Des airs arabes et français marquent le coup d'envoi du Festival de la Francophonie

En ouverture du Festival de la Francophonie à Djeddah, la chanteuse d’opéra franco-égyptienne Farrah el-Dibany a rendu hommage à Fairouz, Dalida et Farid el-Atrache (Photo fournie).
En ouverture du Festival de la Francophonie à Djeddah, la chanteuse d’opéra franco-égyptienne Farrah el-Dibany a rendu hommage à Fairouz, Dalida et Farid el-Atrache (Photo fournie).
Les échanges culturels et l'éducation sont les principaux objectifs du festival en Arabie saoudite (Photo fournie).
Les échanges culturels et l'éducation sont les principaux objectifs du festival en Arabie saoudite (Photo fournie).
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Publié le Mardi 27 février 2024

Des airs arabes et français marquent le coup d'envoi du Festival de la Francophonie

  • La chanteuse d'opéra franco-égyptienne Farrah el-Dibany rend hommage à Fairouz, Dalida et Farid el-Atrache
  • L’événement d’un mois sera organisé par des pays francophones

DJEDDAH: La chanteuse d'opéra franco-égyptienne Farrah el-Dibany a ouvert le Festival de la Francophonie dimanche en rendant hommage à des légendes arabes telles que Fairouz, Dalida et Farid el-Atrache.

Parée d'une tenue blanche et or, rappelant les vêtements des anciens Égyptiens, Mme El-Dibany, accompagnée de Mina Barsoum au piano, Ahmed Boustaji à l’oud et Aymen Attitallah aux percussions, a emmené le public dans un voyage musical transcendant les frontières et les cultures.

Le répertoire de Mme El-Dibany comprend des airs français emblématiques tels que Je suis malade et des classiques arabes.

Des diplomates, des expatriés français et des amateurs de culture d'Arabie saoudite et de France ont assisté à la cérémonie de lancement (Photo fournie).

Mme El-Dibany a déclaré: «Je suis très reconnaissante d'être ici à Djeddah pour la première fois, résumant l'esprit d'échange culturel et de collaboration qui caractérise le Festival de la Francophonie

Avant la représentation, le consul général de France à Djeddah, Mohammed Nehad, a souligné l'importance du festival.

EN BREF

● Le Festival de la Francophonie a pour objectif de promouvoir la langue française et de favoriser les relations éducatives, culturelles et commerciales avec l'Arabie saoudite et le reste du monde.

 

● Pour le spectacle d'ouverture, Farrah el-Dibany était accompagnée de Mina Barsoum au piano, Ahmed Boustaji à l'oud et Aymen Attitallah aux percussions.

 

● L'événement de lancement a été suivi par des diplomates, des expatriés français et des passionnés de culture, ainsi que par des responsables et des citoyens saoudiens.

Le consul a déclaré que l'objectif était de promouvoir la langue française et de favoriser les relations éducatives, culturelles et commerciales avec l'Arabie saoudite et le reste du monde.

«Grâce à ce festival, nous visons à rassembler les gens… la francophonie est un excellent exemple d’échange culturel», a-t-il indiqué à Arab News.

L’événement de lancement a réuni des diplomates, des expatriés français et des passionnés de culture, ainsi que des responsables et des citoyens saoudiens.

Les échanges culturels et l'éducation sont les principaux objectifs du festival en Arabie saoudite (Photo fournie).

Parmi les personnes présentes, Larry Lamartinière, directeur de l'Alliance française de Djeddah, a salué la performance de Mme El-Dibany comme une inauguration appropriée du Mois de la Francophonie 2024 en Arabie saoudite, qui durera un mois.

«Au cours du mois de mars, l'ambassade de France et l'Alliance française d'Arabie saoudite, ainsi que d'autres pays et partenaires francophones, organiseront des événements célébrant la riche diversité des cultures francophones», a-t-il révélé à Arab News.

Créé en 1970, ce mois vise à promouvoir les liens culturels et le développement humain dans les pays francophones du monde entier. En Arabie saoudite, le festival sert de plateforme pour les échanges culturels et l'éducation.

Les échanges culturels et l'éducation sont les principaux objectifs du festival en Arabie saoudite (Photo fournie).

Parmi les événements à venir, figurent le concert de Benjamin Piat au NougCafe le 28 février et la soirée des diplômés de l'Université française le 27 mars.

L'Alliance française organisera un atelier pour enfants le 29 février, avec des programmes culinaires et d'arts visuels. Cet atelier se déroulera parallèlement à la projection du film français Divertimento, sorti en 2022, qui raconte l'histoire de deux sœurs adolescentes qui rêvent de former leur propre orchestre et de mettre la musique classique à la portée de tous.

Le consulat du Sénégal organisera des discussions et des échanges culturels. Le Village de la Francophonie célébrera la gastronomie, les vêtements et les danses folkloriques, et des films seront également projetés dans diverses écoles, consulats et clubs français.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com