Comment transformer des élections en non-élections

Manifestation pro-palestinienne devant le Parlement britannique, à Londres (Photo, AFP).
Manifestation pro-palestinienne devant le Parlement britannique, à Londres (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Vendredi 08 mars 2024

Comment transformer des élections en non-élections

  • Pousser les discordes et les divisions peut faire revenir le spectre d'une guerre civile entre les factions
  • L'Angleterre n'était pas en pleine guerre civile au XVIIIe siècle

Le philosophe écossais David Hume (1711-1776) a peut-être été le premier à défendre la notion d’opposition légitime, quoiqu'avec une certaine réserve. Il a fait valoir que l'opposition devrait avoir un rôle négatif limité dans la supervision du travail du gouvernement, mais il a mis en garde contre le fait de pousser les discordes et les divisions à un point tel qu'elles soulèvent le spectre d'une guerre civile entre les factions.

Après Hume et à la même époque, Edmund Burke (1729-1797) précipite un autre changement. L'écrivain et homme politique anglo-irlandais, souvent considéré comme le fondateur du conservatisme politique, a défendu les partis politiques, sans lesquels, pensait-il, le fonctionnement du corps législatif serait impossible.

Il a ainsi cherché à développer une théorie qui reflète la pratique parlementaire à laquelle il s'est consacré pendant près de trente ans au cours de sa mandature parlementaire. Son insistance sur la nécessité de l'opposition était redoublée par le fait que l'Angleterre n'était pas en pleine guerre civile au XVIIIe siècle, et qu'il n'y avait aucune crainte d'une autre guerre civile après celle du XVIIe siècle, sans parler du fait qu'aucun des deux partis, les « Tories » (les prédécesseurs des Conservateurs) et les « Whigs » (les prédécesseurs des Libéraux) n'avaient fait pression en faveur d'un tel parti.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


La chéchia tunisienne : Un futur patrimoine immatériel de l’UNESCO ?

Lors d’une visite au moulin à foulon à El Battane, le ministre a annoncé le lancement, à partir du mois de juin, d’une campagne de lutte contre la contrefaçon (Photo, La Presse).
Lors d’une visite au moulin à foulon à El Battane, le ministre a annoncé le lancement, à partir du mois de juin, d’une campagne de lutte contre la contrefaçon (Photo, La Presse).
Short Url
  • L’AOC désigne les produits réalisés selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique
  • Selon lui, la priorité sera maintenant d’inscrire le savoir-faire ancestral de la chéchia sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

La chéchia tunisienne, couvre-chef emblématique du patrimoine de la Tunisie, est candidate au label « Appellation d’Origine Contrôlée » (AOC), a annoncé samedi le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Moez Belhassine, lors de l’ouverture de la deuxième édition du Festival de la chéchia d’El Battane, dans le gouvernorat de la Manouba.

L’AOC désigne les produits réalisés selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique.Le ministère du Tourisme, à travers l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT), œuvre pour labéliser une soixantaine de produits artisanaux en tout, en collaboration avec l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (l’INNORPI), a-t-il ajouté, rappelant que la poterie de Sejnane a déjà obtenu ce label en 2023.

Selon lui, la priorité sera maintenant d’inscrire le savoir-faire ancestral de la chéchia sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, soulignant que son département œuvre également à protéger ce produit contre la contrefaçon.

Lors d’une visite au moulin à foulon à El Battane, le ministre a annoncé le lancement, à partir du mois de juin, d’une campagne de lutte contre la contrefaçon dans les souks et les circuits touristiques, en collaboration avec le ministère du Commerce. « Tous les contrevenants seront sanctionnés », a-t-il insisté.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L'envoyé américain dit que les islamistes sont «un problème pour nous et les Soudanais»

Envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan Tom Perriello ( Photo, Asharq Al-Awsat).
Envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan Tom Perriello ( Photo, Asharq Al-Awsat).
Short Url
  • Il a ajouté que les sanctions ne se limiteront pas aux institutions, mais cibleront les individus afin que leur travail soit affecté dans divers pays
  • De plus, l'envoyé a révélé que l'administration américaine était en contact avec tous les pays qui soutiennent la guerre au Soudan

L'envoyé spécial américain pour le Soudan, Tom Perriello, a souligné vendredi que son pays continuera à utiliser des sanctions pour faire pression sur les parties en guerre soudanaises afin qu'elles cessent les combats et parviennent à une solution dans le pays.

Il a ajouté que les sanctions ne se limiteront pas aux institutions, mais cibleront les individus afin que leur travail soit affecté dans divers pays.

S'exprimant lors d'une réunion avec le peuple soudanais dans la capitale kenyane Nairobi, il a souligné que les islamistes - partisans du régime échié - sont un "problème majeur pour nous et les Soudanais".

Il a déclaré que Washington est conscient que certains islamistes sont membres de l'armée et que d'autres étaient venus de l'étranger au Soudan pour rejoindre la guerre.

De plus, l'envoyé a révélé que l'administration américaine était en contact avec tous les pays qui soutiennent la guerre au Soudan. Il les exhorte à prendre une position positive envers le peuple soudanais, à ne pas interférer avec les affaires intérieures de leur pays qui ne font que prolonger la guerre.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


33e sommet de la Ligue des États arabes : Tebboune appelle à une réforme urgente de l’organisation

Le président Abdelmadjid Tebboune (Photo, El Watan).
Le président Abdelmadjid Tebboune (Photo, El Watan).
Short Url
  • Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé les pays arabes à unifier leurs rangs pour être plus forts
  • «La crise aiguë qui a frappé, de plein fouet, les relations internationales, est désormais une réalité dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde»

Le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré l’appel de l’Algérie au Conseil de sécurité pour «reconsidérer le dossier d’admission de l’Etat de Palestine, permettre à la Communauté internationale de se racheter et saisir cette opportunité pour rendre justice au peuple palestinien et lui permettre de jouir de ses droits».

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé les pays arabes à unifier leurs rangs pour être plus forts et pouvoir mieux défendre la cause palestinienne.

Dans une allocution lue en son nom par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, à l’ouverture des travaux de la 33e session du Sommet ordinaire de la Ligue des Etats arabes, jeudi à Manama, au Bahreïn, le chef de l’Etat a estimé que la conjoncture internationale actuelle exige le resserrement des rangs arabes pour faire pencher la balance du côté d’un règlement juste, pérenne et définitif de la question palestinienne. Le président Tebboune a rappelé dans ce sillage le contexte régional et international dans lequel s’est tenu ce sommet.

Un «contexte difficile» et une «conjoncture régionale de plus en plus complexe», «dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde», a-t-il souligné. «La crise aiguë qui a frappé, de plein fouet, les relations internationales, est désormais une réalité dont les répercussions se font ressentir dans les quatre coins du monde», a-t-il ajouté.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.