En Cisjordanie occupée, une exposition pour «  préserver » le patrimoine de Gaza

Des personnes visitent la section "Ceci n'est pas une exposition" présentant des peintures d'artistes de Gaza, dont "Tied-up Liberated" de Layla al-Shawa, lors de la réouverture du musée palestinien à Birzeit, en Cisjordanie occupée, le 11 février 2024. (AFP)
Des personnes visitent la section "Ceci n'est pas une exposition" présentant des peintures d'artistes de Gaza, dont "Tied-up Liberated" de Layla al-Shawa, lors de la réouverture du musée palestinien à Birzeit, en Cisjordanie occupée, le 11 février 2024. (AFP)
Short Url
Publié le Mardi 27 février 2024

En Cisjordanie occupée, une exposition pour «  préserver » le patrimoine de Gaza

  • Objectif: "préserver le patrimoine palestinien qui a été détruit par la guerre à Gaza", a expliqué Ehab Bessaiso, ancien ministre palestinien de la Culture et un des responsables du musée de Bir Zeit (centre)
  • "Nous avons été surpris lorsque les oeuvres de centaines d'artistes nous sont parvenues des universités et des centres culturels et de particuliers palestiniens en Cisjordanie", a confié M. Bessaiso.

BIR ZEIT: En Cisjordanie occupée, un musée présente une exposition rassemblant oeuvres d'art et artefacts de la bande de Gaza, offrant ainsi un espace alternatif en solidarité au territoire meurtri par la guerre entre Israël et le Hamas, où les sites culturels ont été ravagés.

Objectif: "préserver le patrimoine palestinien qui a été détruit par la guerre à Gaza", a expliqué à l'AFP Ehab Bessaiso, ancien ministre palestinien de la Culture et un des responsables du musée de Bir Zeit (centre).

La guerre à Gaza a été provoquée par une attaque sans précédent menée en Israël le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis Gaza, qui a entraîné la mort de plus 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et mène une offensive militaire qui a fait près de 29.700 morts dans le territoire palestinien, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le conflit a également entraîné des dommages culturels irréparables, inspirant ainsi un mouvement de solidarité en Cisjordanie.

"Nous avons été surpris lorsque les oeuvres de centaines d'artistes nous sont parvenues des universités et des centres culturels et de particuliers palestiniens en Cisjordanie", a confié M. Bessaiso.

« Unité du peuple palestinien »

L'exposition se veut être "un espace alternatif à celui qui existait à Gaza avant que les incendies de la guerre ne le détruisent", a déclaré l'administration du musée.

Elle présente peintures, costumes traditionnels, objets archéologiques et offre "un moyen de faire face aux défis et aux difficultés auxquels les artistes et la culture sont confrontés à Gaza dans un contexte de destruction et de siège", a poursuivi Ehab Bessaiso.

Selon le ministère palestinien de la Culture, 24 centres culturels ont été endommagés ou totalement détruits par la guerre.

Des sites tels que le musée Al-Qarara, qui était entouré de colonnes romaines vieilles de 5.000 ans, et un ancien port phénicien ont été détruits, ainsi que le centre culturel et social orthodoxe arabe ou encore celui de Rashad Shawa, qui comprenait notamment un théâtre et une bibliothèque.

L'exposition est "un voyage à travers l'art palestinien de Gaza, en particulier après l'assassinat de dizaines d'artistes, d'écrivains, de poètes et de journalistes", a ajouté M. Bessaiso, soulignant que "ce voyage affirmait l'unité du peuple palestinien que l'occupation (israélienne) tente de détruire".

La Cisjordanie est un territoire occupé par Israël depuis 1967. Trois millions de Palestiniens y vivent et environ 490.000 Israéliens habitent dans des colonies considérées par l'ONU comme illégales au regard du droit international.

« Guerre insensée »

L'exposition dépeint aussi les ravages causés par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Dans la salle principale, des décombres symbolisant la destruction, des bruitages de drones de surveillance israéliens et des vidéos d'ambulances transportant des blessés, plongent les visiteurs dans la réalité des Gazaouis.

Les noms de 115 artistes sont inscrits à l'entrée de l'exposition, dont certains ont été tués pendant la guerre.

"L'exposition est un rappel de la solidarité entre la Cisjordanie et Gaza", a dit à l'AFP dans un appel vidéo Mohammed al-Houwajia, un artiste de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza.

A proximité, une série de peintures de Tayseer Barakat, né dans le camp de Jabaliya à Gaza (nord) mais habitant en Cisjordanie depuis 1984. Certaines portent des messages écrits sur la guerre.

"Comment perdre 7.000 enfants? En faisant pleuvoir des bombes sur eux l'une après l'autre, puis en les empêchant d'être extraits des décombres", peut-on lire sur l'une d'entre elles. "Comment perdre une population de deux millions et demi de personnes? En les coupant des communications, de l'électricité, de l'eau et de la vie", dit un autre.

Le peintre a expliqué à l'AFP que cette série est "un message et une expression de ce que j'ai vu et entendu à propos de la guerre insensée que subit notre peuple à Gaza".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com