À quel point les enquêtes israéliennes sur la guerre sont-elles efficaces et à qui profitent-elles exactement?

Cette photo prise lors d’une tournée médiatique organisée par l’armée israélienne le 8 janvier 2024, montre des troupes opérant dans la zone d’al-Bureij dans le centre de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo prise lors d’une tournée médiatique organisée par l’armée israélienne le 8 janvier 2024, montre des troupes opérant dans la zone d’al-Bureij dans le centre de la bande de Gaza. (AFP)
Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisations humanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes. (AP)
Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisations humanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes. (AP)
Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisations humanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes. (AP)
Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisations humanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes. (AP)
Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisations humanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes. (AP)
Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisations humanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes. (AP)
Short Url
Publié le Dimanche 21 janvier 2024

À quel point les enquêtes israéliennes sur la guerre sont-elles efficaces et à qui profitent-elles exactement?

  • L’enquête menée par l’armée israélienne sur les défaillances des services de renseignement et de sécurité avant le 7 octobre a révélé de profondes divergences au sein de l’élite israélienne
  • Les experts juridiques affirment que de telles enquêtes existent pour blanchir la réputation d’Israël et semblent avoir peu de conséquences

LONDRES: Les tensions entre les dirigeants israéliens ont récemment été mises en évidence lorsque l’armée israélienne aannoncé qu’elles procédait à une enquête sur les défaillances des services de renseignement et de sécurité avant l’attaque du Hamas du 7 octobre.

Cette décision marque une rupture importante avec la position précédemment unifiée des élites politiques et militaires israéliennes, qui affirmaient qu’aucune enquête de ce type n’aurait lieu tant que la guerre à Gaza serait en cours.

Or, l’enquête n’a pas pour but de se pencher sur le nombre de victimes civiles du conflit, mais plutôt de déterminer, selon les termes d’un porte-parole de l’armée, comment «minimiser les pertes pour nos forces».

F
Des soldats de l’armée israélienne prennent position lors d’un raid militaire dans le camp de réfugiés d’Askar, près de la ville de Naplouse en Cisjordanie, le 31 décembre 2023. (AP)

Hassan ben Imrane, avocat et membre du conseil d’administration de Law for Palestine, a déclaré qu’il n’était pas surpris que l’enquête de l’armée israélienne ne se concentre pas sur le nombre élevé de morts palestiniens à Gaza, qui a désormais dépassé les 24 000, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

«Je n'ai connaissance d’aucun cas où les victimes palestiniennes d’enquêtes ou de procédures judiciaires israéliennes ont eu à répondre de leurs actes», confie M. Imrane à Arab News. 

Néanmoins, l’ouverture de l'enquête par Herzi Halevi, le chef d’état-major israélien, a créé un schisme entre les ministres et les responsables militaires, les membres de la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahou étant particulièrement vexés que l’armée israélienne mène une enquête sur elle-même.

 

G
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou visite la ligne de front à Gaza pendant les premiers jours de l’offensive de l’armée israélienne sur Gaza, en octobre 2023. (AP)

 

Malgré la portée limitée de l’enquête, les organisationshumanitaires ont salué la volonté de l’armée de rendre des comptes.

«Évidemment, Oxfam soutient tous les efforts visant à enquêter et à traiter toutes les atrocités criminelles de masse et toutes les violations des droits de l’homme, quel qu’en soit l'auteur», affirme un porte-parole de l’ONG à Arab News. 

L’enquête a également obtenu le soutien des rivaux politiques de M. Netanyahou, notamment Benny Gantz, qui fait partie du cabinet de guerre formé après l’attentat du 7 octobre.

M. Gantz, qui a déjà été à la tête de l’armée israélienne, a qualifié les critiques formulées à l’encontre de l’enquête d’«attaque à motivation politique en pleine guerre», ajoutant qu’il n’avait jamais vu une conduite aussi médiocre après que des échauffourées ont éclaté au sujet de l’enquête lors d’une réunion du cabinet de sécurité, le 4 janvier.

Cette enquête est la deuxième menée par l’armée depuis qu’Israël a lancé son opération militaire contre le groupe militant palestinien Hamas à Gaza, à la suite de l’attaque sans précédent menée par le groupe le 7 octobre, qui a fait quelque 1200 morts et 240 otages.

La première enquête portait sur l’assassinat accidentel par l’armée israélienne de trois otages qui avaient échappé à la captivité du Hamas. Ils ont été assassinés malgré le fait qu’ils brandissaient un drapeau blanc portant l’inscription «SOS» en hébreu et qu’ils s’étaient entièrement dévêtus, à l’exception de leurs sous-vêtements, pour montrer qu’ils n’étaient pas armés.

Marco Sassoli, professeur de droit international à l’Université de Genève, a relevé la rapidité avec laquelle l’enquête sur la mort des otages a été ouverte et conclue.

«Lorsque l’armée israélienne a tué les otages israéliens, elle a immédiatement annoncé l’ouverture d’une enquête. Les conclusions de l’enquête ont été publiées avec la même rapidité», raconte M. Sassoli à Arab News. En effet, l’enquête a publié ses conclusions sur les assassinats du 18 décembre moins d’une semaine plus tard, le 21 décembre.

«Mais nous savons que l’armée israélienne a également tué de nombreux Palestiniens, y compris des combattants du Hamas, qui pourraient éventuellement se rendre et qui doivent alors être respectés. De tels meurtres constitueraient une violation des lois de la guerre.»

 

F
Les otages Alon Shamriz (à gauche), Samer Al-Talalka (au centre) et Yotam Haim ont été tués par des soldats israéliens alors qu’ils s’étaient fait identifier comme otages. (Photo, AP)

 

Pour Hassan ben Imrane et Marco Sassoli, le caractère limité de la dernière enquête sur les défaillances des services derenseignement reflète la réticence de l’armée, du gouvernement et du système judiciaire israéliens à examiner le comportement de leurs troupes et la conduite de la guerre.

Cette réticence est commune à de nombreux gouvernements, a précisé M. Sassoli, rappelant que les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie n’ont pas enquêté immédiatement sur les allégations de mauvaise conduite de leurs propres troupes en temps de guerre.

«Si l’on se penche sur les guerres d’Israël, on peine à trouver des responsables pour le comportement des troupes, des commandants et des hommes politiques qui ont été à l’origine de violations du droit humanitaire international. De même, si l’on se tourne vers les États-Unis, qu’en est-il de la reddition de comptes concernant Guantanamo Bay ?», a-t-il souligné. 

«En vertu du droit international humanitaire, il existe une obligation d’enquêter sur les crimes de guerre — non pas sur chaque acte de guerre, mais sur les épisodes où il semble qu’un crime de guerre ait pu être commis.»

 

F
L’avocat palestinien Hassan ben Imrane a déclaré qu’il n’était pas surpris que l’enquête de l’armée israélienne ne se concentre pas sur le nombre élevé de morts palestiniens à Gaza. (AP)

 

Obligé ou non, Israël semble peu enclin à lancer une telle enquête, du moins dans l’immédiat. Toutefois, rappelant les précédentes enquêtes menées par les Israéliens sur des actes commis à l’encontre de Palestiniens, M. Imrane a assuré qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.

«Israël a tendance à utiliser son système judiciaire d’une manière qui pourrait être assimilée à l’idée du “bon flic/mauvais flic”», a-t-il expliqué.

«Essentiellement, les tribunaux et les enquêtes existent pour un but et ce but est de  blanchir la mauvaise réputation d’Israël. Il y a une affaire sur laquelle ils se focalisent particulièrement, celle des colons israéliens qui ont tué la famille Dawabsheh et brûlé vif leur fils de 18 mois.»

Dans cette affaire, l’un des auteurs de l’incendie criminel a été condamné à perpétuité et un autre, mineur au moment des faits, à une peine de 42 mois.

Cependant, même dans cette affaire, M. Imrane a indiqué que l’enquête n’était pas «sérieuse», mais qu’il s’agissait plutôt d’une décision politique destinée à rendre le gouvernement israélien plus présentable sur la scène internationale.

«Il existe des exemples plus récents de ce blanchiment de réputation, notamment lorsque la Cour suprême a érigé en infraction pénale l’incitation au génocide», a-t-il ajouté. 

C
Le caractère limité de la dernière enquête sur les défaillances des services de renseignement reflète la réticence de l’armée, du gouvernement et du système judiciaire israéliens à examiner le comportement de leurs troupes et la conduite de la guerre, estime Marco Sassoli, professeur de droit international à l’Université de Genève. (Photo, AFP)

 

«Mais cela n’a été réalisé qu’après 95 jours d’actes et de déclarations génocidaires de la part de tous les Israéliens, et après que l’Afrique du Sud a engagé des poursuites contre Israël devant la Cour internationale de justice.»

«Il s’agit de soutenir les revendications que l’équipe de défense du gouvernement présentera à la Cour.»

Alexander Hinton, directeur du Centre d’étude des génocides et des droits de l’homme de l’université Rutgers, dans le New Jersey, comprend le sentiment de résignation que de telles enquêtes peuvent susciter.

«Ces enquêtes sont toujours politiques et semblent parfois n’avoir que peu de conséquences. Toutefois, elles sont importantes car elles peuvent avoir un effet dissuasif, exposer les faits, identifier les coupables et, parfois, aboutir à l’obligation de rendre des comptes, voire à un procès», explique-t-il à Arab News.

«Cette possibilité ne plaît pas à certains membres de droite du gouvernement de Netanyahou.»

M. Sassoli est, lui aussi, moins cynique dans son évaluation des avantages des futures enquêtes sur le conflit.

F
Un garçon palestinien assis sur les décombres d’un bâtiment détruit après une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 29 décembre 2023. (AP)

Bien qu’il ne les considère pas comme un baume pour les victimes, il estime néanmoins qu’il est important de «ne pas perdre espoir» dans la capacité des enquêtes à apporter des changements à l’avenir, tout en reconnaissant que pour ce faire, il est nécessaire d’élargir leur portée.

«C’est le cas pour les enquêtes militaires en général, mais en ce qui concerne Israël et la Palestine, le contexte est essentiel», a-t-il noté.

«D’un point de vue académique et humanitaire, une véritable enquête aborderait les questions relatives aux blocus, aux colonies et peut-être aussi au manque de perspective accordé à la population israélienne dans son environnement médiatique.»

En l'absence d'une telle portée, M. Sassoli estime que ces enquêtes revêtent quand même une certaine importance et qu’elles exercent une certaine pression sur les dirigeants politiques d’Israël.

Lorsqu’on lui demande si cette pression se traduit par des différences opérationnelles sur le terrain, il admet qu’il est«difficile de répondre à cette question». Si on lui avait posé la question il y a six mois, il aurait été enclin à répondre par l’affirmative.

V
Des proches pleurent le corps de Hamza al-Dahdouh, journaliste de la chaîne de télévision Al Jazeera, tué lors d’une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans la bande de Gaza, le 7 janvier 2024. Une enquête est en cours sur la conduite de la guerre de l’armée israélienne. (AFP)
 

«Mais aujourd’hui, on assiste à quelque chose qui s’apparente à la réponse des États-Unis à la guerre contre le terrorisme, au cours de laquelle les politiciens ont essentiellement imposé une approche “sans gants”», observe M. Sassoli, faisant référence aux allégations entourant l’utilisation de techniques d’interrogatoire renforcées et de restitutions extraordinaires au cours de la période qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001 à Washington et à New York.

«D'une certaine manière, j’estime qu’il est très important de comprendre cela. Si l’on reprend l’exemple des États-Unis, l’armée américaine s’est montrée incroyablement réticente à utiliser la torture préconisée par (l’ancien secrétaire à la défense Donald) Rumsfeld, et ce n’est que sous l’effet d’une pression politique massive que l’armée a accepté de telles techniques.» 

«Je pense que les revendications de Gaza indiquent que les violations du droit international par l’armée israélienne sont le résultat de pressions politiques. Ce sont les hommes politiques et certains avocats militaires qui posent problème.»

Si c’est le cas, un nouveau groupe d’hommes politiques israéliens pourrait être plus ouvert à mener une enquête qui conduirait à des changements tangibles dans le traitement des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie par l’armée.

Un tel changement pourrait être imminent, certaines informations suggérant que M. Gantz s’est lassé des incessantesmanœuvres politiciennes au sein du camp de M. Netanyahou.

 

F
Pour Benny Gantz, membre du conseil de guerre israélien et ancien chef de l’armée, la critique de l’enquête est «une attaque à motivation politique en pleine guerre». (Photo, AFP)

Le mépris supposé de M. Gantz pour son partenaire de coalition semble découler de la conviction largement répandue selon laquelle l’objectif principal du Premier ministre sortant est de se décharger de sa responsabilité dans l’attaque du Hamas qui a déclenché la guerre, plutôt que de résoudre le conflit avec les Palestiniens.

Cependant, M. Imrane reste sceptique quant au fait qu’une administration, actuelle ou future, puisse lancer une enquête qui bénéficierait aux Palestiniens.

Le gouvernement israélien ne s’occupe des Palestiniens que«lorsqu’ils constituent un problème, au niveau national ou international», a-t-il constaté.

«Les accords d’Oslo, par exemple, n’ont été conclus qu’après la première Intifada. C’est la raison pour laquelle ils ont ressenti le besoin de négocier. Ils ont besoin de se protéger. Le gouvernement israélien est entièrement centré sur lui-même.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
Short Url
  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Short Url
  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com