Un mort et huit blessés dans une attaque près d'une colonie en Cisjordanie occupée

Des responsables israéliens travaillent sur les lieux d'une fusillade perpétrée par des hommes armés palestiniens près de la colonie de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée par Israël, le 22 février 2024. (REUTERS)
Des responsables israéliens travaillent sur les lieux d'une fusillade perpétrée par des hommes armés palestiniens près de la colonie de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée par Israël, le 22 février 2024. (REUTERS)
L'attaque de jeudi survient quelques jours après que deux personnes ont été tuées par balle dans le sud d'Israël, près de la ville de Kiryat Malakhi. (AFP).
L'attaque de jeudi survient quelques jours après que deux personnes ont été tuées par balle dans le sud d'Israël, près de la ville de Kiryat Malakhi. (AFP).
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Publié le Jeudi 22 février 2024

Un mort et huit blessés dans une attaque près d'une colonie en Cisjordanie occupée

  • L'attaque commise jeudi près de la vaste colonie de Maale Adoumim survient quelques jours après que deux personnes ont été tuées par balle à Kiryat Malakhi
  • Selon le Shin Bet, les services de renseignement intérieurs israéliens, les assaillants sont trois jeunes adultes palestiniens, originaires du secteur de Bethléem

JERUSALEM: Trois Palestiniens ont ouvert le feu à l'arme automatique jeudi sur des véhicules dans un embouteillage près d'une colonie juive en Cisjordanie occupée, tuant une personne et en blessant huit autres parmi lesquelles une jeune femme enceinte dans un état critique.

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre dernier entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, la Cisjordanie est le théâtre d'attaques perpétrées par des Palestiniens contre des Israéliens, et de raids quasi quotidiens de l'armée israélienne souvent meurtriers dans ce territoire occupé.

 

L'attaque commise jeudi près de la vaste colonie de Maale Adoumim, située en bordure d'une autoroute entre Jérusalem et la mer Morte, survient quelques jours après que deux personnes ont été tuées par balle à Kiryat Malakhi, dans le sud d'Israël, et après une proposition du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, de bloquer l'accès des Palestiniens de Cisjordanie à l'Esplanade des mosquées de Jérusalem-Est pendant le mois du ramadan qui doit débuter autour du 10 mars.

Jeudi, "les trois terroristes (...) sont sortis de leur véhicule et ont commencé à tirer à l'arme automatique sur des véhicules qui se trouvaient dans un embouteillage sur la route en direction de Jérusalem", a indiqué la police israélienne.

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Des responsables israéliens travaillent sur les lieux d'une fusillade perpétrée par des hommes armés palestiniens près de la colonie de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée par Israël, le 22 février 2024. (REUTERS)

"Deux terroristes ont été neutralisés sur place. Les recherches menées sur les lieux ont permis de localiser un autre terroriste qui tentait de s'enfuir et qui a également été neutralisé", a ajouté la police, qui a déployé d'importants renforts dans ce secteur.

Un photographe de l'AFP sur place, a vu le bitume tâché de sang, des véhicules criblés d'impacts de balle et les dépouilles au sol des trois hommes.

Selon le Shin Bet, les services de renseignement intérieurs israéliens, les assaillants sont trois jeunes adultes palestiniens, originaires du secteur de Bethléem: Mohammed Zawahra (26 ans), son frère Kadam (31 ans) et Ahmed Al-Wahsh (31 ans).

Une personne a été tuée et huit autres blessées dans cette attaque, incluant une femme de 23 ans, enceinte, qui est dans un état critique, selon la Magen David Adom (MDA), l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, et un porte-parole de l'hôpital Shaare Tzedek.

Des armes et des colonies 

Depuis l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien et la guerre déclenchée en représailles par Israël, les autorités israéliennes ont restreint l'accès à leur territoire et à Jérusalem-Est, partie de la ville sainte occupée et annexée par Israël et où est située l'Esplanade, aux Palestiniens de Cisjordanie.

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Des responsables israéliens travaillent sur les lieux d'une fusillade perpétrée par des hommes armés palestiniens près de la colonie de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée par Israël, le 22 février 2024. (REUTERS)

Cette proposition, à laquelle le gouvernement du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, n'a pas donné suite pour le moment, a été vivement critiquée par les Palestiniens et une partie de la classe politique israélienne.

"Notre droit à la vie surpasse (le droit) à la liberté de mouvement" des Palestiniens, a déclaré jeudi sur les lieux de l'attaque M. Ben Gvir, chef d'une formation d'extrême droite.

"Nous distribuons de plus en plus d'armes. Il y a des gens qui m'ont critiqué pour cette politique il y a six mois mais je crois que tout le monde aujourd'hui comprend que les armes sauvent des vies", a-t-il ajouté alors que, selon des premières indications de la police, deux des assaillants ont été abattus par des civils armés.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, autre ténor de l'extrême droite, a lui exhorté le gouvernement à approuver "immédiatement" des plans pour bâtir des "milliers" de nouveaux logements à Maale Adoumim, où vivent déjà près de 40.000 personnes, et à travers la Cisjordanie.

Plus de 490.000 personnes vivent actuellement dans des colonies en Cisjordanie, jugées illégales au regard du droit international.

Selon le ministère palestinien de la Santé de l'Autorité palestinienne, les troupes israéliennes et les colons ont tué au moins 400 Palestiniens en Cisjordanie depuis le début de la guerre de Gaza. Elle a été déclenchée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, qui a fait environ 1.160 morts en Israël, pour la plupart des civils, selon un bilan de l'AFP effectué à partir données officielles israéliennes.

L'offensive de l'armée israélienne menée en représailles à Gaza a fait jusqu'ici 29.410 morts, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com