Où célébrer le Jour de la Fondation de l’Arabie saoudite

Al-Balad, également connue sous le nom de Jeddah historique, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (Photo, Fournie).
Al-Balad, également connue sous le nom de Jeddah historique, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (Photo, Fournie).
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Publié le Mercredi 21 février 2024

Où célébrer le Jour de la Fondation de l’Arabie saoudite

  • Connue comme «le joyau du royaume», Diriyah, capitale du premier État saoudien, remonte au milieu du IXe siècle
  • Quelle meilleure façon de célébrer le Jour de la Fondation qu'en allant à la découverte de ses joyaux cachés

RIYAD: Chaque année, le 22 février, l'Arabie saoudite célèbre les racines historiques et culturelles du Royaume, lors du Jour de la Fondation, commémorant la création du premier État saoudien. Quelle meilleure façon de célébrer le Jour de la Fondation qu'en allant à la découverte les joyaux cachés qui mettent en valeur l'histoire et les traditions de chaque ville.

Bujairi Terrace et At-Turaif à Diriyah

Connue comme «le joyau du royaume», Diriyah, capitale du premier État saoudien, remonte au milieu du IXe siècle.

Située à Diriyah, Bujairi Terrace offre une vue exceptionnelle sur le site d'At-Turaif, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Inspirée par l'architecture du Najd pour évoquer des images du passé, Bujairi Terrace à Diriyah est l'endroit idéal pour les célébrations, proposant aux visiteurs de goûter à une gastronomie étoilée Michelin, et de participer à une variété d'activités et d'événements.

Plongés dans l'architecture du Najd aux murs de briques, les visiteurs ont accès à plus de vingt restaurants gastronomiques proposant une cuisine aussi bien saoudienne qu’internationale.

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L'éminente citadelle du palais de Salwa, construite à partir de briques de terre cuite faites à la main depuis trois siècles dans le quartier historique d'At-Turaif (Photo, Fournie).
Layali Diriyah

De retour pour la deuxième année, et jusqu'au 10 mars, Layali Diriyah est une ferme en plein air aux accents du patrimoine, alliant expériences culinaires locales et contemporaines, ce qui en fait un lieu idéal pour célébrer le Jour de la Fondation.

Entourée de palmiers et de lumières scintillantes, Layali Diriyah apporte une touche moderne à une ferme traditionnelle du Najd, la transformant en un lieu de divertissement proposant des spectacles musicaux et des récitals de poésie.

Les visiteurs pourront également profiter de la beauté des palmiers entourant la ferme, tout en dînant et en découvrant une sélection d'œuvres d'art contemporaines réalisées par des artistes locaux et internationaux.

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Azeema, l'un des restaurants du Layali Diriyah, propose une cuisine saoudienne traditionnelle (Photo, Fourni).
Village du Najd, Riyad

Pour ceux qui recherchent les véritables saveurs d’Arabie saoudite à l’occasion du Jour de la Fondation, le Village du Najd est spécialisé dans la cuisine régionale, chaque plat mettant en valeur le patrimoine d'une région spécifique.

Il existe deux villages du Najd actifs à Riyad: l'un est situé sur la route Takhassoussi et l'autre sur la route Abu Bakr. Le restaurant sert un menu familial composé de plats traditionnels comme le jareesh ou la kasbah, accompagnés de poisson, de poulet, d'agneau et de viande de chameau.

Pour les plus gourmands, le restaurant propose une gamme de desserts et de collations traditionnels, notamment le hininy, le mrahif et le kleija.

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Najd Village est spécialisé dans la cuisine régionale, chaque plat mettant en valeur le patrimoine d'une région spécifique (Photo, Fourni).
Ithra, Dhahran

Célébrant l'histoire à travers des spectacles musicaux, des expositions pédagogiques et des ateliers pratiques, Ithra, connue comme le Centre du Roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran, propose diverses festivités pour célébrer le Jour de la Fondation.

Le musée Ithra comprend cinq galeries présentant des œuvres d'art et des installations d'artistes locaux et internationaux, illustrant l'art du Moyen-Orient, la culture saoudienne, l'art islamique, l'histoire naturelle de la Péninsule arabique et la galerie des archives.

Ithra propose également des cours et des ateliers participatifs au Musée des enfants.

Le bâtiment ultramoderne comprend une bibliothèque, un théâtre, un cinéma, un laboratoire d'idées, et une variété de restaurants pour dîner.

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Le Centre King Abdulaziz pour la culture mondiale (également connu sous le nom d'Ithra) est un symbole de changement et de diversité dans l'Arabie saoudite moderne (Photo, Fournie).
Al-Balad, Djeddah

Al-Balad, également connu comme le site de Djeddah inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, est l’endroit idéal pour les familles et les touristes souhaitant découvrir les coutumes de cette ville historique.

Situé au cœur du quartier historique de Djeddah, le Bazar Al-Balad célèbre les traditions et la culture de Djeddah en présentant des produits faits maison, des vêtements traditionnels et de l'artisanat, dans plus de trente points de vente.

Le Bazar fait partie des efforts importants déployés par le programme historique de Djeddah pour faire revivre le patrimoine culturel saoudien, et promouvoir le statut de la ville en tant que destination touristique de premier plan.

Le Bazar Al-Balad, qui s’étale sur un an, soutient la communauté en mettant à sa disposition des points de vente pour la promotion de ses produits auprès des visiteurs.

Un autre événement à ne pas manquer à Djeddah est l'initiative «Balad Al-Fann», lancée par le programme historique de Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 9 mars, cette initiative comprend quatre expositions d'art, des programmes musicaux, des représentations théâtrales, et de nombreux événements auxquels participent les enfants.

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Al-Balad, également connue sous le nom de Jeddah historique, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (Photo, AFP).
Musée Tayebat, Djeddah

La Ville internationale des sciences et du savoir Al-Tayebat, située dans le quartier Al-Faisaliyah de Djeddah, offre aux visiteurs une représentation des 2 500 ans d'histoire de Djeddah à travers des visites à pied présentant l'architecture, le patrimoine islamique et la culture de la ville.

Incluant une variété extraordinaire d'expositions, notamment des musées et des maisons, Al-Tayebat est présentée comme un lieu incontournable de Djeddah.

Redonnant vie à l'histoire préislamique et islamique à travers 300 salles réparties dans 12 bâtiments, le musée comprend la Maison du patrimoine saoudien, la Maison du patrimoine islamique, la Maison du patrimoine international et l'exposition du patrimoine public.


Vision 2030: le Cabinet remercie les agences impliquées

Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
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  • Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne
  • Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne

RIYAD: Le Conseil des ministres a salué les efforts des agences gouvernementales ayant contribué aux avancées réalisées dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, alors que le Royaume se rapproche de l’atteinte de ses objectifs clés, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

D’après le rapport annuel 2024 de la Vision, 93% des principaux indicateurs de performance ont été entièrement ou partiellement atteints depuis le lancement de l’initiative il y a neuf ans.

Le ministre des Médias, Salman al-Dosari, a précisé que le cabinet avait discuté de la troisième et dernière phase de la Vision 2030, qui débutera en 2026. Cette phase visera à pérenniser l’impact des transformations déjà engagées tout en exploitant de nouvelles opportunités de croissance.

Le Conseil des ministres a également salué le don généreux d’un milliard de riyals saoudiens (266,6 millions de dollars; 1 dollar = 0,88 euro) effectué par le prince héritier Mohammed ben Salmane, destiné à soutenir des projets de logement pour les bénéficiaires saoudiens éligibles et les familles dans le besoin.

Le cabinet a souligné que ce don illustre l’engagement constant du prince héritier à améliorer la qualité de vie des citoyens, ainsi que son intérêt soutenu pour le secteur du logement et les initiatives visant à offrir des logements décents aux familles méritantes à travers le Royaume.

Le prince Mohammed a également informé le Conseil de sa rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie, ainsi que de ses échanges avec le Premier ministre indien Narendra Modi.

Le cabinet a salué les résultats de la deuxième réunion du Conseil de partenariat stratégique saoudo-indien, soulignant le développement continu des relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.

Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, à l'initiative de paix arabe et à la création d'un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne et a renouvelé son appel aux institutions financières régionales et internationales pour qu'elles reprennent et étendent leurs opérations dans le pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite condamne les actions d'Israël à Gaza devant la CIJ

 Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
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  • Tel-Aviv "continue d'ignorer" les décisions de la Cour internationale de justice, déclare le représentant du Royaume
  • M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

DUBAI : L'Arabie saoudite a condamné mardi devant la Cour internationale de justice la campagne militaire israélienne en cours à Gaza, l'accusant de défier les décisions internationales et de commettre de graves violations des droits de l'homme.

S'exprimant devant la Cour, le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, a déclaré qu'Israël "continue d'ignorer les ordres de la Cour" et a insisté sur le fait que "rien ne justifie les violations commises par Israël à Gaza".

M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

Ses remarques ont été formulées au deuxième jour des audiences de la CIJ sur les obligations humanitaires d'Israël à l'égard des Palestiniens, qui se déroulent dans le cadre d'un blocus israélien total de l'aide à la bande de Gaza, qui dure depuis plus de 50 jours.

Ces audiences s'inscrivent dans le cadre d'efforts plus larges visant à déterminer si Israël a respecté les responsabilités juridiques internationales dans sa conduite lors de la guerre contre Gaza.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Syrie: neuf morts dans des affrontements entre forces de sécurité et combattants druzes près de Damas

Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants. (AFP)
Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants. (AFP)
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  • Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...) qui a visé les civils innocents", faisant assumer aux autorités syriennes "l'entière responsabilité "
  • "La protection de la vie, de la dignité et des biens des citoyens est l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'Etat et des organismes de sécurité", a ajouté le communiqué

DAMAS: Neuf personnes ont été tuées dans des affrontements entre les forces de sécurité syriennes et des combattants de la minorité druze à Jaramana, dans la banlieue de Damas, sur fond de tension confessionnelle, selon un nouveau bilan mardi d'une ONG.

Ces violences interviennent un mois après des massacres qui ont visé la minorité alaouite, faisant des centaines de morts, dans le pays où la coalition islamiste qui a pris le pouvoir en décembre est scrutée par la communauté internationale.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les forces de sécurité ont lancé un assaut" contre la banlieue à majorité druze de Jaramana, après la publication sur les réseaux sociaux d'un message vocal attribué à un druze et jugé blasphématoire envers l'islam.

L'OSDH, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, a précisé que six combattants locaux de Jaramana et trois "assaillants" avaient été tués.

Plusieurs habitants de Jaramana joints au téléphone par l'AFP ont indiqué avoir entendu des échanges de tirs dans la nuit.

"Nous ne savons pas ce qui se passe, nous avons peur que Jaramana devienne un théâtre de guerre", a affirmé Riham Waqaf, une employée d'une ONG terrée à la maison avec son mari et ses enfants.

"On devait emmener ma mère à l'hôpital pour un traitement, mais nous n'avons pas pu" sortir, a ajouté cette femme de 33 ans.

Des combattants locaux se sont déployés dans les rues et aux entrées de la localité, demandant aux habitants de rester chez eux, a dit à l'AFP l'un de ces hommes armés, Jamal, qui n'a pas donné son nom de famille.

"Jaramana n'a rien connu de tel depuis des années". La ville est d'habitude bondée, mais elle est morte aujourd'hui, tout le monde est à la maison", a-t-il ajouté.

Mardi matin, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana, au sud-est de Damas, à majorité druze mais compte également des familles chrétiennes, étaient quasiment désertes, ont rapporté des habitants.

 "Respecter l'ordre public" 

Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...) qui a visé les civils innocents", faisant assumer aux autorités syriennes "l'entière responsabilité de ce qui s'est produit et de toute aggravation de la situation".

"La protection de la vie, de la dignité et des biens des citoyens est l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'Etat et des organismes de sécurité", a ajouté le communiqué.

Il a dénoncé dans le même temps "toute atteinte au prophète Mahomet" et assuré que le message vocal était fabriqué "pour provoquer la sédition".

Le ministère de l'Intérieur a souligné mardi "l'importance de respecter l'ordre public et de ne pas se laisser entraîner dans des actions qui perturberaient l'ordre public".

Il a ajouté qu'il enquêtait sur le message "blasphématoire à l'égard du prophète" Mahomet pour identifier l'auteur et le traduire en justice.

Les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam, sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.

Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre en Syrie, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël multiplié les gestes d'ouverture envers cette communauté.

Début mars, à la suite d'escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les nouvelles autorités syriennes s'en prenaient aux druzes.

Ces propos ont été immédiatement rejetés par les dignitaires druzes, qui ont réaffirmé leur attachement à l'unité de la Syrie. Leurs représentants sont en négociation avec le pouvoir central à Damas pour parvenir à un accord qui permettrait l'intégration de leurs groupes armés dans la future armée nationale.

Depuis que la coalition islamiste dirigée par Ahmad al-Chareh, qui a été proclamé président intérimaire, a pris le pouvoir, la communauté internationale multiplie les appels à protéger les minorités.

Début mars, les régions du littoral dans l'ouest de la Syrie ont été le théâtre de massacres qui ont fait plus de 1.700 tués civils, en grande majorité des alaouites, selon l'OSDH.