De nouveaux venus s’installent sur le marché financier saoudien

Nayef al-Athel, directeur des ventes et du marketing du groupe Tadawul. (Photo Arab News).
Nayef al-Athel, directeur des ventes et du marketing du groupe Tadawul. (Photo Arab News).
Short Url
Publié le Mercredi 21 février 2024

De nouveaux venus s’installent sur le marché financier saoudien

  • Le Forum saoudien du marché des capitaux, qui s’est tenu à Riyad, occupe une place importante sur la scène financière mondiale
  • M. Al-Athel a mis en lumière l’essor des marchés obligataires, indispensables pour le financement de projets

RIYAD: L’Arabie saoudite est témoin de nouveaux venus sur le marché financier qui n’existaient pas il y a six ans, notamment des écoles et des hôpitaux, selon un responsable du groupe Tadawul.

Le Forum saoudien du marché des capitaux, qui s’est tenu à Riyad, occupe une place importante sur la scène financière mondiale. Nayef al-Athel, directeur des ventes et du marketing du groupe Tadawul, évoque cette importance dans un entretien accordé à Arab News.

Soulignant la diversification du marché, M. Al-Athel déclare: «Ce que je trouve particulièrement remarquable, c’est que tous les nouveaux venus sur le marché appartiennent à des secteurs différents de ceux que le marché privilégie aujourd’hui.»

Nayef al-Athel poursuit: «Il existe, sur le marché, des entreprises qui mobilisent des secteurs n’ayant jamais fait partie du marché auparavant. À titre d’exemple, une entreprise de commerce électronique ainsi que des écoles et des hôpitaux se sont installés sur le marché. Ces entreprises ne faisaient pas partie du marché il y a cinq ou six ans.»

Se penchant sur les exploits du groupe Tadawul, M. Al-Athel met en lumière son rôle de «puissance des marchés de capitaux», avec un historique prolifique de plus de 150 cotations au cours des cinq dernières années.

Il décrit le forum comme «l’un des plus grands forums financiers au monde, sinon le plus important».

Il ajoute: «Nous avions, en tout, plus de 15 000 personnes qui voulaient assister à cette conférence. Nous n’avons malheureusement pas pu toutes les accueillir.»

Nayef al-Athel explique: «Nous avons hébergé 4 500 personnes – un nombre considérable par rapport à l’année dernière. Le plus impressionnant, c’est que nous avons réussi à organiser plus de 4 200 rencontres entre entreprises et investisseurs. Il y a 75 salles de réunion entièrement occupées de 8 h à 20 h pour la tenue de ces réunions.»

Fait marquant, le haut dirigeant a dévoilé le CMF Connect, lors d’une discussion informelle, sachant que la séance inaugurale est prévue à Hong Kong. M. Al-Athel a détaillé les plans d’expansion, soulignant l’évolution du forum vers une plate-forme internationale transcendant les limites géographiques.

Il déclare: «L’objectif est que cette conférence ait lieu à Hong Kong et dans d’autres villes également. Nous allons donc continuer à déployer nos ailes. Il est évident que la partie internationale de la conférence ne comprend pas le mot Arabie saoudite.»

Et Nayef al-Athel de renchérir: «Nous avons élaboré une marque qui va lui permettre de se distinguer en tant que forum autonome sur le marché des capitaux, capable d’exécuter ses initiatives et ses stratégies partout.»

S’attardant sur le mot «Connect», il précise qu’il est similaire aux liens qui «continueront d’être entretenus entre les entreprises saoudiennes, les investisseurs saoudiens et la société internationale des sociétés financières, des émetteurs internationaux et des investisseurs internationaux».

M. Al-Athel a également mis en lumière l’essor des marchés obligataires, indispensables pour le financement de projets. Alors que les cotations de sukuks préparent le terrain, les émissions de titres de société prennent de l’ampleur, laissant présager un avenir prometteur pour les transactions sur les marchés obligataires.

«Les marchés obligataires sont très importants. Il n’y a aucun moyen pour nous, en tant que pays, de financer notre potentiel et nos projets sans un marché obligataire très solide», insiste-t-il.

À la lumière de ces progrès, Nayef al-Athel reconnaît la relation symbiotique entre les performances du marché et les tendances économiques plus larges, soutenue par l’initiative transformatrice Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

«Nous sommes très chanceux, car tout ce qui se passe dans le pays – de la transformation au tourisme en passant par le divertissement – se répercute sur le marché qui est, en fin de compte, le reflet de l’économie. Tout l’enthousiasme qui caractérise l’Arabie saoudite de manière générale se répercute sur le marché», souligne-t-il.

Au-delà de la finance, M. Al-Athel partage son point de vue sur l’orientation stratégique du groupe vers la durabilité, citant un nouvel engagement: «Nous voulons construire notre marque autour de la durabilité et de l’écologie et quoi de mieux que de planter des arbres pour atteindre ce but?»

Il explique: «Le protocole d’accord est assez simple: à chaque cotation sur le marché principal, nous allons planter 50 arbres. Pour chaque inscription à Nomu, nous planterons 25 arbres. Pour chaque membre – spécialisé dans les produits dérivés, membre compensateur, dépositaire ou courtier – qui rejoint la bourse, nous planterons 50 arbres. Pour chaque conférence, 30 arbres seront plantés.»

Nayef al-Athel indique qu’il existe un terrain à la périphérie de Riyad où les arbres seront plantés, créant ainsi un espace vert d’ici deux à trois ans, qu’il qualifie d’«oasis de Tadawul».

Il évoque également une initiative à venir, qui consiste à créer un atelier d’art numérique, permettant à la jeunesse saoudienne d’exposer sa créativité à l’échelle mondiale.

Il déclare: «Nous voulons aborder plusieurs thèmes, dont l’art qui nous passionne et qui commence à peine à éclore dans le pays. Nous voulons que le nom du groupe Tadawul soit associé aux arts et plus particulièrement à l’art numérique.»

Un protocole d’accord a été signé pour la construction de l’atelier destiné à aider les jeunes Saoudiens à créer des œuvres d’art numériques qui seront exposées lors des futures conférences du groupe.

«Le fait que le nom du groupe saoudien Tadawul soit associé à l’art sera très bénéfique pour l’évolution de notre marque», commente M. Al-Athel.

Alors que le Forum saoudien du marché des capitaux continue d’évoluer et d’accroître son empreinte mondiale, son rôle en tant que lien pour l’innovation et la collaboration financières reste inattaquable, incarnant l’ascension de l’Arabie saoudite en tant que puissance financière sur la scène mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits

Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
Short Url
  • L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation
  • "Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux"

MADRID: Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays.

En Espagne, les plateformes de location de courte durée suscitent un vif débat, surtout dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers.

L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation, ajoutant que la plateforme basée aux Etats-Unis devait désormais "corriger les manquements constatés en supprimant les contenus illégaux".

"Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux", a critiqué le ministre de la Consommation, Pablo Bustinduy, cité dans le communiqué.

"Aucune entreprise en Espagne, aussi grande ou puissante soit-elle, n'est au-dessus des lois", a-t-il poursuivi.

L'Espagne a accueilli en 2024 un nombre record de 94 millions de visiteurs, ce qui en fait la deuxième destination touristique dans le monde derrière la France. Ce chiffre pourrait être battu cette année.

Mais si le tourisme est un moteur de l'économie, de nombreux Espagnols dénoncent la congestion des infrastructures, la disparition des commerces traditionnels, remplacés par des boutiques touristiques, et surtout la flambée des loyers, les propriétaires de logements se tournant vers la location touristique, y compris sur Airbnb, nettement plus rentable.

Face à cette poussée de colère, plusieurs régions et municipalités ont annoncé des mesures ces derniers mois, à l'image de la mairie de Barcelone (nord-est), qui a promis de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques, qui expireront en novembre 2028.

 


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Short Url
  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.


Pourquoi le chocolat reste cher avant Noël malgré la baisse du prix du cacao

Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Après des récoltes déficitaires ayant fait exploser les prix du cacao en 2024, la production repart en Côte d’Ivoire et au Ghana grâce à la hausse du prix payé aux producteurs, entraînant une baisse des cours mondiaux
  • Malgré cette accalmie, les consommateurs ne verront pas les prix du chocolat baisser pour Noël, car les coûts élevés ont déjà conduit à des hausses tarifaires, des réductions de portions et une baisse de la teneur en cacao

LONDRES: Après être montés en flèche pendant deux ans, les cours du cacao sont largement retombés cette année, mais sans répercussion sur les prix du chocolat à quelques jours des fêtes de fin d'année. Explications.

- L'Afrique de l'Ouest est le coeur de la production -

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont les principaux fournisseurs de cabosses, les fruits du cacaoyer, desquels sont extraits les fèves de cacao utilisées pour le chocolat.

Ces deux pays d'Afrique de l'Ouest concentrent plus de la moitié de la production mondiale, le reste étant principalement réparti entre le Nigeria, le Cameroun, ainsi que l'Equateur, l'Indonésie et le Brésil.

Cette concentration de la production mondiale dans quelques zones géographiques rend le marché très vulnérable aux aléas climatiques de l'Afrique de l'Ouest et aux maladies des cacaoyers.

- Les prix ont battu des records en 2024 -

Les récoltes des "saisons 2021-2022, 2022-2023, et 2023-2024 ont été déficitaires" par rapport à la demande, entraînant une hausse mécanique des prix, explique à l'AFP Oran Van Dort, de Rabobank.

Ce déficit s'explique selon lui par les mauvaises conditions météorologiques, mais aussi des problèmes systémiques dans les plantations ghanéennes et ivoiriennes, comme "le vieillissement des arbres, la propagation du "swollen shoot virus" (oedème des pousses du cacaoyer) ou la faible utilisation d'engrais et de pesticides", faute de revenus suffisants.

Résultat, en décembre 2024, le prix du cacao a atteint le niveau inédit de 12.000 dollars la tonne à la Bourse de New York, lui qui s'échangeait entre 1.000 et 4.000 dollars depuis les années 80.

- La récolte de fèves a redécollé ces derniers mois -

Au Ghana et en Côte d’Ivoire, le prix payé aux producteurs est fixé par l'État, qui l'a largement augmenté pendant l'année 2025, après l'avoir longtemps maintenu inchangé malgré la hausse des cours.

"Pour la première fois depuis des années, j'ai l'impression que nous cultivons avec le soutien du gouvernement", témoigne auprès de l'AFP, Kwame Adu, de la région d'Ahafo au Ghana.

La hausse des revenus a permis aux producteurs d'acheter des engrais et des machines pour améliorer la récolte, ainsi que de planter de nouveaux arbres, favorisant leurs perspectives.

"L'année passée (saison 2024/2025, ndlr), ça s'est bien passé parce qu'au moment où le cacao a donné les fruits, il y avait la pluie", explique aussi à l'AFP Jean Kouassi, agriculteur ivoirien de 50 ans, qui possède 4 hectares de plantation.

- Il y a moins de cacao dans les produits -

"Le coût record des matières premières a contraint les fabricants de chocolat à prendre une série de décisions impopulaires: réduction des quantités, augmentation des prix", mais aussi la "dilution discrète de la teneur en cacao" dans les produits, souligne Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

La pratique peut même coûter l'appellation "barre au chocolat" à certains produits, comme c'est arrivé aux biscuits Penguin et Club de la marque McVitie's cette année au Royaume-Uni, qui impose un minimum de teneur en cacao.

La demande des géants comme Mondelez, Mars, Ferrero ou Nestlé s'est affaiblie, ce qui, ajouté à la bonne récolte 2024-2025, a entraîné une baisse des cours. La tonne de cacao évolue désormais à New York aux alentours de 6.000 dollars.

- Le chocolat reste cher -

La baisse des prix du cacao ne profitera pas aux amateurs de chocolat durant les fêtes, celle-ci arrivant "bien trop tard pour affecter les assortiments de Noël déjà produits et dont les prix ont été fixés il y a plusieurs mois", tranche Ole Hansen

"Les récentes fluctuations des prix du cacao sont encourageantes, mais le marché reste volatil (...) il est encore trop tôt pour se prononcer sur des changements spécifiques concernant les prix", reconnaît Nestlé, interrogé par l'AFP.

L'espoir demeure pour les oeufs et les lapins de Pâques, selon M. Hansen, à condition que le marché se stabilise autour des niveaux actuels.