Le ministre yéménite de l’Information salue la position constructive et solidaire de l’Arabie saoudite

Dans son dernier projet, le Programme saoudien pour le développement et la reconstruction a procédé à la réhabilitation d'une route interne de 23 kilomètres de long, dans la ville yéménite d'Al-Ghaydah. (X: @SaudiDRPY)
Dans son dernier projet, le Programme saoudien pour le développement et la reconstruction a procédé à la réhabilitation d'une route interne de 23 kilomètres de long, dans la ville yéménite d'Al-Ghaydah. (X: @SaudiDRPY)
Le projet Masam a procédé au retrait de mines terrestres, de dispositifs explosifs improvisés (IED), ainsi que de munitions non explosées dans diverses régions du Yémen. Selon leur dernier rapport, les experts en mines terrestres de Masam ont détruit 204 mines antichar, 163 munitions non explosées et un engin piégé. (X: @Masam_ENG
Le projet Masam a procédé au retrait de mines terrestres, de dispositifs explosifs improvisés (IED), ainsi que de munitions non explosées dans diverses régions du Yémen. Selon leur dernier rapport, les experts en mines terrestres de Masam ont détruit 204 mines antichar, 163 munitions non explosées et un engin piégé. (X: @Masam_ENG
Le Centre d'urgence pour le contrôle des maladies épidémiques, dans le gouvernorat de Hajjah, au Yémen, financé par #KSrelief et géré par la Fondation Tayba pour le développement, fournit à la communauté locale des services de diagnostic, de traitement et de laboratoire, ainsi que de prévention des épidémies. (X: @KSRelief_FR)
Le Centre d'urgence pour le contrôle des maladies épidémiques, dans le gouvernorat de Hajjah, au Yémen, financé par #KSrelief et géré par la Fondation Tayba pour le développement, fournit à la communauté locale des services de diagnostic, de traitement et de laboratoire, ainsi que de prévention des épidémies. (X: @KSRelief_FR)
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Publié le Samedi 10 février 2024

Le ministre yéménite de l’Information salue la position constructive et solidaire de l’Arabie saoudite

  • Le ministre yéménite de l'Information, Moammar Al-Eryani, a exprimé ses remerciements pour la deuxième tranche de la subvention de l’Arabie saoudite destinée à soutenir le budget général de l'État
  • Il a ajouté: «Ce soutien est l’expression de la ferme position de soutien au Conseil présidentiel et au gouvernement légitime du pays.»

RIYAD: Le ministre yéménite de l'Information, Moammar Al-Eryani, a déclaré qu'il exprimait sa reconnaissance envers la position constructive de l'Arabie saoudite à l'égard du gouvernement de son pays, ainsi que son soutien au peuple yéménite.

Il a exprimé ses remerciements pour la deuxième tranche de la subvention du Royaume destinée à soutenir le budget général de l'État, d'un montant de 250 millions de dollars, et pour son transfert à la Banque centrale de la capitale temporaire Aden, a rapporté vendredi la Saudi press agency, citant le journal officiel Yémen News Agency.

Moammar Al-Eryani a indiqué: «Ce financement contribuera à soutenir les efforts du gouvernement yéménite pour normaliser la situation et lui permettre d'assumer ses responsabilités, notamment le paiement des salaires des employés de l'État, la reprise de l'économie nationale et le rétablissement de son bilan, ainsi que la stabilisation de la monnaie nationale.

«Cette étape s'inscrit dans le contexte du soutien continu que le Royaume apporte au Yémen à travers des subventions, des dépôts bancaires, des subventions de dérivés pétroliers et des projets et initiatives de développement, mis en œuvre par le Programme saoudien pour le développement et la reconstruction du Yémen, et le King Salman Humanitarian Aid and Relief Center.

Le ministre a également exprimé ses remerciements pour le soutien généreux et illimité apporté par le Royaume, sous l’autorité du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Il a ajouté: «Ce soutien est l’expression de la ferme position de soutien au Conseil présidentiel et au gouvernement légitime du pays.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Attentat à Damas: la Turquie ne laissera pas la Syrie «entraînée dans l'instabilité», affirme Erdogan

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  • Selon le chef de l'Etat turc, "cet acte terroriste odieux", attribué par les autorités syriennes à un membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI), vise notamment à saper "la culture du vivre ensemble et la stabilité de notre région"
  • Le groupe EI avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile syrienne, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d'un "califat" transfrontalier en 2014

Istanbul: La Turquie, soutien des nouvelles autorités à Damas, ne laissera pas la Syrie se faire "entraîner à nouveau dans l'instabilité", a affirmé lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'un attentat dans une église à Damas qui a fait au moins 22 morts.

"Nous ne permettrons jamais que la Syrie, pays voisin et frère, qui pour la première fois après des années d'oppression et de guerre envisage son avenir avec espoir, soit entraînée à nouveau dans l'instabilité par des groupes terroristes", a écrit M. Erdogan sur X.

Selon le chef de l'Etat turc, "cet acte terroriste odieux", attribué par les autorités syriennes à un membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI), vise notamment à saper "la culture du vivre ensemble et la stabilité de notre région".

Le groupe EI avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile syrienne, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d'un "califat" transfrontalier en 2014.

Les forces kurdes syriennes soutenues par les Etats-Unis l'ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.


Israël: les secours annoncent 23 blessés après des tirs de missiles depuis l'Iran

La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d'impact, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv). (AFP)
La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d'impact, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv). (AFP)
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  • Un total de 23 personnes ont été blessées dans tout le pays lors des attaques, dont "deux dans un état modéré et les autres légèrement blessées", a affirmé à des journalistes Eli Bin, chef du Magen David Adom (MDA)
  • Plus tôt dans la journée, ce service de secours avait fait état de 16 blessés, alors que les opérations se poursuivaient pour venir en aide aux victimes des frappes de la nuit

JERUSALEM: Une organisation israélienne de premiers secours a annoncé dimanche avoir pris en charge 23 blessés après des tirs de missiles depuis l'Iran, tandis que la télévision publique diffusait des images d'importants dégâts "dans le centre" d'Israël.

Un total de 23 personnes ont été blessées dans tout le pays lors des attaques, dont "deux dans un état modéré et les autres légèrement blessées", a affirmé à des journalistes Eli Bin, chef du Magen David Adom (MDA), l'équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Plus tôt dans la journée, ce service de secours avait fait état de 16 blessés, alors que les opérations se poursuivaient pour venir en aide aux victimes des frappes de la nuit.

La chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d'importants dégâts "dans le centre du pays", sans plus de précisions, montrant un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite et des bâtiments gravement endommagés autour.

"Plusieurs immeubles résidentiels de deux étages ont été gravement endommagés, certains se sont effondrés", a décrit un secouriste du MDA, Moti Nissan, à propos d'un des sites d'intervention de l'organisation, sans préciser lequel compte tenu des restrictions imposées par la censure militaire.

La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d'impact, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv).

Israël a lancé le 13 juin une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran avec l'ambition affichée d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.

Son armée a frappé des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien, décapité l'état-major général des forces armées, et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.

Les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 25 morts en Israël. En Iran, les frappes israéliennes ont fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

Les Etats-Unis ont annoncé avoir frappé des sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche.

Ces attaques américaines "auront des conséquences éternelles", a averti le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, affirmant que l'Iran se réservait "toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple".


Fermer le détroit d'Ormuz serait «extrêmement dangereux», prévient l'UE

Cette image extraite d'une vidéo fournie par le site officiel des Gardiens de la révolution iranienne via SEPAH News le 20 juillet 2019 montre des membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique montant à bord du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero dans le détroit d'Ormuz. (AFP/Archives)
Cette image extraite d'une vidéo fournie par le site officiel des Gardiens de la révolution iranienne via SEPAH News le 20 juillet 2019 montre des membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique montant à bord du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero dans le détroit d'Ormuz. (AFP/Archives)
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  • « Les craintes de représailles et d'escalade de la guerre sont énormes, en particulier la fermeture du détroit d'Ormuz par l'Iran, qui serait extrêmement dangereuse et n'arrangerait personne », a insisté Mme Kallas devant la presse.
  • Près de 20 % du pétrole mondial transite par ce détroit, au large des côtes iraniennes, et sa fermeture pourrait bouleverser le marché mondial et provoquer une flambée des prix. 

BRUXELLES : La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a averti lundi que la fermeture du détroit d'Ormuz par l'Iran « serait extrêmement dangereuse », rappelant que l'Union européenne appelait à une solution diplomatique et à la désescalade.

Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères se concentrent sur une solution diplomatique après les frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens.

« Les craintes de représailles et d'escalade de la guerre sont énormes, en particulier la fermeture du détroit d'Ormuz par l'Iran, qui serait extrêmement dangereuse et n'arrangerait personne », a insisté Mme Kallas devant la presse.

Près de 20 % du pétrole mondial transite par ce détroit, au large des côtes iraniennes, et sa fermeture pourrait bouleverser le marché mondial et provoquer une flambée des prix. 

L'UE fait appel à la diplomatie. « Nous avons eu des entretiens avec le ministre iranien Abbas Araghchi vendredi, et l'Iran s'est montré ouvert à la discussion sur le nucléaire, mais aussi sur les questions de sécurité plus larges qui affectent l'Europe. Il est donc essentiel de poursuivre ce dialogue », a exhorté Kaja Kallas.

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réclamé « l'arrêt des frappes » afin d'éviter une « guerre éternelle » avec l'Iran.

« Il n'y a pas de solution durable à ce problème par la voie militaire et seule la négociation permettra d'encadrer strictement de manière durable le programme nucléaire iranien », a-t-il déclaré avant la réunion avec ses homologues européens.

« L'Europe peut apporter son expérience, sa compétence et sa connaissance fine de ces questions pour ouvrir un espace de négociation conduisant à un encadrement de ces activités déstabilisatrices de l'Iran », a-t-il assuré.

La France rejette « toute tentative d'organisation d'un changement de régime par la force » en Iran, a ajouté Jean-Noël Barrot. « Il serait illusoire et dangereux de penser que l'on peut provoquer un tel changement par la force et par les bombes. »