Le chef du CCG appelle à une coopération plus solide entre les pays du Golfe à l'aune de la pandémie

Selon le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), M. Nayef Al-Hajraf, le bloc a enregistré plusieurs réalisations et projets d'intégration au cours des quatre dernières décennies, et ce grâce à la clairvoyance et à la sagesse des dirigeants des pays membres (Fichier/Reuters).
Selon le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), M. Nayef Al-Hajraf, le bloc a enregistré plusieurs réalisations et projets d'intégration au cours des quatre dernières décennies, et ce grâce à la clairvoyance et à la sagesse des dirigeants des pays membres (Fichier/Reuters).
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Publié le Lundi 04 janvier 2021

Le chef du CCG appelle à une coopération plus solide entre les pays du Golfe à l'aune de la pandémie

  • M. Al-Hajraf lance un appel à la veille du sommet du CCG qui se déroulera en Arabie saoudite
  • La 41e réunion se tiendra mardi dans la ville historique d'Al-Ula en Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui se réunissent en Arabie saoudite cette semaine œuvreront à renforcer la coopération entre les pays du Golfe au moment où la région se remet de la pandémie de coronavirus, a déclaré dimanche le secrétaire général du Conseil.

Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision saoudienne Al-Ekhbariya, le secrétaire général du CCG, M. Nayef Al-Hajraf,  a souligné que le Conseil est parvenu à réaliser de nombreux exploits et projets d'intégration au cours des quatre dernières décennies, et ce grâce à la clairvoyance et à la sagesse des dirigeants des États membres.

Le roi Salmane d'Arabie saoudite a invité les dirigeants du Golfe à se joindre au 41e sommet du CCG qui se tiendra mardi à AlUla.

Parmi les exploits, M. Al-Hajraf a mis en lumière le marché commun du Golfe, l'union douanière, l'interconnexion des réseaux électriques, la libre circulation des capitaux et plusieurs autres réalisations dont bénéficient les citoyens du CCG et qui constituent la prochaine étape qu'empruntera le bloc dans sa « marche vers un avenir radieux ».

Selon M. Al-Hajraf, les ministres des Transports du CCG se sont réunis le 24 décembre et ont décidé de mettre en place l'Autorité des chemins de fer du Golfe, un projet de développement novateur qui renforcera les échanges commerciaux au sein du CCG qui ont contribué à hauteur de quelque 95 milliards de dollars en 2018.

« Les échanges commerciaux seront d'autant plus importants lorsque ce système sera mis en place. Il fournira des moyens de transport moins coûteux et améliorera ainsi les échanges commerciaux entre les pays du CCG », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié par l'Agence de presse saoudienne, M. Al-Hajraf a affirmé que « le CCG progresse aujourd'hui de manière soutenue vers une coopération qui s'étendra sur cinq décennies et ce grâce à la sagesse des dirigeants des États du CCG ».

De plus, il a annoncé que le sommet de cette année se tiendra dans la ville historique d'Al-Ula en dépit des circonstances exceptionnelles que traverse le monde dans sa lutte contre la pandémie de coronavirus. Cette rencontre vient témoigner de la volonté des dirigeants des États du CCG de préserver le statu de ce bloc « en tant que système cohésif capable de surmonter les difficultés et les défis et d’améliorer son avancée dans tous les domaines».

M. Al-Hajraf a poursuivi : « Hier, nous étions fiers de voir l'Arabie saoudite présider le Groupe des 20 (G20) et réussir à diriger le forum international dans le but de favoriser la coopération entre les différents pays du monde.

« Alors que nous assistons aujourd'hui aux préparatifs de la 41e session du conseil suprême, nous insistons sur le renforcement de tous les secteurs de coopération et d'intégration dans le Golfe et sur le soutien du progrès économique. Ceci est possible dans la mesure où nous renforçons et soutenons l'action commune dans le but de rétablir la reprise et la croissance économiques et retourner à la vie normale, et ce en réalisant les objectifs de développement durable après la pandémie ».

M. Al-Hajraf a remercié les dirigeants du CCG pour leurs efforts destinés à renforcer les liens au sein de cette « maison qu'est le Golfe » et à consolider ses fondations. Par ailleurs, il a souhaité que les résultats du sommet contribuent à faire avancer les actions conjointes dans le Golfe, en vue de renforcer la sécurité et la stabilité des pays membres « indissociables » et de répondre aux aspirations et aux espoirs des citoyens du CCG en matière de cohérence, de coopération et d'intégration.

M. Al-Hajraf a également remercié et salué les grands efforts déployés par l'Arabie saoudite, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, dans le cadre des préparatifs du sommet.  « le Royaume a mobilisé toutes ses capacités et surmonté les difficultés pour garantir le succès de ce sommet », qu'il accueille pour la dixième fois dans l'histoire du bloc du CCG.

M. Al-Hajraf a salué les performances de la diplomatie saoudite, qui constitue « le pivot et le pilier principal du CCG, aux niveaux régional et international », ainsi que son rôle dans la consolidation de la position du bloc « qui fait avancer sa marche vers les horizons souhaités ».

Le Conseil suprême du CCG est la plus haute autorité du bloc. Il est formé des chefs d'État et de gouvernement des pays membres et se réunit en session ordinaire chaque année.

Par ailleurs, la 41e session représente une nouvelle étape dans la marche du CCG vers la création de nouveaux horizons pour les citoyens du Golfe et vers l'autonomisation des jeunes afin qu'ils puissent diriger « l'économie et le développement de la région à long terme. Cette action vise à construire une société autonome, fière de son passé et de ses réalisations et tournée vers l'avenir avec toutes les ambitions qu'il recèle ».

Selon M. Al-Hajraf, les pays du CCG détiennent quatre fonds souverains qui figurent parmi les dix plus grands fonds au monde et appuient considérablement l'économie mondiale grâce à leurs investissements substantiels et diversifiés.

En outre, il a souligné que le CCG représente l'un des plus grands blocs économiques avec un PIB équivalent à 1,6 trillion de dollars.

Le secrétaire général du CCG a estimé la valeur en capital des marchés financiers du CCG à 3 trillions de dollars. Il a également rappelé que la cotation de Saudi Aramco a marqué un événement historique qui a conféré profondeur et force aux pays du CCG.

« Ces réalisations sont le fruit d'un parcours de 40 ans, qui a pu surmonter les défis rencontrés au début de chaque décennie », a-t-il déclaré.

M. Al-Hajraf a affirmé que « les pays du CCG sont au cœur d'un cercle qui regroupe deux milliards de personnes », et que nous sommes tenus « d'examiner ce cercle et les capacités qui y existent, notamment son emplacement stratégique, ses voies navigables, ses aéroports, ses ports, ses réseaux de transport et sa capacité à attirer les investissements».

 

Ce texte est la traduction d’un texte paru sur Arabnews.com.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.