Rabat : exposition «The Wall» de l’artiste-plasticien Brahim Ouras

Créant des toiles édifiantes par leur complexité tout en restant familières, grâce à un langage artistique caractéristique, l’artiste donne un nouveau cadre aux graffitis et aux inscriptions murales (Photo, Le Matin).
Créant des toiles édifiantes par leur complexité tout en restant familières, grâce à un langage artistique caractéristique, l’artiste donne un nouveau cadre aux graffitis et aux inscriptions murales (Photo, Le Matin).
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Publié le Dimanche 18 février 2024

Rabat : exposition «The Wall» de l’artiste-plasticien Brahim Ouras

  • Cette exposition s’inspire de «la réalité de la rue», qui est un espace scénique et scénographique riche en couleurs, en formes et en mouvements
  • En essayant de retranscrire sur des tableaux la liberté que se donne les gribouilleurs et les graffiteurs sur des murs, Brahim Ouras fait ressortir la spontanéité artistique qui se dégage des murs des villes marocaines, en tant que partie intégrante du pa

L’artiste-plasticien Brahim Ouras organise, jusqu’au 30 mars, son exposition «The Wall» (Le mur) à la galerie de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation de Rabat. Cet événement vise à redonner aux murs la place qui leur revient en tant que lieu de rencontre, d’expression et d’affichage en plus d’être un lieu de défoulement et de liberté, d’incitation à la haine ou d’appel à l’amour. Usant d’une multitude de couleurs et de plusieurs techniques tout en incorporant des dessins et des symboles faciles à reconnaître, Brahim Ouras met en avant des tableaux qui trouveront un écho chez tous les visiteurs de la galerie.

Cette exposition s’inspire de «la réalité de la rue», qui est un espace scénique et scénographique riche en couleurs, en formes et en mouvements. Créant des toiles édifiantes par leur complexité tout en restant familières, grâce à un langage artistique caractéristique, l’artiste donne un nouveau cadre aux graffitis et aux inscriptions murales en les intégrant à des scènes de vie particulières et à des contextes spécifiques. En essayant de retranscrire sur des tableaux la liberté que se donne les gribouilleurs et les graffiteurs sur des murs, Brahim Ouras fait ressortir la spontanéité artistique qui se dégage des murs des villes marocaines, en tant que partie intégrante du paysage urbain.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

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  • Des gens du pays de Gengis Khan, des gens de Gandhi, des gens de Poutine, des géants des pays germaniques, toujours en train de froncer les sourcils, parce qu'ils ne peuvent pas oublier qu'ils ont été gouvernés par l'ancien caporal Adolf Hitler
  • À Dubaï, ce spectacle est courant. Le hall de n'importe quel hôtel peut rassembler des touristes du Turkménistan, de l'Équateur en Amérique du Sud, du pays de Mandela


Une scène quotidienne et monotone dans le hall d'un hôtel. Des gens de toutes identités. Toutes les couleurs, tous les yeux : Asiatiques étroits, Africains larges. Avec leurs enfants. Le hall est comme une galerie d'êtres humains, une compilation des langues et des continents de la terre. Je suis plongée dans mon travail, habituée à lire et à écrire dans le brouhaha comme si j'étais isolée. De temps en temps, je lève la tête pour observer les changements dans le foyer. Une délégation peut partir, une autre peut arriver. Des gens du pays de Gengis Khan, des gens de Gandhi, des gens de Poutine, des géants des pays germaniques, toujours en train de froncer les sourcils, parce qu'ils ne peuvent pas oublier qu'ils ont été gouvernés par l'ancien caporal Adolf Hitler.

À Dubaï, ce spectacle est courant. Le hall de n'importe quel hôtel peut rassembler des touristes du Turkménistan, de l'Équateur en Amérique du Sud, du pays de Mandela. Une exposition humaine permanente. Des femmes d'une taille telle qu'on se demande comment des jambes humaines peuvent les porter, et d'autres venues de Suède - depuis que ce pays a rejoint l'OTAN.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Rencontre avec le réalisateur suisse Richard Dindo au Rio : La métaphore dans l’œuvre du maître du cinéma poétique suisse

Né en 1944 à Zürich, Richard Dindo est un autodidacte en tant que cinéaste. Lors du débat avec le public, le réalisateur, homme avenant, curieux et chaleureux, affirme que c’est par la littérature, la poésie et la philosophie qu’il s’est éduqué tout seul à travers la lecture des écrivains et poètes qu’il aime. (La Presse).
Né en 1944 à Zürich, Richard Dindo est un autodidacte en tant que cinéaste. Lors du débat avec le public, le réalisateur, homme avenant, curieux et chaleureux, affirme que c’est par la littérature, la poésie et la philosophie qu’il s’est éduqué tout seul à travers la lecture des écrivains et poètes qu’il aime. (La Presse).
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  • Né en 1944 à Zürich, Richard Dindo est un autodidacte en tant que cinéaste. Lors du débat avec le public, le réalisateur, homme avenant, curieux et chaleureux, affirme que c’est par la littérature, la poésie et la philosophie qu’il s’est éduqué
  • Richard Dindo dit vouloir mettre en image et en musique l’identité, la vérité et la pensée philosophique de l’auteur qu’il présente

Avec le soutien de l’ambassade de Suisse en Tunisie et dans le cadre de la 9e édition du Festival international de la poésie de Sidi Bou Saïd (25-28 avril 2024) dirigé par le poète Moëz Majed, en collaboration avec la poétesse Emna Louzyr, une rencontre a eu lieu avec le maître du cinéma poétique suisse Richard Dindo ainsi que la projection de ses deux documentaires «Gauguin à Tahiti et aux Marquises» et «Genet à Chatila», le 1er mai à la salle Le Rio à Tunis.

Né en 1944 à Zürich, Richard Dindo est un autodidacte en tant que cinéaste. Lors du débat avec le public, le réalisateur, homme avenant, curieux et chaleureux, affirme que c’est par la littérature, la poésie et la philosophie qu’il s’est éduqué tout seul à travers la lecture des écrivains et poètes qu’il aime. Sous l’apparence simple des images qu’on a vues se dérouler sur le grand écran, il y a des métaphores à détecter et à interpréter. 

Richard Dindo dit vouloir mettre en image et en musique l’identité, la vérité et la pensée philosophique de l’auteur qu’il présente. Afin de rendre possible cette mission dans un film, il a fallu la subtile sensibilité et la justesse du regard d’un réalisateur comme lui.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Rapport : L'Irlande et l'Espagne pourraient reconnaître l'État palestinien le 21 mai

Des manifestants se rassemblent et tiennent des drapeaux palestiniens à l'intérieur d'un métro lors d'une manifestation de soutien aux Palestiniens, à Mexico, au Mexique, le 8 mai 2024. REUTERS/Henry Romero
Des manifestants se rassemblent et tiennent des drapeaux palestiniens à l'intérieur d'un métro lors d'une manifestation de soutien aux Palestiniens, à Mexico, au Mexique, le 8 mai 2024. REUTERS/Henry Romero
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  • RTE News a indiqué mercredi soir que les contacts entre Dublin et Madrid, ainsi qu'entre la Slovénie et Malte, s'étaient intensifiés en vue d'une reconnaissance conjointe par ces pays de l'existence d'un État palestinien
  • L'Espagne et l'Irlande défendent depuis longtemps les droits des Palestiniens

L'Irlande, l'Espagne et un certain nombre d'autres États membres de l'Union européenne envisagent de reconnaître un État palestinien le 21 mai, selon un rapport du radiodiffuseur national irlandais.
Selon Reuters, RTE News a déclaré mercredi soir que les contacts entre Dublin et Madrid, ainsi qu'entre la Slovénie et Malte, s'étaient intensifiés en vue d'une reconnaissance conjointe de l'État palestinien par les deux pays.
Selon le rapport, les pays attendent un vote de l'Assemblée générale des Nations unies le 10 mai qui pourrait conduire à la reconnaissance des Palestiniens comme étant qualifiés pour devenir un membre à part entière des Nations unies.
Dans une déclaration commune le 22 mars, l'Espagne, l'Irlande, Malte et la Slovénie ont indiqué qu'ils avaient convenu de faire les premiers pas vers la reconnaissance d'un État palestinien.

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