohammed Al-Khulaifi, qui a été chargé d'entreprendre d'éventuelles démarches légales après l'attaque israélienne, s'est entretenu avec la juge Tomoko Akane à La Haye, a indiqué le ministère.

Le pays du Golfe explore "toutes les voies juridiques et diplomatiques disponibles pour s'assurer que les responsables de l'attaque israélienne contre le Qatar rendent des comptes", a précisé jeudi auprès de l'AFP un responsable qatari, s'exprimant sous couvert d'anonymat en raison de la sensibilité des discussions.

Le Qatar, en tant qu'État observateur à la CPI, ne peut pas saisir directement la cour.

La frappe meurtrière menée la semaine dernière à Doha, visant des dirigeants du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclenché une vague de critiques à l'international, les Nations unies condamnant une "violation choquante du droit international". Elle a aussi valu à Israël une rare réprobation du président américain Donald Trump.

Israël et le Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza, sont tous deux alliés des États-Unis.

Le Hamas a affirmé que ses principaux dirigeants politiques, installés au Qatar avec l'aval de Washington depuis 2012, avaient survécu à l'attaque qui a tué cinq de ses membres, ainsi qu'un membre des forces de sécurité qataries.

À l'issue d'un sommet extraordinaire lundi à Doha, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique ont appelé "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

En 2024, la CPI a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza.

L'offensive israélienne, qui a fait plus de 65.000 morts dans le territoire palestinien selon les chiffres du Hamas, fiables selon l'ONU, a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

La CPI a également émis des mandats d'arrêt contre l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le commandant militaire du Hamas Mohammed Deif, tué depuis par Israël.


L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un pacte de défense mutuelle

Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
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  • Le pacte marque une étape majeure dans le renforcement des liens sécuritaires et économiques entre deux alliés de longue date
  • L'accord de Riyad transforme des décennies de coopération militaire en un engagement sécuritaire contraignant

​​​​​ISLAMABAD : Le Pakistan et l’Arabie saoudite ont signé mercredi un « Accord stratégique de défense mutuelle », s’engageant à considérer toute agression contre l’un des deux pays comme une attaque contre les deux, renforçant ainsi la dissuasion conjointe et solidifiant des décennies de coopération militaire et sécuritaire.

Cet accord intervient moins de deux semaines après les frappes aériennes israéliennes à Doha visant des dirigeants du Hamas, un événement ayant intensifié les tensions régionales et souligné l’urgence pour les États du Golfe de renforcer leurs partenariats sécuritaires.

L'accord de Riyad marque également une volonté des deux gouvernements de formaliser leurs liens militaires de longue date en un engagement contraignant.

Le pacte a été signé lors de la visite officielle du Premier ministre Shehbaz Sharif à Riyad, où il a rencontré le prince héritier et Premier ministre Mohammed ben Salmane au palais Al-Yamamah. Accompagnés de ministres et responsables militaires de haut niveau, les deux dirigeants ont passé en revue ce que le bureau de Sharif a qualifié de relation « historique et stratégique » entre les deux nations, en discutant également des développements régionaux.

« L’accord stipule que toute agression contre l’un des deux pays sera considérée comme une agression contre les deux », a déclaré le communiqué conjoint.

Il décrit le pacte comme un reflet de l’engagement commun des deux gouvernements à renforcer la coopération en matière de défense et à œuvrer pour la sécurité et la paix dans la région et dans le monde.

Depuis des décennies, l’Arabie saoudite et le Pakistan entretiennent des liens étroits sur les plans politique, militaire et économique. Le Royaume accueille plus de 2,5 millions de ressortissants pakistanais — la plus grande communauté d’expatriés pakistanais — et a souvent soutenu financièrement Islamabad lors de crises économiques. La coopération en matière de défense a inclus des formations, des achats d’armes et des exercices militaires conjoints.

Le nouvel accord formalise cette coopération sous la forme d’un engagement de défense mutuelle, une étape qui, selon de nombreux analystes, place cette relation au même niveau que d’autres partenariats stratégiques dans la région.

Bien que le communiqué n’ait pas précisé les mécanismes de mise en œuvre, il a souligné que l’accord visait à développer les aspects de la coopération en matière de défense et à renforcer la dissuasion conjointe face à toute agression.

Cette visite intervient également alors que le Pakistan cherche à renforcer ses liens avec les États du Golfe, dans un contexte de défis économiques persistants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.pk