L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures militaires en Syrie

Le personnel de sécurité et d'urgence boucle la zone entourant un bâtiment détruit lors d'une frappe israélienne à Damas, le 20 janvier 2024 (Photo, AFP)
Le personnel de sécurité et d'urgence boucle la zone entourant un bâtiment détruit lors d'une frappe israélienne à Damas, le 20 janvier 2024 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 31 janvier 2024

L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures militaires en Syrie

  • Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur le territoire syrien depuis le début du conflit dans ce pays 2011
  • Lundi, huit personnes, dont des combattants pro-iraniens, ont été tuées dans une frappe israélienne au sud de Damas

JERUSALEM: L'armée israélienne a indiqué mercredi avoir frappé dans la nuit des infrastructures militaires du régime syrien dans la province de Daraa (sud), en réponse à des tirs lancés selon elle depuis la Syrie.

"La nuit dernière, un certain nombre d'attaques depuis la Syrie vers le sud du plateau du Golan ont été identifiées. En réponse, les avions des forces de défense ont frappé des infrastructures militaires appartenant au régime syrien dans la région de Daraa", a-t-elle dit dans un communiqué.

L'armée n'a pas donné d'indication sur des victimes ou dégâts éventuels dans cette région annexée par Israël.

Israël commente rarement ses attaques en Syrie mais dit vouloir empêcher l'Iran, qui soutient le régime syrien de Bachar al-Assad, de s'implanter à ses portes.

Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur le territoire syrien depuis le début du conflit dans ce pays 2011, ciblant des positions de l'armée syrienne et des groupes affiliés à l'Iran, tel le Hezbollah libanais.

8 soldats tués 

Mais ces attaques se sont intensifiées depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre.

Lundi, huit personnes, dont des combattants pro-iraniens, ont été tuées dans une frappe israélienne au sud de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

L'armée dit par ailleurs avoir effectué mercredi des tirs d'artillerie vers plusieurs endroits dans le sud du Liban, sans plus de détails.

Depuis l'attaque sanglante du Hamas en territoire israélien le 7 octobre, les échanges de tirs à la frontière sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement libanais allié du Hamas.

En plus de trois mois, plus de 200 personnes ont été tuées au Liban dont au moins 147 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 15 personnes sont mortes, dont neuf soldats et six civils, selon l'armée israélienne.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.