Pléthore de romans pour la rentrée littéraire de janvier

Gallimard mise sur Marie Ndiaye, dont «La Vengeance m'appartient» raconte les questionnements d'une avocate qui défend une femme accusée de plusieurs infanticides (Photo, AFP)
Gallimard mise sur Marie Ndiaye, dont «La Vengeance m'appartient» raconte les questionnements d'une avocate qui défend une femme accusée de plusieurs infanticides (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 05 janvier 2021

Pléthore de romans pour la rentrée littéraire de janvier

  • Selon Livres Hebdo, 493 romans seront publiés au cours des deux prochains mois, 12 de plus qu'en 2020, dont 63 premiers romans
  • Malgré l'envie qu'ont manifestée les Français de lire pendant le confinement, et de retrouver les librairies ensuite, se faire une place au soleil est un défi quand on est moins connu

PARIS: La rentrée littéraire de janvier-février voit paraître une pléthore de romans, loin des vœux pieux de désengorger les librairies après une année compliquée pour elles. 

Selon Livres Hebdo, 493 romans seront publiés au cours des deux prochains mois, 12 de plus qu'en 2020, dont 63 premiers romans. 

Le mensuel spécialisé avait révélé en novembre qu'Interforum (groupe Editis, Vivendi), distributeur qui fait parvenir les ouvrages aux libraires, avait écrit aux éditeurs: «Afin de limiter les risques de décisions désordonnées de nos clients, nous vous demandons d'alléger vos programmes de janvier et de février». La recommandation n'a pas été entendue. 

Les têtes d'affiche 

Gallimard mise sur Marie Ndiaye, dont La Vengeance m'appartient raconte les questionnements d'une avocate qui défend une femme accusée de plusieurs infanticides, et Tahar Ben Jelloun, avec Le Miel et l'Amertume, où une adolescente marocaine est victime d'une sorte de Matzneff. Chez Flammarion, Yasmina Reza, dans Serge, sonde une fratrie tourmentée, et Olivier Adam, avec Tout peut s'oublier, suit la quête d'un père dont l'enfant a été enlevé au Japon par sa mère. 

Au Seuil, Ivan Jablonka, l'auteur de Laetitia explore dans Un garçon comme vous et moi un nouveau genre, l'autobiographie de genre, tandis que Patrick Grainville voit Picasso et Nicolas de Staël dans Les Yeux de Milos et Philippe Delerm La Vie en relief

Mialet-Barrault, maison créée en 2020, a convaincu Lionel Duroy pour son autoportrait dans L'Homme qui tremble, et Mazarine Pingeot avec Et la peur continue, sur une femme qui va affronter ses terreurs. 

Chez Grasset, Georges-Olivier Châteaureynaud, dans À cause de l'éternité, donne le second volet de son «roman-monde» de 2007, L'Autre Rive, tandis qu'Andreï Makine évoque la vie d'Arméniens exilés en Sibérie à l'époque soviétique avec L'Ami arménien.  

Michel Bussi, avec Rien ne t'efface (Presses de la Cité), construit un suspense psychologique autour d'une mère endeuillée. Raphaëlle Giordano donne l'envie d'oser dans Le Bazar du zèbre à pois (Plon). Et Eric-Emmanuel Schmitt entame un cycle romanesque sur l'histoire de l'humanité avec Paradis perdus (Albin Michel). 

Les aspirants 

Malgré l'envie qu'ont manifestée les Français de lire pendant le confinement, et de retrouver les librairies ensuite, se faire une place au soleil est un défi quand on est moins connu. 

Parmi les auteurs de premier roman, Shane Haddad fait le portrait d'une jeune supportrice de football avec Toni tout court (POL). Dominique Dupart signe une ambitieuse fresque sociale: La Vie légale (Actes Sud). Nolwenn Le Blevennec se souvient d'un adultère dans La Trajectoire de l'aigle (Gallimard). 

Déjà publiés par le passé, Laurent Bénégui nous parle d'ancêtres béarnais partis pour le Nouveau Monde avec Retour à Cuba (Julliard), J.M. Erre tente de nous faire rire de cette époque névrosée, puisque Le Bonheur est au fond du couloir à gauche (Buchet-Chastel), et Sigolène Vinson rend hommage à la musique grâce à La Canine de George (L'Observatoire). 

Si l'envie vous titille de rejoindre la cohorte des romanciers, les conseils de Pierre Ménard dans Le Grand Roman de l'écriture (Novice) sont un bon début. 

Les étrangers 

Poids lourd probable de cette rentrée, un recueil de quatre nouvelles de l'Américain Stephen King, Si ça saigne (Albin Michel), s'est très bien vendu aux États-Unis. Venu d'outre Atlantique, Tu ne désireras pas de Jonathan Miles (Monsieur Toussaint Louverture) est une satire sociale new-yorkaise. 

L'enquête de l'Américain Omer Bartov sur Anatomie d'un génocide: vie et mort dans une ville nommée Buczacz (Plein jour) ou celle du Suédois Daniel Birnbaum sur le Dr B. (Gallimard) replongent le lecteur dans la Seconde Guerre mondiale. 

Le Britannique Martin Amis renouvelle l'autofiction dans Inside Story (Calmann-Lévy) et le Roumain Mircea Cartarescu, auteur de Solénoïde, poursuit son œuvre inclassable dans Melancolia (Noir sur Blanc). 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.